Forever Evil #6
Geof Johns aime les personnes Bad-Ass et il se fait plaisir avec la confrontation tant attendue entre les vilains et les...vilains justement!
D'ailleurs, si tu es un héros, tu es soit dans la panade, soit complètement dépassé par les événements. Aussi, il en profite pour dépeindre un Batman sur lequel les émotions prennent enfin le relais sur la logique mécanique (froide?) dont il fait souvent usage mais toujours dans le but d'aider : il faut ainsi comparer son acpet cartésien pour s'infiltrer à sa démarche pour s'occuper de celui qui trône en couverture.
Alors oui, Nightwing connaît son destin mais il faut être sacrément crédule pour imaginer que le prochain numéro ne va remettre pas cela d'équerre (l'astuce étant plus que prévisible) avant d'annoncer son futur statu quo. Pour ceux qui en doutent, je renvoie à la fin de
Final Crisis #6 où plein hurlaient à la mort de Batman (leur tête à la fin du
#7 et durant
Batman R.I.P....
).
Après, la mort frappe encore et Geoff Johns aime cela (oui il y a du sang, mon dieu, des vilains sans règle.... ^^) mais c'est complètement orienté et toujours pour démontrer qu'à Bad-Ass, Bad-Ass et demi (et il appuie encore le bougre sur le fait que Captain Cold, c'est un gars avec un flingue et non des pouvoirs, mention spéciale à une superbe case).
Sinon, la dernière révélation concerne le fameux gars cagoulé : pour qui connaît Earth 3, la surprise n'en sera pas une mais Geoff Johns trouve encore le moyen de relancer le tout grâce à un seul mot que je n'avais pas vu venir. M'est avis qu'il se crée le Superboy Prime version New 52 et ça va valser...
C'est un numéro qui se dévore avec un rythme incessant (avec le décompte de 2
4h Chono en tête) mais que j'ai déjà refeuilletté 2 fois pour voir ce que j'avais loupé.
Au dessin, ça se sent que David Finch fatigue sur certaines cases voire splash pages qui auraient eu plus d'impact si elles avaient pu être fignolées : aussi, qu'il prenne 2 ou 3 semaines de plus pour le
#7, je m'en cogne.
Je suis fan de cet event!