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Vieux 28/04/2008, 01h44
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Résumé rédigé par NIGLO



STRANGE N°210
Lug, juin 1987.



LA DIVISION ALPHA : Histoire courte ! (22 pages)
(Short Story !, in Alpha Flight #32, mars 1986)

Scénario : Bill Mantlo.
Dessin : John Bogdanove.
Encrage : Gerry Talaoc.
Couverture : Mike Mignola.

Résumé :

Heather McNeil décide de reprendre l’ancien costume de son défunt mari et commence à s’entraîner, sous le regard inquiet de Puck. On en apprend davantage sur les origines de ce dernier, en particulier que son état physique n’a rien de naturel…


Commentaire :

Bill Mantlo continue sa reprise en main de la série, en apportant ici des changements majeurs à deux des piliers de l’équipe.

Après la mort de Guardian, et après le deuil de rigueur du personnage, Heather McNeil a occupé une place inattendue et originale au sein de l’équipe. Bien que sans le moindre pouvoir ni la moindre expérience, c’est elle qui a réussi à maintenir un semblant de cohésion à la Division Alpha. Même si à l’époque de Byrne l’équipe n’en est pas vraiment une, chacun menant ses aventures de son côté et ne se réunissant à contre-cœur que pour affronter quelque menace majeure, Heather est néanmoins devenue le liant entre ces diverses personnalités, et en quelque sorte la seule héritière légitime de Guardian et de son rêve.

On revient ici à une situation plus traditionnelle (ce qui, Mantlo ou pas, aurait probablement fini par se produire) lorsque Heather décide de sauter le pas et de devenir une super-héroïne à part entière. A ceux qui s’étonneraient de la voir revêtir le costume dans lequel son mari est mort, la jeune femme offre une réponse qui a en outre le mérite de fixer ses ambitions dans son nouveau rôle : « Ce n’est pas son costume qui l’a tué… Mais son manque de combativité ! (…) Puck, donne-moi la hargne, la volonté de combattre qui manquaient à Mac ! Apprends-moi à survivre ! Fais de moi une guerrière ! ».


Bien évidemment, sa première séance d’entraînement manque de peu de tourner à la catastrophe. La pauvre perd ses lunettes et, myope comme une taupe, est à deux doigts de se faire ratatiner par l’équipement de la salle de combat nouvellement installée par Madison Jeffries ! Mais ce qui lui manque en qualités physiques et en expérience, elle le compense par son intelligence et son sang froid. La scène est classique mais permet à Bill Mantlo de cerner précisément la situation nouvelle de son personnage.

On remarquera au passage que ce sont Roger Bochs et Madison Jeffries qui ont adapté l’ancien costume de Guardian pour Heather. Le scénariste renforce ainsi la position de ces deux personnages au sein de l’équipe, ce qu’il n’a cessé de faire depuis sa reprise en main de la série.

L’autre moitié de l’épisode est consacrée à Puck, dont Bill Mantlo décide de modifier sensiblement les origines. Dans Alpha Flight #5 (décembre 1983, trad. in Strange n°184, avril 1985), on apprenait que le personnage souffrait d’achondroplasie, une déficience de croissance des os longs. Mantlo décide de ne pas en tenir compte et donne une origine mystique à Puck. On découvre ainsi qu’il mesure près de deux mètres et qu’il est né en 1914 ! Aventurier baroudeur, il se rendit en 1939 à Bagdad pour s’emparer d’un trésor : le Sabre Noir. Pour son malheur, il découvrit que le sabre en question servait de prison mystique à un sorcier maléfique se faisant appeler l’Ombre (Razer en vo). Incapable de le vaincre sur le plan physique, Puck n’eut d’autre solution que de l’emprisonner dans son propre corps. L’opération lui coûta une partie de son âme, et son corps rétrécit en proportion (le lien entre les deux évènements n’est pas très clair, mais Mantlo ne s’embarrasse pas d’explications).


La Division Alpha va donc découvrir les origines de Puck au moment où celui-ci, souffrant de crises de douleur de plus en plus aiguës, va malencontreusement relâcher l’Ombre. Après un bref affrontement contre la Division Alpha, l’Ombre va assez vite retrouver sa prison vivante. Le personnage de l’Ombre n’a en lui-même aucun intérêt. On n’est même pas vraiment sûr de comprendre pourquoi il s’attaque à la Division Alpha, si ce n’est qu’il semble vouloir empêcher ses compagnons de venir en aide à Puck. C’est un peu léger.

Cette origine mystique au nanisme de Puck rend le personnage plus tragique. La douleur qu’il ressent constamment et son état physique sont le prix à payer pour empêcher l’Ombre de corrompre le reste de l’humanité. Seule consolation : le phénomène l’empêche visiblement de vieillir.


Censure :

Pas de coupures dans cet épisode, mais un panel a été sensiblement retouché.

Page 12, panel 2 :




L’ARAIGNEE : Les Règles du Jeu ! (10 pages)
(The Rules of the Game !, in Amazing Spider-Man #277, juin 1986)

Scénario : Tom De Falco.
Dessin & encrage : Ron Frenz.
Couverture : Charles Vess.

Résumé :

Peter Parker retrouve Matt Murdock, en piteux état, dans un dispensaire. Il se rend ensuite chez le Caïd, responsable de la situation dans laquelle se trouve Murdock, pour lui demander des comptes.


Commentaire :

Un demi-épisode lié aux évènements se déroulant dans l’arc Born again de Frank Miller et David Mazzucchelli. C’est la première rencontre entre Parker et Murdock depuis The Death of Jean DeWolff (in Spectacular Spider-Man #107 à 110, octobre 1985 à janvier 1986, trad. in Nova n°103 à 106, août à novembre 1986). Mais cette fois, les rôles sont inversés. Alors que dans le premier cas l’Araignée perdait tout contrôle suite au meurtre de Jean DeWolff et à la révélation de l’identité du Rédempteur, tandis que Daredevil gardait son sang-froid et venait en aide au Tisseur, cette fois c’est Daredevil qui a sombré dans la folie. Et l’Araignée est bien en peine de lui apporter la moindre aide.

Son premier réflexe est de se rendre chez le Caïd pour lui demander des explications. Il n’en aura aucune. Et il devra très vite réaliser qu’il n’a aucun moyen de pression sur son adversaire.


Depuis Frank Miller, le personnage du Caïd a bien changé. L’ancien adversaire obèse de l’Araignée s’est transformé en roi de la pègre intouchable, en tous cas en se cantonnant aux méthodes utilisées par l’Araignée. « Je ne suis qu’un gentil tisseur de toile (…) C’est pour cela que je poursuis des vilains pittoresques. » Comme lorsqu’il s’est trouvé face au Rédempteur, l’Araignée s’avère être totalement dépassé lorsqu’il s’agit d’affronter un adversaire tel que le Caïd. Les deux personnages n’évoluent plus dans le même monde ni dans la même catégorie. Tout juste l’Araignée obtiendra-t-il une petite victoire compensatoire au terme de leur rencontre en entoilant le Caïd sur son siège. Dérisoire, mais très irritant pour un personnage tel que le Caïd de se retrouver dans une situation aussi ridicule…

Il n’en reste pas moins que l’Araignée s’avère au final incapable d’offrir la moindre aide, ou même le moindre réconfort, à Daredevil. Après Peter David, Tom DeFalco confirme que le fossé entre les deux personnages est devenu désormais infranchissable.


L’ARAIGNEE : Le Cri du Wendigo (12 pages)
(Cry of the Wendigo, in Amazing Spider-Man #277, juin 1986)

Scénario, dessin & encrage : Charles Vess.

Résumé :

En pleine tempête de neige, l’Araignée empêche le kidnapping d’une petite fille, aidé en cela sans qu’il le sache par… le Wendigo ?


Commentaire :

Voilà un court épisode qui, malgré son intrigue banale, ne manque pas d’intérêt. Ce pourrait être une histoire bâclée de kidnapping raté, mais Charles Vess ajoute à son récit une touche de fantastique qui lui donne un ton assez original et particulier. Suggéré dans un premier temps à travers le personnage de la petite fille à laquelle l’Araignée vient en aide, l’élément surnaturel devient tangible lorsque le Wendigo des contes que la petite fille imagine réel fait son apparition dans les dernières pages du récit et apporte son aide à l’Araignée (sans que ce dernier s’en rende compte d’ailleurs).

Mais l’ambiance doit surtout beaucoup à la mise en scène de Charles Vess. Toute l’action se déroule pendant un blizzard, et l’artiste réalise une douzaines de planches assez superbes. Dans des décors glacés, constamment balayés par le vent, le New York où évolue d’ordinaire le héros devient progressivement irréel, les buildings habituels s’effaçant sous la neige, si bien que lorsque le Wendigo fait son apparition, ne reste plus comme unique décor qu’un tronc d’arbre mort et quelques ombres floues.


Au moment de la publication de cet épisode, Charles Vess a déjà réalisé quelques récits pour Marvel, mais plutôt dans les pages d’Epic, ou sur le versant le plus fantasy du Marvel Universe (un récit mettant en scène le Dr. Strange dans Marvel Fanfare, deux histoires asgardiennes dans Marvel Fanfare puis le graphic novel The Raven Banner, tous trois inédits). Le trouver aux commandes d’une aventure de l’Araignée est à priori une surprise, mais le fait est qu’il a su adapter l’univers du personnage à son propre style. Il fera encore mieux quelques années plus tard avec le graphic novel Spirits of the Earth (1990, trad. in Esprits de la Terre, Top BD n°23, 1991).




LES DEFENSEURS : Renouveau (21 pages)
(Renewal !, in Defenders #101, novembre 1981)

Scénario : J.M. DeMatteis.
Dessin : Don Perlin.
Encrage : Joe Sinnott.
Couverture : Al Milgrom.

Résumé :

Après leur victoire contre Satan, les Défenseurs reprennent le cours de leur vie, chacun à sa manière.


Commentaire :

Après avoir réuni la plupart des Défenseurs historiques à l’occasion du 100ème numéro de la série, J.M. DeMatteis profite de cet épisode de transition pour faire le point sur la situation. Pour l’occasion, les violons sont de rigueur…

Dans le cas de Hulk, Namor et Faucon de Nuit, le cas est rapidement réglé : chacun retourne à ses occupations (mais l’on reverra Kyle Richmond très vite dans ces pages. Très très vite…).

Hellcat, Valkyrie et la Gargouille se rendent à l’hôpital où se trouve Dolly, la gouvernante d’Hellcat, blessée accidentellement par la Gargouille. Tous les trois vont se retrouver dans la section de l’hôpital réservée aux enfants malades. C’est là que Hellcat, très dépressive ces derniers temps, retrouve l’espoir lorsqu’une petite cancéreuse vient lui remonter le moral. « Je sais que le monde est un endroit magique, et quand on le sait, rien de mal ne peut vous arriver. Tant qu’on est gentil avec tout le monde. » Merci de verser une petite larme avant de tourner la page.


De son côté, la Gargouille, au faciès monstrueux, aura la joie de se faire accepter tel qu’il est par les enfants. Décidément, après l’instauration de l’enfer sur Terre dans les épisodes précédents, J.M. DeMatteis est bien décidé ici à montrer à quel point le monde est un endroit magnifique peuplé de gens merveilleux. On comprend son point de vue, mais le résultat verse à ce point dans le mélo facile qu’il est difficile de ne pas ricaner à la lecture de ces pages.

On continue dans le même registre avec le Surfeur d’Argent, qui conduit le Dr. Strange et Cléa dans ce qu’il considère être le plus bel endroit du monde, un village au cœur de l’Afrique dont les habitants, braves gens aux mœurs simples et aux croyances ancestrales, vont faire découvrir à Strange et Cléa une magie qui leur est inconnue et remplir leur cœur d’allégresse. « Oui, le mal existe… Mais il n’est que poussière sur le miroir ! Il n’y a qu’à souffler pour retrouver la pureté originelle du monde. » Youkaïdi Youkaïda.

De son côté enfin, l’Exorciste croise le chemin d’un vieux hippie junkie, qui tente de retrouver par la drogue le souvenir d’une époque définitivement révolue. A travers lui, l’Exorciste va prendre conscience de sa propre humanité, qu’il a inconsciemment essayé d’étouffer pour mener à bien sa mission. L’épisode s’achève lorsque tous les Défenseurs se retrouvent devant le manoir du Dr. Strange, à cinq heures du matin, où ils vont partager ensemble ce sentiment de plénitude que leur a apporté les expériences qu’ils viennent de vivre. Dans le genre sirupeux, on peut difficilement imaginer pire que cet épisode…


A noter :

Cet épisode avait déjà été traduit dans Les Dents du Diable, Captain America n°3, Arédit, avril 1985.


Censure :

Pas de coupures, mais deux panels ont été sensiblement retouchés.

Page 5, panel 2, deux des démons entourant Satan ont disparu.




Tout aussi ridicule, page 19, panel 4, la drogue qu’offre Sunshine à l’Exorciste, véritable incitation à la consommation de stupéfiants, a été effacée. Dieu merci, Lug veillait à ce que ses jeunes lecteurs ne puissent pas être tentés par de telles pratiques…






DAREDEVIL : Paria ! (19 pages sur 22)
(Pariah !, in Daredevil #229, avril 1986)

Scénario : Frank Miller.
Dessin & encrage : David Mazzucchelli.
Couverture : David Mazzucchelli.

Résumé :

Matt Murdock n’en finit pas de sombrer. Errant dans les rues, il est poignardé par Turk qui ne le reconnaît même pas. Pendant ce temps, Karen Page, toujours poursuivie par les hommes de main du Caïd, cherche par tous les moyens à regagner les Etats-Unis.


Commentaire :

La longue descente aux enfers de Matt Murdock se poursuit. Devenu un clochard, dormant au milieu des détritus dans des allées sordides, il sombre petit à petit dans la démence.

Dans la longue scène d’introduction, durant laquelle Matt se souvient de l’accident qui lui a coûté la vue et de l’hospitalisation qui a suivi, Frank Miller introduit un souvenir qui n’avait jamais été évoqué jusqu’à présent : l’image et la voix d’une femme se penchant sur lui, et le toucher d’une croix en or.

Lors de son premier run, Frank Miller était longuement revenu sur les origines de Daredevil, introduisant notamment des personnages essentiels de son passé : Elektra et Stick. Un personnage n’a quasiment jamais été évoqué depuis les débuts de la série : celui de la mère de Matt Murdock, morte plusieurs années avant que celui-ci n’acquière ses super-pouvoirs. Un fait jamais remis en question, jusqu’à aujourd’hui.

C’est cette image maternelle, mais également religieuse, qu’invoque Frank Miller dans ces premières pages. On la retrouvera à la toute fin du récit, lorsqu’apparaît cette énigmatique religieuse (elle appelle Matt par son prénom) qui va prendre dans ses bras un Matt Murdock à bout de force. Une planche magnifique, s’inspirant délibérément de l’iconographie catholique, plus précisément de la pietà, cette image de la Vierge enserrant le corps du Christ descendu de la Croix. Il ne le sait pas encore, mais le calvaire de Matt Murdock vient de s’achever.


La situation dans laquelle se trouve Karen Page au même moment n’est guère plus enviable. Poursuivie par des tueurs, réduite à voler son argent à un mendiant, elle achètera son billet de retour vers les Etats-Unis avec la seule chose qu’il lui reste encore : son corps. Bien évidemment, toutes les allusions à sa carrière d’actrice de porno ou au fait qu’elle soit une junkie ont été scrupuleusement effacées par Lug.

Des trois inséparables amis des débuts, Foggy Nelson est le seul à ne pas avoir sombré. Lui et Glorianna O’Breen essaient tant bien que mal de mener une vie normale, malgré la folie et la violence qui les entourent. Après une première scène durant laquelle Glorianna est agressée en pleine rue, Frank Miller les fait réapparaître dans de petites scènes anodines, moments de la vie de tous les jours qui les voit se rapprocher progressivement l’un de l’autre. Lui s’est séparé de son épouse avec pertes et fracas, elle sort d’une relation ne menant nulle part avec Matt. Dans ces conditions, rien de surprenant à les retrouver ensemble. Alors que le chaos se développe autour d’eux, ils constituent au sein du récit une sorte d’îlot de normalité.


Quant à Ben Urich, on le retrouve à nouveau dans le rôle qui lui convient le mieux, celui de l’archétype du héros de polar. Il poursuit son enquête sur Nick Manolis, le flic qui a menti et fait condamner Matt Murdock pour sauver son fils. Ironie du sort, suite à des complications post-opératoires, le gamin ne survivra pas. Urich lui, à force de mettre son nez dans les affaires des autres, se retrouve une nouvelle fois en fâcheuse posture et se fait briser les doigts, avant de voir Manolis se faire massacrer sous ses yeux, histoire que le message envoyé par le Caïd ne souffre d’aucune ambiguïté (encore une scène censurée par Lug).


Censure :

Une fois encore, cet épisode a subi de nombreuses coupes. En particulier les passages dans lesquels Karen Page apparaît.

Page 8 :


Page 11, panels 3 à 6 :


Page 12, panels 1 & 2 :


Page 16, panels 2 à 6 :


Page 19, panel 3 :


Page 20, panel 3 :

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