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Vieux 29/04/2008, 19h47
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Auteurroriste Zeph Auteurroriste Zeph est déconnecté
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Auteurroriste Zeph change la caisse du Fauve
En avril, enfin la suite d'Hellblazer:



Avec dedans:

Hellblazer 181 Par Carey et Jock:
Constantine court dans les rues de Londres pour sauver sa peau, poursuivi par Trois démons. A coup de Flashback, on voit comment il se retrouve pourchasser. Entre deux souvenirs, on suit sa fuite pour la survie et on finit par découvrir comment il se débarrasse de deux des démons et le message que lui apporte le troisième.

Intitulé The Game of cat and mouse, cet épisode ne vole pas son nom. D'abord déroutant, il ne laisse ensuite aucun répit. Vraiment très bien foutu, l'utilisation des flashbacks pour construire l'histoire est maitrisée. Vraiment un bon épisode pour commencer ce receuil.
En plus, Jock assure pas mal. Je préfère son trait sur Losers mais ici il se débrouille bien, avec un story telling qui colle au scénar et un bon jeu d'ombre (même si un peu moins sur les visages pour plus dans l'atmosphère aurait été un peu mieux, mais là c'est pour la pinaille).


Hellblazer 182/183 par Carey et Bermejo:
Angie Spatchcock, une amie de Constantine, a un frère placé dans un institut psychiatrique qui se transforme en cauchemar lorsqu'une porte sur un royaume de l'enfer est ouverte. Des âmes damnés se barrent, possèdent les corps des vivants et se livrent à toutes sortes de choses qu'on aime quand on est en vie. Seulement, le démon proprio du royaume ouvert n'apprécie pas et envoie son émissaire chez Constantine pour lui dire d'agir. John accepte car Angie a des ennuies et y va. Sur place, il se retrouve confronté à tous les possédés plus des gardiens qui n'aiment pas du tout que des âmes se fassent la malle, et leur méthode est plutôt expéditive.

Petite intrigue en deux épisodes. Carey nous sort (ou ressort, je ne sais pas si le perso a déjà été utilisé dans des épisodes inédits en France) une amie de John à secourir et explique le message porté à la fin du 181. Épisode vraiment sympas, Carey nous montre qu'il a une grosse histoire à nous sortir et continue de bouger les pions.
AU crayon, Bermejo qui se débrouille vraiment bien. Il instaure une bonne ambiance sombre (plus que Jock et Frusin), et en plus bénéficie d'une bonne mise en couleur.

Hellblazer 184 à 186 par Carey et Frusin:
John sait que le merdier des semaines précédentes n'est pas normal et il part chercher des réponses, accompagné d'Angie. Il va d'abord à Juliema, rencontré Man-Thing pour lui demander de voir si il peut apprendre quelques trucs. Il fera équipe avec Paho Bokhari, qu'il aidera sur une partie de poker menteur pour avoir des réponses ensuite. Il doit ensuite partir en Eden, ou il aura affaire à une vieille histoire et ou Man-Thing lui apportera des réponses. Il finira sa tournée par la Tasmanie ou il fera appelle aux vieux esprits du coin pour avoir enfin les réponses qu'il cherche.

Bon, là j'ai un gros problème avec ces trois épisodes. Primo le scénar. Carey continue son histoire, faisant suite aux précédent. Seulement voilà, pendant tout ça Constantine se balade tombe sur des pépins pas toujours intéressants (la partie de carte ou les esprits en Tasmanie) mais bon ça s'enchaine vite, sans véritable explication et pour rien. on a l'impression de trois épisodes à brasser du vent. Le truc c'est que John apprend que quelques chose est passé en même temps que les esprits dans le 182/183, à la fin quand les esprits consentent à lui révéler quoi, nous on en sait rien. Carey joue la carte du mystère,sauf qu'au bout de trois numéros à suivre des voyages sans queues ni têtes, on est en droit d'attendre quelques choses. Mais non, même pas le minimum syndicale, rien, même pas un cliff pour finir le recueil. D'ailleurs, en lisant ce volume, je me suis dit que Carey n'écrivait pas vraiment pour la parution TPB mais vraiment pour le rythme mensuel. Vraiment dommage qu'il ait gâché son effort par un arc aussi vide et gonflant.
Le deuxième problème de cet arc, c'est son dessinateur Frusin. Un espèce de sous-Risso mais sans le talent. c'est vraiment loin d'être beau et ça n'aide pas du tout à se plonger dans un arc déjà creux.

AU final, une impression mitigée sur le bouquin. Une première moitié vraiment bien, tant niveau scénar que dessin. Carey lance le merdier pour John et c'est foutrement bien mis en page. mais après ça se dégrade. Trois épisodes sans intérêt, qui ne font rien avancer et qui en plus sont dessinés avec les pieds par un singe paraplégique. Carey et Frusin foutent en l'air la moitié d'un bouquin qui pourtant commençait vraiment bien. Dommage.
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman
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