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Vieux 26/01/2017, 19h15
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MARVEL

Catégorie « Excellent »

Civil war II aftermath : the oath 1

Genre : Steve Rogers président !

Après les évènements assez…chaotiques de la mini-série Civil war II, mémorable ratage en matière de crossover, un nouveau statu quo se met en place dans l’univers Marvel.
Issu à la fois de ce qui s’est passé dans Civil war II mais aussi énormément des derniers numéros de Steve Rogers : Captain America, ce one shot a le mérite de résumer les grandes lignes des évènements de ce titre ainsi que du crossover de manière simple, épargnant la lecture de Civil war II aux bienheureux qui y’ont échappé !

Titre indispensable aux lecteurs du titre Steve Rogers : Captain America, dont il constitue un point d’orgue, The oath est également et évidemment la première marche vers le crossover d’importance suivant, Secret empire.
J’excepte bien Inhumans vs X men et Monsters unleashed, en cours de parution à l’heure où j’écris ces lignes.

Ce numéro passionnant est également l’occasion pour Spencer d’offrir le point de vue de Steve Rogers sur la situation actuelle de l’univers Marvel, menacé par une invasion chitauri imminente et bien sûr, par l’Hydra du Red skull dont les troupes remportent un succès médiatique en Sokovie.
A situation exceptionnelle, moyens exceptionnels : Steve change de statut et se voit confier des pouvoirs considérables dont il entend bien tirer parti pour sauver l’Amérique.
The oath est essentiellement composé de flashbacks offrant également son point de vue sur l’action des belligérants du conflit achevé, sur les super-héros et leurs actions, ce qui fait la grandeur de l’Amérique et la défiance désormais manifeste de l’homme de la rue vis-à-vis des êtres à super pouvoirs..
On ne peut s’empêcher, à la lecture de son discours, de penser à un président récemment élu et c’est assez différent de ce qu’on connaît du personnage de fiction et de ses convictions, Spencer en profitant pour lâcher une bombe qui permet de laisser entrevoir la façon dont le statu quo actuel va prendre fin pour le personnage.
Paradoxalement, Obama est encore en fonctions.

Graphiquement, les différents dessinateurs livrent une copie très statique mais d’une grande propreté, mettant très bien en scène ce numéro bavard d’un Spencer qui semble habité par son intrigue.
On relève également les nombreux hommages au passé de Steve habilement utilisés, comme son lit de mort pendant Civil war ou encore sa prestation de serment à la manière de What if volume 1 n°26, « What if Captain America were elected president ? ».
Ce numéro est également l’occasion d evérifier ce qui a changé ou non depuis Civil war premier du nom et force est de constater que Secret wars 2015 n’était pas un pur retcon tant des pans entiers de l’Histoire sont restés inchangés (Civil war, The initiative, Secret invasion et bien d’autres sont évoqués et n’ont pas été effacés par les évènements de secret wars comme on aurait pu le craindre)

Si le futur crossover est de cette qualité, on tient un truc du niveau d’un Civil war I du point de vue de la qualité de la réflexion politique, un titre simple mais passionnant, peut-être même moins caricatural que son ancêtre.

Scénario : 17/20
Dialogues : 17/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 17/20




Steve Rogers : Captain America 10

Genre : America first !

Numéro à lire avant Civil war II the oath, Steve Rogers : Captain America 10 explique comment on en est arrivé à cette situation, explorant les facteurs “sénat” et « SHIELD » de l’équation.

Les USA de Marvel se ferment de plus en plus aux autres dans leur lutte contre le terrorisme d’Hydra et le futur débarquement des Chitauris et des clivages dans la réponse à apporter commencent à apparaître entre Captain America et Captain Marvel, pourtant tous deux partisans d’une réponse sécuritaire.

On se régale toujours autant à lire l’intrigue de Spencer, qui a décidément tout compris à la façon d’écrire le personnage et son univers.
Toujours le même bémol pour les dessinateurs, aux prestations inégales selon les planches et la colorisation.

Scénario : 17/20
Dialogues : 17/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 17/20




Catégorie « Très bon »


Doctor Strange 16


Genre : Le doc vs Dormammu, 7857ème round

Il fallait bien que le plus grand et le plus notable des ennemis de Strange revienne !
Dormammu, graphiquement impressionnant, semble n’avoir rien perdu de sa puissance, malgré les récents évènements. L’occasion pour Aaron de nous offrir un flashback retcon léger de sa première rencontre avec Strange dans une ambiance très « l’exorciste ».
Aaron livre une copie quasi parfaite dans son utilisation du personnage, montrant très bien son arrogance, sa puissance et l’aspect inquiétant et inhumain qu’il dégage face à un docteur Strange au bout du rouleau.
Pour autant, ce numéro souffre d’une résolution qui semble facile et dont on espère que le scénariste prendra le temps d’expliquer.
J’ai également tiqué sur la façon dont le scénariste écrit ses rapports avec Shuma-Gorath et sa façon d’en parler mais aussi et surtout sur la nature de démon que lui prête l’ancien.
Dormammu est justement inquiétant car ce n’est pas une créature démoniaque mais un être de pure magie que l’ambition a corrompue.

Ce numéro constitue tout de même un superbe final qui fait honneur aux personnages emblématiques utilisés.
Le cliffhanger n’est pas folichon mais on peut espérer que le scénariste nous étonne.

Scénario : 16/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 16/20



Catégorie « Bon »

The Punisher 8

Genre : Pupu à la ferme


Pupu se remet de ses récentes aventures auprès d’une vieille ermite veuve d’un militaire, tandis que ses ennemis retrouvent sa trace...

Cloonan continue de dérouler le fil rouge de son intrigue en faisant rencontrer à Frank des personnages à l’histoire proche de la sienne.
On suit ce titre comme un road movie sanglant et bien écrit, la scénariste connaissant bien les rouages du personnage et étant épaulée par un nouveau dessinateur efficace dans sa narration, à défaut de pouvoir soutenir la comparaison avec son prédécesseur.
Ce volume du Punisher gagnerait, je pense, à être lu en TPB car il est un peu répétitif et lent en singles.

Scénario : 14/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 14/20



Catégorie « Sympa »

The totally awesome Hulk 15

Genre : Asian americans assemble !

Pak continue sur sa lancée et fait convoquer Amadeus Cho par le leader des agents d’Atlas.
Participant à un spectacle de charité visant à promouvoir le don de moelle osseuse avec d’autres super-héros d’origine asiatique comme Shang Chi, Silk ou encore Miss Marvel, c’est l’occasion pour lui de discuter avec des personnes ayant un vécu similaire au sien et de manger un barbecue coréen entre deux attaques d’E.T…

Premier volet peu convaincant d’une aventure en équipe, ce numéro 15 confirme la faiblesse de la qualité d’écriture de Greg Pak sur ce volume de Hulk, privilégiant un ton léger avec peu d’enjeux et se concentrant depuis 3 numéros sur l’origine ethnique d’Amadeus pour un résultat assez creux et un peu inutile.
Une équipe temporaire d’américains asiatiques ? Et ?
Ce qui n’était qu’un détail pas approfondi dans les deux numéros précédents semble donc ici le cœur de l’intrigue et on se demande bien où le scénariste veut aller, tant il ne se passe pas grand-chose dans ce numéro certes divertissant.
Pak ne cesse de décevoir sur ce run, la plus mauvaise utilisation de son personnage fétiche qu’il ait faite, celui-ci semblant de plus en plus écrit pour de jeunes lecteurs.

Scénario : 12/20
Dialogues : 15/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 12/20


Dernière modification par Man-Thing ; 02/02/2017 à 19h16.
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