|
[U][B]MARVEL KNIGHT 8[/B][/U]
[U][I]Daredevil 13 et 14 (Waid / Pham et Samnee / Palmer et Samnee)[/I][/U]
Le diable rouge continue sur sa lancée et Waid nous offre encore 2 très bons épisodes. Gràce au disque Oméga il a trouvé son fil rouge et une trame de fond solide à l'univers de Daredevil.
Dans le premier épisode de ce mois ([B]le 13[/B]) Matt essaye de se débarrasser une bonne fois pour toute de cet objet tant matériellement mais aussi (et surtout) au yeux des fractions ennemis. Et Waid en grand spécialiste de la continuité nous montre sa maitrise de l'univers MArvel en course reliant tout cela aux New Avengers, équipe dont fait parti Daredevil. Sans rien dévoiler je peux vous dire que c'est très bien vu. Waid retrouve le ton de la série des années 60 (ou bien aussi l'ère Kelly/Nord) avec des super vilain un peu ridicule mais pas tant que cela et des rebondissements très bien trouvés dans chaque épisode (et pas 10 épisodes plus tard).
En Sub plot Waid continue à s'intéresser (et là c'est la classe de Waid de savoir nous intéresser également aux personnages dit secondaires) à la vie privé de Matt à travers Foggy et Kirsten. Son associé s'interroge (avec des cases flashback très bien vus) sur les sautes d'humeur de Matt. Cela promet pour la suite.
Au dessin Khoi Pham signe une copie correcte grâce a son encreur, Tom Palmer. Merci Tom tu es toujours aussi impeccable. La mise en couleur de Javier Rodriguez masque également les faiblesses de Pham même si parfois les couleurs sont un peu trop appuyées et flashies.
Pour le [B]numéro 14 [/B]Waid nous fait voyager en Latverie. Cela fait du bien de voir DD s'éloigner de New York (c'est la seconde fois après l'épisode en campagne neigeuse). Et encore une fois Waid signe un épisode (à suivre avec un très bon cliffhanger) crédible dans un environnement hostile au justicier urbain. Bien que les intentions du ministre Latvérien restent mystérieuses, le moyens employés pour contrer Daredevil sont retords à souhait. Les dialogues entre Matt et Beltane sont savoureux. La fin de l'épisode est un hommage à [I]The Great Escape [/I]de Sturges. En parallèle Waid n'oublie pas Foggy et j'ai hate de voir les tenants et les aboutissements de ce sub plot.
Et la cerise sur le gâteau : l'installation comme dessinateur régulier de Samnee. Il excelle sur cet épisode et maitrise déjà l'univers et les codes graphique de l'univers de Daredevil comme un vieux briscard. Les couleurs de Javier Rodriguez sont parfaites sur cet épisode. Une sacré team artistique (Waid/Samnee/Samnee/Rodriguez)
[U][I]Punisher (vol 9) 12 et 13 (Rucka / Chechetto et Suayan)[/I][/U]
Rucka continue de nous narrer la vendetta de l'ex agent Rachel Cole-Alves contre l'organisation de la Bourse. Même si Rucka a construit un récit très décompressé cela marche sur moi. D'ailleurs plus l'histoire avance plus je me passionne pour cette vendetta. Je pense que la lecture en un seul block (avec LS qui va suivre) doit être un grand moment de lecture de style polars. Et puis Rucka (comme Waid) s'appuie sur la continuité marvellienne actuelle avec l'utilisation de Nora Winter et Phil Ulrich. Dans le premier épisode (encore unes fois magnifiquement mis en image par Chechetto) la confrontation entre Franck et Rachel joue à la fois sur le volet physique (superbe bagarre) et psychologique. La photo qui brule est un moment fort du récit. Le second épisode est plus classique (avec un Suayan moyen bien que lisible même si il dessine une superbe Rachel) avec l'infiltration du couple Franck/Rachel dans une vente spéciales d'armes aux enchères. Un bon cliffhanger pour une histoire que Rucka a surement voulu plus classique dans la trame et les enjeux. Et cela fonctionne car on a envie de lire la suite.
[U][I]Winter Soldier 5 et 6 (Brubaker / Guice et LArk / Gaudiano, Palmer, Guice, Thies)[/I][/U]
Fin du premier arc (the longest Winter) et prologue du prochain (Brohen Arrow, homage à John Woo ?).
Brubaker continue d'écrire à merveille le personnage de Bucky et l'univers tournant autour (guerre froide, espionnage, tueurs au sang froid). Un premier épisode tourné vers l'action avec un Guice des grands jours. Comme ces camarades Waid et Rucka Brubaker joue avec l'univers Marvel de fort belle façon en nous concoctant une rencontre entre Doom (bien écrit) et Lucia Von Barda. Les ultimes tractations entre les protagonistes sont très bien vu (Fury sur lequel Doom lance une belle pic d'ailleurs où bien est ce au staff dirigeant de Marvel ?) et les doutes de Bucky encore une fois bien exploités. Et puis qui ne tomberait pas amoureux de la Black Widow de Guice :luv:
Le prologue de Broken Arrow est bien écrit même si on se demande quelle va être la différence avec la sage précédente (on suit le réveil du dernier dormeur). Top tôt pour se prononcer même si cet épisode est très bien écrit mais surtout très bien dessiné par Lark et Gaudiano.
Bilan : encore une fois un excellent magazine. Il ne faut pas passer à côté au vu du rapport qualité/prix proposé par PANINI.
|