[scarletneedle]

Un comic qui arrache un sourire (et pourtant il n'y a pas toujours de quoi), ça fait du bien.
Je retrouve le Mark Russell corrosif de The Flinstones où il dénonce la société (ici les milliardaires donc pas de surprise) quadn sur Red Sonja c'est nettement plus souffreteux.
D'ailleurs, la filiation avec The Flinstones est complète car il retrouve Steve Pugh.
Plein de choses y passent, l'humanitaire, les médias, l'IRS, l'égoïsme des puissants, un virus (non rien à voir avec The Resistance qui n'a vraiment pas eu de chance pour lancement d'AWA), l’aliénation aveugle à l'argent (punaise cette métaphore avec la cage à hamster) et autres. Ca peut être violent mais Mark Russell dédramatise avec un second degré qui donne vraiment envie que ça finisse mal pour les puissants (et ça risque d'arriver).
Graphiquement, c'est solide et adapté.
Après un Second Coming plutôt gentillet (pas le brûlot qui a fait reculer DC, éditeur jamais très courageux devant la critique dans les médias), l'auteur prend vraiment ses aises chez Ahoy et je recommande vivement.

Quand je compare à Decorum #1 ultra pompeux et soporifique (et que je vais sûrement arrêter là de Jonathan Hickman, je sais que je vais continuer à donner des sous à des petites éditeurs pour lire de l'indé.