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Vieux 23/09/2008, 11h18
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
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Crit.Doop 79: DU LOURD ! Final Crisis, comic book tatoo,wolverine,neverwhere,criminal

Critiques Doopiennes semaine 79

CRIMINAL TOME 3 : THE DEAD AND THE DYING


(Brubaker / Phillips)

J’avais découvert CRIMINAL avec les publications Françaises chez DELCOURT, mais au vu du prix, je me suis dit que c’était quand même plus rentable de le suivre en TPB VO, voici donc ma critique du troisième volume de cette série (qui contient les trois premiers épisodes de CRIMINAL volume 2) qui m’avait vraiment enchanté sur ses deux premiers arcs.
Aucun problème, c’est toujours aussi bon.
Après avoir lu SLEEPER que j’avais trouvé un peu en dessous, je me demandais bien ce que ce nouveau format allait pouvoir donner, car après un premier volume de deux arcs, BRU et PHILLIPS ont relancé la série avec un nouveau numéro 1 et un nouveau concept.
Ils ont en effet décidé de faire une succession d’épisodes solo d’une trentaine de pages chacun mais en gardant un ton (les films noirs et les romans de cette époque, avec un côté très FRANK MILLER et SIN CITY , mais beaucoup moins poussé dans l’exagération et bien mieux écrit.) , une unité de temps et de lieu (les années 70 et la ville) et surtout un lien entre les personnages, qui naviguent d’une série à l’autre sans que cela gêne la compréhension. On pourrait s’attendre simplement à un simple gimmick ou à des clins d’œils pour les lecteurs, mais ce fil rouge entre les personnages est beaucoup moins superficiel que ce que l’on peut penser.
En effet, si les trois épisodes nous proposent les trois histoires différentes (un boxeur qui veut en finir avec l’ombre de son père, ancien gangster et du gang qui l’emploie, un soldat du VIETNAM qui essaye désespérément de revenir au sein d’une société qui n’a pas changé et qui se retrouve confronté à l’horreur de la guerre et une jeune fille un peu paumée qui va se servir de ses charmes pour réussir) il y a une trame centrale et une progression dans le récit. En effet, la jeune fille de l’épisode 3 est un acteur principal des deux premiers. Elle meurt au milieu de l’épisode 1, et forcément , cela a une influence sur ce qu’on va lire après car le lecteur sait qu’elle va mourir. L’épisode 2, tout étant centré sur le soldat nous livre le pourquoi de son meurtre et pave la voie pour l’épisode trois, où forcément, l’empathie est maximale.
Le tour de force scénaristique, même s’il a déjà été utilisé des centaines de fois par d’autres auteurs est quand même plutôt impressionnant de maîtrise et de précision. Si en plus on aime le genre de la série, c’est une réussite parfaite. D’ailleurs, les romans noirs des années 50 ne sont pas foncièrement le genre que je préfère et j’ai tendance à plus préférer les héros en collant que les gangsters dépressifs et torturés.
Bref, CRIMINAL est vraiment devenue en quelques épisodes une série phare, qui me semble vraiment au dessus du panier. Maintenant, reste à savoir si BRUBAKER va éviter l’écueil qui a coulé MILLER et SIN CITY à mes yeux, à savoir se renouveler et proposer des histoires toujours aussi intéressantes et développées.
Les dessins de SEAN PHILIPS, sont quant à eux parfaitement complémentaires avec l’ambiance de BRUBAKER, et bien meilleurs que ce que j’avais pu voir de lui sur les 7 PSYCHOPATHES. La mise en couleurs est elle aussi parfaite et donc ce volume trois de CRIMINAL est d’une énorme qualité.
Le seul petit reproche qu’on peut faire, c’est que le TPB ne contient pas le matériel bonus de singles, il ne nous donne que les histoires principales de BRU et PHILIPS, et pas les textes de STEVE GRANT ou autres qui ne seront donc disponibles que dans les singles.
CRIMINAL réussit donc le tour de force de nous livrer trois volumes d’une qualité impressionnante ; que je conseille à tout le monde.
Même si vous avez tendance à préférer le lycra jaune aux impers poisseux et les rafales optiques aux pistolets de petit calibre, tentez l’expérience CRIMINAL, je peux vous garantir que vous ne serez pas déçu.

Histoire :
Dessins :







FINAL CRISIS 3


(Morrison-J.G. Jones)

Avec un peu de retard, la critique de ce troisième volume de FINAL CRISIS ; l’événement qui va mettre fin à toutes les crises DC , avant BLACKEST NIGHT dans trois mois ……………

Bref, autant le dire tout de suite, ce troisième numéro est extrêmement décevant.
C’est vraiment le boxon dans cette histoire ou les allusions, les personnages et les situations se multiplient sans aucun lien apparent. J’ai d’autant plus de ressentiment car j’avais vraiment bien aimé les deux premiers numéros, mais trop c’est trop. On peut comprendre que les intrigues soient obscures dans le premier voire le deuxième numéro, mais là, on arrive quasiment à la moitié de la mini série et rien ne s’est mis en place. En fait, le premier numéro dure trois numéros, et c’est très long à la longue.
Comment vous résumer ça, tellement il y a des choses qui pour le moment n’ont pas de rapport entre elles sinon JACK KIRBY et ses NEW GODS ? (Je remercie encore une fois SCARLETNEEDLE au passage pour ses longs résumés et commentaires qui apportent de la valeur ajoutée à FINAL CRISIS ). Ben apparemment DARKSEID a tué des NEW GODS dans une mini précédente , amis pas vraiment tout à fait, il s’est réincarné en humain et lâche l’équation d’anti-vie, un concept assez obscur qui traîne depuis trente ans. Le monde est vraisemblablement transformé et les héros sont transformés en des versions sado maso, arborant tous des costumes telle LA CRAMPE dans PULP FICTION. Ah oui, y’a aussi les FLASH qui courent dans le temps après la balle qui a tué ORION des NEW GODS , WONDER WOMAN qui se bat contre une méchante MARY MARVEL , des super héros qui discutent entre eux de la menace et qui font un regroupement de héros, avec des gens qui sont morts dedans (j’ai vu JADE). On nous dit que c’est parce que les univers parallèles commencent à se mélanger. Je trouve l’excuse facile et digne d’un SUPERBOY PRIME qui machine le mur de la réalité…. Si le scénariste commet une erreur…HOP, c’est parce que la réalité est toute à l’envers. Déjà fait, on s’ennuie à mourir.
Tiens, le MISTER MIRACLE de SEVEN SOLDIERS vous vous rappelez de cette mini totalement incompréhensible et mal dessinée ? Oui, c’est bien lui, qui se fait attaquer par des gars sans qu’on comprenne pourquoi.
Je suis certainement un peu méchant, mais c’est vraiment une déception.
GRANT MORRISON, qui est quand même un bon scénariste (même si je n’apprécie pas ses derniers travaux, loin de là…) ne joue absolument pas sur les codes des crises précédentes, et par définition foire tout . Plutôt que faire des hommages appuyés, il se perd (et nous perd) dans des concepts super compliqués et donc forcément hype, mais qui en réalité n’ont pas grande légitimité. De plus, l’émotion, la tension n’est absolument pas présente ; le ton est froid, monocorde , les dialogues assez minables, bref, l’équation d’anti vie a frappé FINAL CRISIS en premier, car il est totalement impossible d’avoir un peu d’empathie avec les personnages.
Pourtant, WOLFMAN et compagnie avaient bien défini le concept de ce genre d’évent, à mon avis, le seul qui puisse marcher sur une telle saga.
1) Une menace cosmique, une crise, un méchant
2) Des morts importantes
3) Une réunion de héros
4) Fin de la menace avec une bataille épique et des actes de bravoure.
MORRISON applique tout cela, mais mal : la menace est plus qu’obscure, portée par des multi-intrigues et des problèmes dans la réalité qui ne signifient rien. OK, les NEW GODS sont mort, mais ailleurs, dans une autre série , MARTIAN MANHUNTER est carbonisé en trois cases, le regroupement des héros se fait en quatre pages ; aucune émotion, aucun sentiment , c’est creux, vide et froid.
Autant ne pas appliquer tous ces concepts si on n’est pas capable de les écrire correctement, et je crois définitivement qu’il aurait fallu un bon routard, qui aurait mis plutôt en avant les personnages plutôt que les concepts. (Quand on compare avec ce que fait BUSIEK sur TRINITY, il n’y a pas photo ! Sans être exceptionnel, le mag hebdo de DC nous dé »finit une menace cosmique claire et précise avec des explications et surtout une bonne histoire avec un peu d’identification.).
Je lis FINAL CRISIS pour trouver de l’émotion, des actes de bravoure, et sur ce numéro 3, MORRISON ne me montre strictement rien, ne donne rien.
Bref, je suis très déçu par la tournure que prend la série, qui ne repose, je le redis encore , que sur un seul concept et absolument pas sur une qualité de scénario ; a tel point que DC se sent obligé de rattraper le coup avec des séries dérivées (REQUIEM pour compenser l’effet de la mort de MARTIAN MANHUNTER et autres..)
Ce n’est absolument pas ce que j’attends. Ca ne fait absolument pas vibrer mon petit cœur de FANBOY, rien du tout….
C’est marrant cette impression que j’ai de mettre en parallèle FINAL CRISIS et l’épisode en prose de BATMAN écrit par MORRISON : une tentative qui semble intéressante sur le papier, mais qui se plante magistralement par le désintérêt total de MORRISON pour une quelconque qualité d’écriture et un rythme qui nous aurait permis de prendre la menace et les différents évènements au sérieux. . Au pire, il aurait fallu lui adjoindre quelqu’un pour agencer ses idées, je pense que cela aurait mieux fonctionné. L’équation d’anti-vie est lancée et transforme la terre…hors panel, sans aucune émotion ni rien…..
Mais bon, espérons qu’il saura redresser la barre, mais pour le moment, et juste pour ce numéro, je suis extrêmement déçu.
Aux dessins, J.G. JONES s’en sort très bien, même si c’est loin d’être son meilleur travail. Je trouve que certains de ses visages sont ratés et que l’action est peut être un peu bizarrement traduite, comme pour la bagarre entre WW et MARY MARVEL. Il n’arrive pas non plus à donner beaucoup de vie dans ses dessins. Espérons que l’arrivée de PACHECO va apporter un peu de vivant aussi.
Attention, c’est loin d’être moche quand même !

Bref, je n’ai pas aimé….et encore une fois, merci à SCARLETNEEDLE et ses résumés d’utilité publique quand on cherche à apprécier cette série! Sans son enthousiasme, j’aurais peut être déjà arrêté. Là au moins, je me dis qu’avec ses résumés, rien ne peut m’échapper. C’est peut être une charge un peu violente, mais qui est à al hauteur de ma déception. J’ai d’autant moins de scrupules à l’affirmer que j’avais largement défendu les deux premiers numéros.

Histoire : et demi
Dessins : et demi




NEVERWHERE


( Carey / Fabry)

Un joli volume VF pour cette mini série de neuf épisodes censée nous narrer en images le roman de NEIL GAIMAN (l’un de ses tout premiers d’ailleurs, si on excepte le GOOD OMENS avec TERRY PRATCHETT).
NEVERWHERE a fait, il me semble aussi l’objet d’une adaptation télévisée, et c’est vrai qu’on peut se demander pourquoi refaire NEVERWHERE en BD, sachant qu’en plus, ce n’est même pas GAIMAN qui signe le scénario, mais MIKE CAREY. Disons que GAIMAN ayant débuté chez VERTIGO, c’est peut être tout simplement un hommage à un de leur scénaristes phares, qui a lancé avec DELANO et autres la ligne VERTIGO.
Adapter un roman en bande dessinée est absolument impossible, on ne peut absolument pas reconstruire une atmosphère en quelques pages, surtout lorsque c’est bien écrit. C’est donc un sacré challenge que cette adaptation et il était intéressant de voir comment CAREY et GLENN FABRY allaient pouvoir relever le défi.

UN petit résumé : RICH MAYHEW est un employé de bureau tout ce qu’il y a de plus ordinaire et d’ennuyeux, un jour, il décide de porter secours à une femme étrange, qui va l’emmener visiter le LONDRES D’EN BAS , une ville sous la ville peuplée de personnages fantastiques qui évoluent à l’insu de ceux d’en haut. PORTE est poursuivie, et RICHARD va donc l’aider dans ce monde inconnu, d’autant plus qu’en haut, tout le monde l’a oublié !
L’histoire est donc celle du bouquin, mais à la lecture de la BD ; c’est quand même assez moyen.
Bon, évidemment, CAREY est allé au plus simple, enlevant certains personnages et certaines actions du roman, prenant quelques libertés avec l’histoire, effectuant quelques ellipses, mais c’est simplement pour que sa BD fonctionne bien. Et effectivement cela fonctionne. La trame est en gros respectée, mais au final, ça paraît quand même assez creux.
Et oui, CAREY essaye de développer le récit, mais se perd complètement dans la description des personnages , qui sont vraiment trop superficiels à mon goût.
C’est dommage car cette mini devient alors une succession d’évènements certes bien agencés, mais tout ce qui faisait la richesse de NEVERWHERE le livre a un peu disparu. On ne parle quand même quasiment pas du LONDRES D’EN BAS, et c’est gênant. Il manque un peu de description et beaucoup d’éléments permettant de se situer et d’étoffer l’univers.
C’est à mon sens, le reproche majeur de cette bande dessinée au niveau scénario. Ensuite, on ne retrouve pas le ton de GAIMAN dans la BD, mais c’est peut être parce que je l’ai lu en VF, mais ce n’est pas finalement un problème, il me semble logique que CAREY ait sa propre écriture, plutôt que de recopier texto des bouts de livre (ce qui ne marche pas, rappelons nous le sinistre ANITA BLAKE ! ).
L’autre problème, c’est le design de GLENN FABRY.
Si FABRY a livré dans la ligne VERTIGO des couvertures souvent splendides et originales (voir PREACHER et autres) , je suis un peu plus mitigé par sa narration que je n’avais pas vraiment apprécié sur BULLSEYE : TARGET et SANDMAN : ENDLESS NIGHTS.
A sa décharge, NEVERWHERE est ce que j’ai vu de meilleur chez lui, mais j’ai toujours un peu de mal à accrocher. Ses designs ne correspondent pas à ce que je voyais (au début, j’ai pensé que c’était HUNTER sur la couverture, et non, c’est PORTE !!) , ce qui n’est pas vraiment un problème car il est là pour apporter sa vision, mais ce qui m’a gêné , c’est qu’il n’est absolument pas arrivé à me la faire partager.
Après, en toute honnêteté, c’est du beau dessin, c’est bien raconté, le style est entre un CHRIS WESTON et un STEVE DILLON, mais je n’accroche pas vraiment. En fait, il ne reste rien dans ses designs du style fantastique et fantasy du bouquin de GAIMAN, on penche plutôt vers une sorte de truc crado à la FILTH, plutôt bien fait il faut le reconnaître, mais qui ne colle pas vraiment sur cette histoire.
Bon, le but des critiques est de faire ressortir les problèmes, et c’est peut être un petit peu méchant, maintenant, i vous n’avez jamais lu NEVERWHERE et que vous achetez ce bouquin sans connaître GAIMAN, vous allez passer un moment agréable, mais les personnages et l’univers ne sont quand même pas assez développés.
Histoire :
Dessins : (je n’arrive pas a adhérer pleinement au style de FABRY ! )





COMIC BOOK TATOO


(Anthologie)

Comment définir COMIC BOOK TATOO, et surtout, comment faire une critique ?
Commençons par le commencement : cette anthologie est composée d’histoires inspirées par les chansons de TORI AMOS. Le livre en édition brochée est très lourd (3 Kg au moins) , continent beaucoup de pages (autour de 400) et nous narre plus de 50 histoires différentes sur un format assez bizarre , carré , de trente cm sur trente cm avec papier glacé et tout et tout.
Vous allez me dire, encore un truc qui coûte très cher, surtout chez IMAGE. Pas du tout, et première surprise, ce mastodonte est à 29.99 $ (et je suppose beaucoup moins sur internet.)
Les créateurs sont plus de quatre-vingts, on ne va donc pas tous les citer, mais on trouve entre autres JOCK, DAVID MACK, ERIC CANETE, C.B. CEBULSKI, MARK BUCKINGHAM, JOHN NEY RIEBER, JONATHAN HICKMAN, MIKE DRINGENBERG, RYAN KELLY, LEAH MOORE, PIA GUERRA, TED Mc KEEVER, COLLEEN DORAN, CARLA SPEED Mc NEIL, JEREMY HAUN, ETHAN YOUNG,HOPE LARSON, PAUL MAYBURY, IVAN BRANDON, LEA HERNANDEZ…. j’en passe et des meilleures…..

Bref, comme je fus fan dans mon temps de TORI AMOS (mais fan HARDCORE), je ne pouvais pas manquer de prendre ce bouquin, qui allait aussi me permettre de découvrir des artistes totalement inconnus pour ma part.
Evidemment, ce genre d’anthologie va donner lieu à plusieurs types d’histoires différentes, réussies ou pas.
On a la chanson illustrée, comme le fait DAVID MACK, ou à un degré un peu moindre MIKE DRINGENBERG ou KAKO ; une histoire qui reprend certains aspects de la chanson (je pense à CORNFLAKE GIRL, SPACE DOG) ou carrément une histoire dont le rapport avec les chansons de TORI AMOS est assez obscur (beaucoup d’autres) et n’ont en commun que le titre.
Le résultat est , vous vous en doutez, assez mitigé…
On a vraiment de très bonnes choses, comme le PAST THE MISSION de TED Mc KEEVER, les planches de DRINGENBERG, de JONATHAN HICKMAN qui sont de véritables petits bijoux, mais assez ardus. On a des histoires plus simples, plus linéaires comme WINTER (RIEBER), HERE IN MY HEAD (SPEED Mc NEIL) ou encore GLORY OF THE 80’s et LITTLE EARTHQUAKES qui fonctionnent extrêmement bien.
En revanche, certains de ces récits ne sont pas du tout à mon goût, parfois totalement anecdotiques et très loin de la qualité des histoires qui les précèdent. Je ne vais pas dire qu’ils sont ratés, simplement que je n’ai pas été conquis ni part les dessins, ni par l’histoire, parfois complètement farfelue et pas intéressante (je pense à PRECIOUS THINGS, PANDORA’S AQUARIUM, SPACE DOG, CAUGHT A LITE SNEZZE ) .
Mais il y en a pour tous les goûts, du dessin MANGA, du CARTOON, du dessin plus réaliste, des hyperboles, des paraboles, des histoires basiques, bref, vous trouverez certainement plusieurs récits qui seront obligatoirement à votre goût. De la même manière, d’autres histoires vous paraîtront totalement hermétiques. C’est vraiment difficile de juger 50 histoires d’un coup.
Maintenant, il y a plusieurs remarques que je peux faire une fois cet énorme bouquin terminé (il m’a pris largement une semaine à lire) :
Premièrement, le rapport avec TORI AMOS reste quand même très vague. On a des récits qui fonctionnent complètement en utilisant l’univers et les détails de ses chansons (CORNFLAKE GIRL par exemple) mais il ne sont pas légion, et ce sont souvent des histoires qui auraient pu avoir leur place dans une autre anthologie. Ensuite, La majorité des dessins sont à tomber par terre, en effet, la partie graphique est tout bonnement exceptionnelle dans les différents styles qu’elle propose, offrant véritablement un éventail de tout ce qui peut être réalisé dans le cadre d’une bande dessinée. C’est quand même le point fort de cette anthologie. Pour terminer, je ne trouve pas le scénario toujours très efficace, ni original. Très peu m’ont convaincu au niveau de l’histoire.
La dernière question : dois-je vous conseiller cette anthologie ? Suis-je satisfait de mon achat ?
Même si je n’ai pas été emballé par tout, je crois pouvoir répondre par l’affirmative, surtout par rapport au prix assez peu élevé. Si vous avez envie d’avoir un panel de tout ce qui peut se faire dans l’édition indé pour pas cher, avec une édition luxueuse, ce bouquin est à conseiller.
Si vous êtes uniquement fan de TORI AMOS, vous risquez de ne pas trouver votre compte.
Moi, je suis quand même assez satisfait.
C’est vraiment un très bel objet, magnifiquement dessiné et qui grouille d’idées , de styles et d’ambiances différentes pour vraiment pas cher. Il faut quand même avoir de la place, car vous aurez du mal à le mettre sur une étagère. Félicitons encore une fois IMAGE pour le prix modique qui peut permettre de faire découvrir tous ces artistes à un prix modique.
Je l’aurais payé 80€, ma critique aurait été différente, là pour le prix d’un TPB de chez MARVEL ou DC de 150 pages, je pense qu’on ne peut définitivement pas râler.
Vous trouverez de toutes façons toujours quelque chose qui vous plaira.
ET vraiment, il faut souligner l’excellente tenue graphique du volume .
Une jolie pièce , ça c’est sûr.

Au global :
et demi
Juste pour vous faire une idée, je vous a scanné quelques images.
A vous de voir. Si vous tombez dessus, feuilletez le, et si vous êtes intrigués ; prenez le. Ce serait dommage au vu du prix !










WOLVERINE: ENNEMI D’ETAT


(Millar / Romita jr- Andrews / Janson-Andrews)

Voici donc dans un joli volume l’intégralité du premier run de MARK MILLAR sur WOLVERINE avec JOHN ROMITA JR, suivi de l’épisode SOLO avec KAARE ANDREWS.
J’ai beaucoup hésité avant de prendre ce volume. En effet, WOLVERINE ne fait pas partie, et de loin, de mes personnages préférés, MARK MILLAR est assez irrégulier à mon goût, alternant le très bon (ULTIMATES ) et le très passable (SPIDER MAN), en fait, la seule chose qui m’a fait finalement prendre le bouquin, ce sont les dessins de ROMITA JR , qui n’est pas non plus l’un de mes dessinateurs favoris.
Alors un arc où WOLVERINE se fait enlever par l’HYDRA , devient méchant , tue des centaines d’agents pour finalement se faire capturer par le SHIELD, déprogrammer la tête et réexpédier à l’envoyeur m’a fait réfléchir un bon moment . l’édition est assez chère, mais bon, on ne vit qu’une fois.
J’ai eu raison de le prendre.
En effet, si le principe est extrêmement simple et l’histoire linéaire et basique (voir ci dessus), c’est quand même bien jouissif de voir WOLVERINE exploser plus de 50000 ninjas zombis.
C’est tout ? Est ce que cela mérite bien 12 épisodes ?
Oui, car MILLAR et son style très très très exagéré conviennent parfaitement à ce genre d’histoire bourrin et finalement sans grande ambition. Sérieusement, WOLVERINE tue 50000 ninjas et autres tout au long de la série!
On part sur un rythme très soutenu, qui ne faiblit absolument pas tout au long des épisodes, ce qui fait qu’il est vraiment difficile de lâcher le bouquin.
Bon , cela pourrait être un problème dans la mesure ou les premiers numéros étant aussi forts que les derniers, on a l’affrontement final qui ne revêt pas vraiment l’importance qu’il aurait dû, mais c’est un détail qui se dilue dans le fait de lire les épisodes les uns à la suite des autres.
Il y a vraiment de bonnes idées (l’idée de HYDRA est de tuer le plus de super humais possible pour les ressusciter et leur laver le cerveau) , une bonne utilisation d’ELEKTRA et vraiment, même si c’est répétitif (les scènes de carnage sont nombreuses..), on ne s’ennuie absolument pas et on ne voit pas le temps passer.
Il y a des défauts, certes, et MILLAR prend parfois les solutions les plus simples pour relancer l’intérêt de son récit (la mort de quelques personnages secondaires comme VEGA par exemple ou alors le retournement de veste d’ELEKTRA à la fin du volume ) et je ne comprends pas pourquoi l’ensemble des super héros tremblent et se terrent chez eux quand ils apprennent que WOLVERINE est devenu méchant et veut les massacrer. Même s’il est fort, ; je pense que cette peur du mutant griffu est un peu exagérée, mais c’est aussi le gimmick de toute l’histoire : l’exagération !
Pourtant, ce n’est pas non plus ma tasse de thé, les décapitations et mutilations à outrance. Sauf que là ça fonctionne, justement parce que c’est le personnage de WOLVERINE à son état le plus basique. On aurait pris un autre super héros (SPIDER MAN) cela n’aurait absolument pas fonctionné, cette histoire n’était faite que pour LOGAN, et c’est je pense , ce qui fait passer la pilule de manière fort agréable.
Fort agréables aussi les dessins de ROMITA JR, plus qu’à l’aise dans les scènes de massacre collectif et de tronçonnage de ninjas. Il livre des planches tout à fait superbes, et quelques unes de ses splash pages auraient carrément pu faire l’objet d’un poster ! A noter aussi la bonne colorisation de PAUL MOUNTS et forcément l’encrage de KLAUS JANSON, parfait lui aussi pour mettre en valeur la férocité et la puissance brute des dessins de ROMITA.
C’est impeccable et là aussi, je pense que le tandem ROMITA/JANSON était l’un des seuls à pouvoir faire fonctionner cette histoire.
J’ai quand même une petite réserve pour les visages des personnages secondaires, en particulier ceux des X-MEN, un peu ratés… ce serait mon seul petit défaut quant à la partie graphique.
Le tout dernier numéro est un stand alone se passant dans les camps de concentration en 1942, qui n’a aucun rapport avec la saga précédente mais qui est plutôt réussi, dans la mesure où MILLAR arrive, avec l’aide de KAARE ANDREWS, à faire une histoire de fantôme très basique sans utiliser de dialogues. On n’est même pas sur que le personnage soit WOLVERINE , mais c’est une réussite aussi, qui tranche avec tout le reste de la publication soit, mais qui fonctionne.
Je suis finalement très satisfait, et ce WOLVERINE : ENNEMI D’ETAT se lit comme on irait voir un bon blockbuster réussi au cinéma. En tout cas, j’ai dévoré ce bouquin et pris beaucoup de plaisir.
Mission réussie. Je vous conseille vivement cette saga.
Histoire : et demi
Dessins :

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