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Vieux 13/05/2008, 09h51
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: juillet 2005
Messages: 25 078
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Crit.Doop n°60:Howard (gerber),Booster gold,MARVEL HEROES,UNCANNY, BUFFY

Critiques Doopiennes semaine 60

SHOWCASE presents : BOOSTER GOLD

(Dan Jurgens / Mike de Carlo / Ty Templeton)

Evidemment, faire un SHOWCASE qui contient toute l’intégralité de la première série de BOOSTER GOLD, avec ses origines, son introduction, etc…. ne peut être qu’une très bonne idée. Elle peut donner l’opportunité de découvrir un personnage que l’on a rarement vu ailleurs que dans 52 (J’ai lu très peu de JLA version Giffen / De Matteis). En plus , c’est le même scénariste et dessinateur qui est aux commandes tout au long des 25 épisodes, à savoir DAN JURGENS.
C’est une des premières apparitions de DAN JURGENS en tant que SCENARISTE, il avait déjà scénarisé la fin de la mini série SUNDEVILS (que je recommande d’ailleurs) mais c’est sa première ongoing. Il en assure aussi les dessins et la première remarque qu’on peut faire, c’est que c’est très joli à voir. Le trait de JURGENS est splendide, rehaussé par l’encrage magistral de MIKE DE CARLO, et d’ailleurs, la qualité graphique va un peu diminuer après son départ, TY TEMPLETON n’arrivant pas assez, à mon sens , à gommer les quelques petites approximations de JURGENS aussi bien. Je trouve que c’est le meilleur JURGENS qu’il m’ait été donné de voir aux dessins, point .
Maintenant, intéressons nous à l’histoire. C’est très inventif là aussi. En effet, JURGENS prend largement le contre pieds des séries de l’époque et nous offre un super héros très léger intrigue très fraîche. Pas de DARK BOOSTER, pas de meurtres sanglants, JURGENS reste plutôt sur le ton de la comédie, et c’est très bien réussi.
Bon, les vilains sont peut être un peu trop génériques à mon goût et pas très originaux, mais c’est de l’ordre du détail, puisque cela regorge de très bonnes idées. Une d’entre elles est de ne pas raconter les origines de BOOSTER GOLD avant le quatrième ou cinquième épisode, ce qui fait qu’on a réellement l’impression d’un super héros tombé de nulle part, et c’est tant mieux puisque c’est exactement ce que JURGENS voulait faire.
On apprend qu’il s’agit en fait d’un gros looser, ancien joueur de football venu du futur et reconverti en gardien de musée, qui, pour retrouver sa gloire perdue, vole du matériel technologique (un anneau de la légion, un champ de force, etc..) dans le musée et effectue un voyage dans le passé pour se faire aduler des foules.
Là aussi c’est intéressant car au départ, BOOSTER GOLD n’est pas un héros par choix, il a juste des pouvoirs et aide la veuve et l’orphelin pour se faire acclamer et pour toucher des dividendes ! C’est bien vu là aussi et on sent tout de suite le thème de la série ; à savoir, transformer un personnage à la base assez détestable, qui n’a pas réellement un mauvais fond, mais qui est plutôt stupide (JURGENS induit très bien la stupidité de son perso dans certaines fausses pubs totalement délirantes) en un vrai super héros.
Il va donc le confronter rapidement au meilleur d’entre nous, à savoir SUPERMAN, qui ne se privera pas pour lui donner une leçon de morale super-héroïque comma à sa grande habitude. Car il faut dire que BOOSTER a décidé de s’installer à METROPOLIS et qu’il considère SUP comme un concurrent dans sa quête de publicité ! Là aussi, c’est une fois de plus bien trouvé, et lorsque les deux héros combattent des extraterrestres, on pense que BOOSTER va enfin se faire accepter : il n’en est rien ; il faut dire qu’il a agi très impulsivement, prenant les à chaque fois les mauvaises décisions, et que SUPERMAn le considère encore plus comme un danger.
Les personnages secondaires sont eux parfaitement dépeints, l’agent de BOOSTER, sa secrétaire qui en pince gravement pour lui alors qu’il ne veut sortir qu’avec des TOP MODELS qui vont lui faire de la pub et contre lesquelles elle ne peut rivaliser, SKEETS, le petit robot qui sert de conscience à BOOSTER, bref, c’est tout bonnement excellent et les quinze premiers épisodes se lisent avec un très grand plaisir.
La fin n’est malheureusement pas au niveau.
BOOSTER réussit à devenir un vrai super héros , etc ‘est à partir de là que cela se gâte, à savoir lorsque plusieurs personnages reviennent d’un voyage dans le futur de BOOSTER (pour aller rechercher des cellules énergétiques). On a clairement l’impression que JURGENS n’a plus grand chose à dire à ce moment là, et qu’il se laisse aller à des intrigues un peu faciles et sans grand intérêt. (On est autour de l’épisode 17-18).
On a alors droit à des crossovers avec SUPERMAN (et un épisode de ACTION COMICS dessiné par JOHN BYRNE) sans grand intérêt aussi puisqu’il s’agit juste d’une histoire de SUPERMAN attaqué par un faux BOOSTER. Le héros de pacotille se fait littéralement bouffer par l’homme d’acier, JOHN BYRNE ne lui accordant même pas beaucoup de présence dans ses planches.
Arrive alors MILLENIUM et deux épisodes tie-ins totalement incompréhensibles si l’on a pas suivi les résumés de SCARLETTNEEDLE en section rétro.
C’est malheureusement une triste fin pour cette série, qui, prise dans le flux des crossovers , ne pourra pas se terminer convenablement. On sent que JURGENS l’a peut être fait à contrecœur car la révélation du traître manhunter est terriblement mal amenée dans les pages de la série.
En clair, BOSSTER GOLD est une série que j’ai eu vraiment beaucoup de plaisir à lire sur ces deux tiers, ce qui est déjà considérables, certains épisodes étant d’une exceptionnelle qualité et d’une inventivité très intéressante.
C’est marrant de voir un scénariste débutant essayer des choses, réussir , se planter (l’introduction de THORN, par exemple, n’ira jamais loin) et finalement, essayer de continuer sur une série où il n’a plus rien à dire.
Personnellement, pour les gens qui ont envie de se faire un petit plaisir, je vous conseille absolument BOOSTER GOLD, qui est d’une très bonne qualité si l’on enlève les six derniers épisodes. Cela vous fera de très bonnes heures de lecture !
et demi

BUFFY THE VAMPIRE SLAYER #12-13 : WOLVES AT THE GATE part I & II

(Goddard / Jeanty / Owens)

Un nouvel arc de BUFFY , qui n’est pas écrit par JOSS WHEDON, mais par DREW GODDARD, le même qui a signé le script de CLOVERFIELD et qui avait aussi œuvré sur la saison 7 de la belle.
Et cela se sent tout de suite dans les dialogues, qui ressemblent parfaitement à ceux de la série. On a vraiment tendance à « entendre » parler les personnages que l’on connaît, peut être encore plus qu’avec WHEDON. (Surtout pour ALEX).
Cet arc commence très fort, dans la mesure où BUFFY
. Personnellement je ne l’avais pas vu venir et je ne sais pas encore si c’est une bonne idée. Cela paraît peut être une évolution logique du personnage, mais je doute encore un peu là dessus, surtout que cela risque de faire un peu double emploi avec WILLOW ! Ma foi, j’espère que WHEDON sait où il va avec cette histoire car on sent déjà BUFFY freiner des quatre fers en fin de premier épisode, ce qui est confirmé par WILLOW l’épisode d’après !
En tout cas c’est surprenant et j’espère que cela sera bien traité, même si ça me semble assez étrange. On dira que BUFFY est juste
.
L’histoire principale : toutes nos petites tueuses sont attaquées par des vampires dotés de pouvoirs de transformation. Elles se demandent bien ce qui a pu leur donner ces pouvoirs et revoilà un ancien personnage qui refait surface, à savoir
car c’est apparemment lui qui le leur a donné. Cela donne lieu à de très jolies scènes assez marrantes avec ALEX. On apprend d’ailleurs que ALEX et lui sont devenus potes à la mort d’ANYA, ce dernier passant quelques mois chez le premier. On nous dit qu’ils ont aussi échangé des lettres depuis leur première rencontre à SUNNYDALE, pourquoi pas ? Mais cela me semble plus un artifice comique qu’autre chose. Bref, cette attaque, qui va déposséder BUFFY de nombre de ses armes va l’amener vraisemblablement au JAPON, repère de ces vampires nouvelle génération.
Le récit avance, mais pas de TWILIGHT à l’horizon. On est plutôt dans une mouvance comique, et c’est relativement frais. Pas exceptionnel néanmoins.
Les dessins, signés GEORGE JEANTY sont classiques de ce qu’on peut voir de lui sur cette série , c’est à dire tout à fait corrects. J’aime bien le parti prix de ce dessinateur, qui n’essaye pas toujours de coller aux visages des héros de la télé et qui privilégie le dessin au réalisme photographique. Là aussi, rien de bien surprenant, mais on est impatient s de connaître la suite.
Je pense que c’est la conclusion de cet arc qui déterminera la qualité des épisodes. En attendant, certains de choix de WHEDON sont surprenants. Tant mieux ; cela évite de se retrouver dans une routine.
Dernier grief : j’aimerais bien que DAWN arrête d’être le running gag de la série et qu’on s’occupe réellement de son cas !

et demi


HOWARD THE DUCK TPB

(Gerber / Winslade- Fabry)

STEVE GERBER revient aux commandes de son personnage fétiche à savoir HOWARD THE DUCK dans cette mini série datée de 2002.
Cela faisait longtemps que ce TPB me faisait de l’œil et la disparition du scénariste entraînant une vague de nostalgie en moi, je n’ai pas pu résister.
A noter que cette mini en six parties est publiée sous le label MAX de MARVEL, qui permettait aux auteurs d’aborder des sujets beaucoup plus « adultes » et de produire des scènes un peu plus trash, ce qui colle terriblement au sujet.
Car sur cette mini série, GERBER est véritablement très énervé. Il tape sur tout ce qui bouge, les BOY’S BAND, la TELE REALITE, les séries VERTIGO , DIEU et la religion.
Cela fait beaucoup. Peut être un peu trop.
Bon, taper sur la TELE REALITE , les BOYS BAND ou DIEU est un peu facile et sans grande inventivité, et c’est souvent une charge assez lourde, sans vraiment beaucoup de conviction ni de contrepoint, ce qui était généralement un des faits d’armes de la première série HOWARD. Sur cette mini série, GERBER ne dénonce pas, il critique ouvertement et se moque allégrement. C’est une nuance qui fait un peu tout e la différence. Mais STEVE GERBER restant STEVE GERBER, on a droit à des moments grandioses.
Par exemple, HOWARD est transformée en souris qui parle quasiment durant toute la mini série, je pense que le but initial était de le mettre délibérément en MICKEY, mais je crois que MARVEL a freiné des quatre fers là dessus, mais c’est très clair. GERBER va même pousser allègrement la ressemblance en parlant des petits neveux de HOWARD et de son oncle radin sur sa planète canard.
GERBER peut aussi se permettre toutes les allusions sexuelles possibles entre HOWARD et BEVERLY, qui sera maintes et maintes fois dénudée dans ces pages pour notre plus grand plaisir.
En fait, je pense que GERBER, qui a dû se restreindre quasiment toute sa vie, s’est totalement lâché dans cette série, et quelque fois il y réussit brillamment quand il ne tombe pas malheureusement dans la facilité.
GERBER après s’être moqué des travers les plus courants de la société va aussi tirer sur une ambulance, en dénonçant les travers des séries IMAGES, en particulier de celles qui utilisent des filles à grosse poitrine, le WITCHBLADE. Nous avons ici une SUZI PAZUZU qui est en possession de la DOUCHEBLADE qui a le pouvoir de faire augmenter exponentiellement sa poitrine tout en lui donnant des pouvoirs. On a aussi une version totalement déformée de IAN NOTTINGHAM et de son patron, qui veut devenir acquéreur de la DOUCHEBLADE et qui fait pour cela une cure d’hormones féminines (la DOUCHEBLADE ne pouvant être portée que par une femme). C’est facile et cela a déjà été fait maintes et maintes fois. En revanche, GERBER va se lancer dans quelque chose de plus audacieux, la critique ouverte des titres VERTIGO et de leurs personnages.
Un grand moment : lorsque HOWARD va rencontrer des personnages qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à ceux de la ligne de COMCIS VERTIGO, avec un SPIDER JERUSALEM rebaptisé SPLATTER GOMMORAH , un JOHNNY CONSTANTINE alcoolique et dépressif, ainsi qu’une famille d’ENDLESS rebaptisées THE INTERMINABLE et dirigée par un NEIL GAIMAN accro à la drogue. Je ne vous parle même pas de la parodie de PREACHER , dont la voix de dieu atterrit en OPRAH !
Tout ce petit monde est régenté par une version déformée d’ALAN MOORE avec peut être un GRANT MORRISON sous la forme de CAIN et ABEL de la mythologie.
GERBER se moquera même de sa propre création VERTIGO, NEVADA, qu’il a réalisé avec PHIL WINSLADE.
C’est osé et il fallait bien évidemment le faire, rentrer dans le lard de ces séries en relevant et en augmentant leurs défauts. La série se termine par une rencontre entre HOWARD et DIEU, comme un point final à toute cette aventure. C’est assez dérangeant, et honnêtement, je préfère peut être la première série de HOWARD, où le côté parodique était un petit peu moins forcé que là. GERBER est vraiment très énervé ici et adapte sa démarche à une époque plus cruelle que celle des années 70, et c’est un peu dommage, car la parodie prend totalement le pas sur son personnage et sur BEVERLY.
Les dessins , quand à eux, sont véritablement réussis, j’aime beaucoup le style de PHIL WINSLADE, dessinateur qu’on ne voit pas assez souvent, et sa version d’HOWARD fonctionne parfaitement, même si j’ai un peu plus de doutes avec sa version »MICKEY » qui se démarque trop de l’original.
A un moment, WINSLADE est remplacé par GLENN FABRY pour une prestation assez médiocre, comme quoi. Ses couvertures sont pourtant très bonnes, mais j’ai véritablement un problème avec la manière dont il gère les mouvements et l’action. C’est dommage, car graphiquement, ça coupe un peu la série en deux.
Ajoutez à cela le retour du DOCTEUR BONG et des pénis géants, et vous aurez compris que cette nouvelle version d’HOWARD est plus agressive que précédemment, et va beaucoup plus loin que la première série (même si je ne peux pas comparer par rapport aux magazines, que je n’ai jamais lu).
Peut être un tout petit peu trop dans la caricature et l’excès.
:et demi


UNCANNY X-MEN #496

(Brubaker / Choi / Oback)

Deuxième numéro après MESSIAH COMPLEX, dans le fameux arc DIVIDED WE STAND. Contrairement à ce que l’on peut croire, les X-MEN ne sont pas du tout dissous, ils sont juste séparés dans de longues vacances qui vont permettre au scénariste de faire le point. Pourquoi pas, lorsqu’on est dans une série comme celle ci, on peut se permettre de prendre du temps avec les personnages. On a donc trois histoires en parallèle : ANGEL perdu dans un SAN FRANCISCO des années 70 (on ne sait pas trop pourquoi ? ) ; EMMA et SCOTT en Terre Sauvage qui vont finalement partir à la recherche de WARREN et débarquer là bas, pour se rendre compte qu’une sorte d’énergie psychique fait régresser les gens de trente ans en les projetant dans les seventies (Il s’agirait d’une mystérieuse sorcière de la nouvelle Orléans et les CELESTES seraient dans le coup…) et LOGAN, PETER et KURT en RUSSIE !
Bon d’accord, il ne se passe vraiment pas grand chose dans ce numéro, mais on relève quand même quelques informations importantes. PETER parle de la disparition de KITTY (Hein, quoi ? ) . WHEDON et CASSADAY étant en retard pour livrer ASTONISHING X-MEN, il a été décidé que depuis MESSIAH COMPLEX , CAREY et BRUBAKER pouvaient faire comme si c’était déjà fini. Problème, l’absence de KITTY a été trop flagrante lors de ce crossover et BRUBAKER se voit donc obligé d’en parler, nous spoilant certainement la fin du run d’ASTONISHING !
KITTY disparaît donc à la suite de l’aventure spatiale des X-MEN, mais je ne peux me résoudre à penser cela, je suis persuadé qu’il s’agit d’autre chose, BRUBAKER ne pouvant pas se permettre de plomber ainsi la fin d’un run acclamé par tout le monde. Je crois qu’il y a plutôt anguille sous roche et que c’est une faille dans l’histoire qui va certainement être exploitée….
Ce serait trop facile sinon. On attend donc impatiemment le dernier numéro d’ASTO pour savoir réellement ce qui arrive à KITTY !
Petit détail intéressant, BRUBAKER nous montre enfin ce CELESTE égaré dans un parc de SAN FRANCISCO , faisant ainsi un clin d’œil au run ETERNALS de NEIL GAIMAN. Il va certainement se servir de l’énergie de ce dernier pour expliquer le retour aux pantalons pattes d’éléphant.
Les dessins, eux, sont toujours signés MIKE CHOI, qui livre ici une prestation bien meilleure que celle de son précédent épisode.
On sent tout de suite qu’il va être à l’aise avec le retour aux 70, et le soin qu’il apporte à son détail des visages est toujours le bienvenu. Evidemment, c’est assez classique et on ne tombe jamais de son fauteuil en regardant ses planches, mais c’est très lisible et térs agréable à regarder (quelques petites erreurs, un côté un peu trop lisse et statique parfois mais sinon c’est correct.).
En bref, un numéro asse peu intéressant, où il ne se passe pas grand chose, mais qui fait certainement la transition entre deux moments forts de l’arc.
Les discussions entre les héros sont bien et les références à l’univers MARVEL apportent un plus. Il va quand même falloir accélérer le rythme des évènements dans les épisodes futurs.
et demi


MARVEL HEROES VF 7
Contient
MIGHTY THOR #1
(Straczynski/ Coipel / Morales)

Premier épisode de la refonte de THOR, avec à la plume J.M. STRACZYNSKI, plutôt connu pour ses récits au ton intérieur et intimiste. Pourquoi pas sur THOR ? Cela vaut évidemment le coup d’œil car aux dessins , c’est le Français OLIVIER COIPEL , une des étoiles montantes de MARVEL.
Personnellement, le personnage de THOR ne m’a jamais vraiment attiré, ce n’est pas le personnage que j’apprécie le plus, et à part quelques morceaux de bravoure, je dois avouer qu’il m’ennuie un peu. Les deux artistes allaient-il réussir de rendre ce personnage plus intéressant à mes yeux ?
Je ne peux pas encore y répondre, pour la simple raison qu’il ne se passe strictement rien dans ce premier numéro. THOR revient après des pages de monologues et de discussions avec DON BLAKE, et puis c’est tout. C’est pas que c’est mauvais ni mal écrit, c’est juste que c’est très frustrant. Il y a quelques minutes, je venais de lire le numéro 1 de SHE-HULK volume 1. en 16 pages, on avait l’introduction d’une nouvelle héroïne, sa définition et le principe de la série. Ici , je dois vous avouer que l’on a strictement rien. On ne sait pas quel est le but, et on est carrément dans l’expectative. Après tout pourquoi pas, mais cela me gène quand c’est le premier numéro d’une série, je m’attendais à quelques chose de plus fort. Il faut avouer que cette idée d’épisodes qu’il faut empiler pour lire d’une seule traite au bout de cinq ou six ne rentre pas dans la catégorie des choses que je préfère, mais bon, il faut attendre. C’est en tout cas très joliment dessiné même si je trouve que le trait de COIPEL s’est complètement modifié par rapport à ses LEGION voire à ses AVENGERS, c’est un peu plus lisse et j’aime moins. Peut être est-ce dû à cette nouvelle mouvance d’encreurs et de coloristes qui uniformisent véritablement les traits des dessinateurs de la maison aux idées, je ne sais pas. Pas mal, mais vraiment très long et surtout sans aucune réponse. Mais on est typiquement dans le genre de récit qui m’agace au plus haut point, avec du recul néanmoins, c’est plutôt pas mal.


INCREDIBLE HULK #108

(Pak / Kirk/ Hanna)

En voilà un que ça fait plaisir de revoir dessiner, à savoir LEONARD KIRK. Son trait est très bon est surtout très efficace. Après, PAK a le même problème sur HULK que GAGE sur IRON MAN, à savoir, comment faire une série mensuelle alors que son personnage principal est occupé ailleurs. Ici, GREG PAK nous livre donc une sorte de parallèle entre MIEK, l’allié insectoïde de HULK et RICK JONES. Je ne suis pas vraiment très certain de la pertinence de cette comparaison. D’un côté, vous avez un camarade de combat qui traîne depuis quinze épisodes, et de l’autre , vous avez RICK JONES qui a tout vécu depuis quarante ans….
Ensuite, c’est plutôt bien ficelé, mais ce postulat de départ et le fait de placer les deux persos sur un même pied d’égalité me semble un peu tiré par les cheveux. On sent parfois un peu trop que PAK va trifouiller l’histoire de MIEK (qui est très simple) pour faire un parallèle avec celle de RICK, et ça m’a un peu sorti de ma lecture, transformant l ‘épisode en un exercice de style un peu trop technique.
En attendant, c’est LEONARD KIRK aux dessins et c’est un pur régal.


AVENGERS : THE INITIATIVE # 4
(Slott / Caselli )

Le scénariste DAN SLOTT continue à mettre en place son équipe comme il le désire, c’est à dire en prenant du temps cette fois ci. J’ai trouvé l’épisode un peu longuet, il ne se passe pas vraiment grand chose dans le développement des sub-plots, qui progressent très très peu. C’est évidemment à cause de WORLD WAR HULK, qui débarque en force, et on se retrouve donc avec une moitié d’épisode où nos héros vont transgresser les ordres pour intervenir. Ils se retrouvent donc à la fin face au géant de jade, pour un combat qui risque de leur être fatal. Les dialogues sont bons, et il est tout à fait normal d’avoir quelques fluctuations de rythme dans une série mensuelle.
En toute honnêteté, je dois avouer que les dessins de CASELLI progressent (il n’a pas de scènes de bataille cette fois ci, ce qui doit arranger les choses) et cela devient à peu prés lisible.


GAMMA CORPS #2

(Tieri / Ferreira / Florea)

En dépit d’un gros problème de rythme là aussi (tout l’épisode est une fois de plus consacré au recrutement des membres de l’équipe, ce qui fait que la moitié de la série est centrée sur le recrutement ), cette mini série est tout à fait agréable à lire. Quelques approximations néanmoins, mais c’est très lisible et très divertissant (comment le chef fait-il pour contacter aussi facilement HULK dans son vaisseau à la fin ? ). Le caractérisation des personnages et leurs motivations sont bien dépeintes et on, attend avec impatience la scène de bataille finale !
J’attends quand même un petit peu plus sur les prochains épisodes qu’une simple baston.



Au global, un bon, magazine qui après un départ un peu calamiteux retrouve des couleurs
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