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Superman et Batman (beaucoup), Wonder Woman (un peu) et ... Harley Quinn ! (un tout petit peu), le pli est pris. Effectivement un abordage de l'univers DC par le prisme de l'actualité ciné du moment, confirmé par une présence prédominante des artworks et accessoires liés aux films. Pourquoi pas, sauf lorsque la Suicide Squad est quasiment réduite à Harley donc, et que la partie Justice League n'en profite pas pour nous présenter plus profondément ses équipiers moins emblématiques.
Comme lu plus haut, c'est vraiment axé personnages, les planches de bd ne sont donc pas vraiment contextualisées : dessinateur, année, et titre de l'épisode, sont indiqués sans plus de précisions. Hors la frise chronologique, et quelques notes d'entrée (sur la JSA d'origine par exemple), on n'est pas là pour l'Histoire du comics, mais bien pour (re)découvrir les différentes adaptations de nos icônes à travers le temps. Les Forever People de Kirby ne sont donc là que parce que Superman flotte dans un coin. Idem pour le Swamp Thing de Wrightson, qui se "frite" avec l'homme chauve-souris ...
Pour les autres héros et vilains, c'est par ailleurs, en exagérant à peine, deux-trois planches tout au plus pour chacun. Fourre-tout proposé en fin d'expo, sous le prétexte de "Justice League".
Pour ma part, vieux lecteur (et tout autant cinéphage), pas de coup de cœur pour cette exposition. Pas de réelle découverte ni d'ébahissement, contrairement à celle sur Marvel.
A noter une très belle présence générale de Neal Adams. Et le plaisir de retrouver au détour d'un mur, Berni Wrightson ou Gil Kane. Mais là c'est pur subjectif.
Et au vu de la faible fréquentation de ce samedi après-midi de la mi-mai, et du public particulièrement jeune et familial (contrairement à ce qu'annoncé dans l'article de Comics Box), on peut penser que l'orientation choisie est en concordance. A moins que ce ne soit l'inverse ...
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