Afficher un message
  #3  
Vieux 30/04/2010, 10h04
Avatar de Auteurroriste Zeph
Auteurroriste Zeph Auteurroriste Zeph est déconnecté
se radicalise
 
Date d'inscription: août 2006
Localisation: dans son univers fermé
Messages: 12 109
Auteurroriste Zeph change la caisse du Fauve
Et on entame le topic avec pour la première livrée, la pile de Mars.
Et ouais, je sais, je suis à la bourre.


Le Batman 697 clôt enfin le très long et laborieux arc de Daniel. Franchement, sur le scénar, je ne vois rien à sauver. Ennuyeux d'un bout à l'autre, ça se permet même d'avoir une conclusion (et au final un fil rouge) qui n'est que l'écho d'une autre mini. Enfin, le calvaire est fini. Pour ma part, je dis au revoir à ce titre.
Très loin de valoir ses 3 roupies par numéro. Et je ne parle pas de l'arc.


Batman and Robin continue son bonhomme de chemin. Ça reste du slip classique et ce numéro 10 ne dérogera pas. On entame la recherche de Bruce Wayne. Perso, je commence à me lasser, si c'est pour lire des trucs aussi classique, je ne vois pas bien l'intérêt de faire du Batman par Morrison. De plus, le plan du retour de Bruce Wayne commence déjà à me gaver, un arc dans cette série, une mini sur Bruce à travers les ages, une mini sur la recherche de Bruce à travers les ages, plus les épisodes de Batman par Momo à venir. Hum,ça commence à faire beaucoup tout ça. Reste sur ce numéro un jeu de piste qui se laisse suivre à défaut d'être vraiment intéressant/palpitant et le personnage d'Obéron qui a du potentiel.
2 cornes et demi sur 5.


On enchaine sur ma gourmandise perso, le Tales of TMNT. A 3 numéros de la fin, ça commence à sentir les adieux et ce #68 ne fait pas exception. Turtles beat the cancer. Rien que ça. Et bordel, je veux voir Dooney sur une série!!!
Meilleur que la soupe de tortue.


Le numéro 2 d'Orc Stain maintient toutes les promesses du premier. C'est toujours aussi beau, vraiment. L'histoire et l'univers développés sont toujours aussi prenant. Ce truc continue sur sa formidable lancée. Une série à suivre et à surveiller de trèèèès prés. Quelle classe monsieur Stokoe.
Une note de 4 pénis d'Orc sur 5 (ceux qui lisent sauront (et auront bon aussi).


Dans Chew #9, Tony continue son enquête sur cet étrange fruit au gout de poulet (véridique). Mais l'ombre du vampire rode. Cette série continue de me ravir numéro après numéro. C'est drôle, prenant, il y a même un cliff de taré (roh le gros bwahah quand même). Du fun, du twist, de l'action et encore du fun pour finir. Depuis le début, c'est un sans faute.
Ça vaut bien ses 4 ananas.


Et on finit les titres Image avec le dernier one shot Tank Girl en date, Dirty helmets. Autant le précédent ne m'avait pas franchement convaincu, que là, c'est passé tout seul. Très drôle, avec une histoire bien folle, des passages poétiques, et des révélations sur les jeunes années de recrue de la fille explosive de Martin. Au dessin, Dayglo assure vraiment très bien. Si je voulais chipoter, je dirais juste que ça manque de ces détails incongrus à la pelle qui faisait en partie la folie des trucs de Hewlett.
Je dirais 3 tanks en demi sur 5.


Après un cours d'histoire sur la vie de Tesla, Jeff Smith reprends plus ou moins le cours de son histoire dans le numéro 7 de RASL. On y découvre ce qui est arrivé dans le passé ainsi que la véritable identité des poursuivants de Robert. Toujours aussi lent dans son rythme, mais foutrement bien ficelé et bien foutu, c'est prenant d'un bout à l'autre. Vivement la suite.
4 Picassos volés sur 5.

Et aller hop, on entame la pile du fidèle.


Le début de ce numéro 3 de Joe the barbarian se passe intégralement dans le monde parallèle. Du coup, on a un début de sentiment d'immersion. Pour un peu, on y croirait presque. Seulement, Morrison recommence les aller/retour réalité/hallucination et recasse le truc. je n'arrive pas à y croire une seconde et ce n'est pas ce cliff plutôt léger qui va m'y pousser. Trois numéro pour en arriver là, c'est un peu beaucoup.
Allez, une salve d'honneur au bazooka pour le taf de Murphy, toujours impeccable.
Un fumigène, à peine, pour Morrison.


Carey continue de tenir le bon bout sur son Unwritten. Vraiment, depuis le début c'est d'un très bon niveau, et ce numéro 11 ne dément pas. Même le cliff de fou du précédent numéro arrive à trouver une conclusion logique et bien vue. Non, vraiment, autant Carey est à chier sur ses X-Men, que là, je lui déroule le tapis d'honneur. Si il continue à ce rythme, Unwritten deviendra une référence du genre. Et master, il y a des nazis, je répète, il y a des nazis. Et les pages avec le Jud Suss sont juste de la folie.
Une bonne note de 4 SS et un demi pas de l'oie.


Milligan tiens mois après mois toujours autant la forme. Ce Greek Street #9 le prouve encore une fois. La toile se resserre autour d'Eddie, Sandy et Dedalus et mène le tout vers une fin de numéro de folie. Sans oublier l'habituelle magnifique page des Chorus Girl et une guerre qui démarre sauvagement.
Milligan est grand.
Amen.


Sweet Tooth continue de me ravir chaque mois. Le passé de Shepperd nous est encore un peu plus dévoilé, pendant que le petit rencontre enfin le docteur Singh. Est-ce ce côté la route qui me plait autant? En tout cas, c'est toujours aussi bien foutu et efficace, avec des moments tristes et de la tension. Même si sur ce numéro, on voit quand même venir le cliff de loin.
3 cornes et demi sur 5.


Et on finit par l'habituel Hellblazer, dont je ne peux cesser de chanter mon amour pour ce run de Milligan. Ici, il nous ressort les punks, Sid Vicious et les blousons de cuirs. Et les conservateurs aussi. Retour à la fibre politique de la série. Ça fait un bien fou. Surtout quand c'est dessiné par un Bisley, qui décidément sur cette série, nous livre sa meilleure production depuis un bout.
Ici pas de note, c'est au delà de ça.

Voilà, fin de la pile. Une plutôt bonne encore une fois. Batman disparaissant le mois prochain, elle devrait encore gagner en qualité.
__________________
" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman
Réponse avec citation