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Vieux 04/05/2018, 22h39
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Batman #46
J’ai lu je-ne-sais-où que la saga actuelle du titre Batman de Tom King est un “petit” Flashpoint, cette fois-ci avec Batman ; un Batpoint, on va dire. Ce n’est pas faux.
On retrouve, ici, un changement de la réalité à cause d’un événement du passé, un sauvetage temporel, la survie des Wayne comme la survie de Madame Allen ; avec d’énormes conséquences dans le présent. Là où Flashpoint était fun mais allait trop loin dans les conséquences de la survie de la mère de Barry (j’ai toujours du mal à comprendre comment cela a pu changer la zone de chute du vaisseau de Superman), ce Batpoint est de moins grande ampleur, et l’absence de Bruce Wayne en Batman peut, réellement, avoir impacté tous les personnages qu’on croise, différents ; mais tout ne fonctionne pas non plus.
Jason Todd en entrepreneur qui commercialise des sécurités anti-effraction de voiture ? Rigolo, mais je n’imagine pas le personnage de base, le petit voleur paumé et agressif, monter une affaire légale. Le Joker lui-même ? Difficile à envisager sans l’influence de Batman dans sa création (quelque soit la version). Et Dick Grayson Batman violent et tueur ? Fun dans l’idée, mais d’où viendrait l’idée du Bat-symbole ?
Bref, ce monde de Batpoint est rigolo, mais ça ne va pas vraiment loin ; comme cette saga, en fait.

Après le choc de départ dans le numéro précédent, ce Batman #46 continue l’observation de ce monde - mais est moins fort, moins percutant, moins réussi ; prévisible, mais Tom King ne parvient pas à tenir le rythme. C’est un peu lent, un peu déséquilibré, un peu mal fichu dans les détails, et un peu lourd sur le “bonheur” de Bruce.
Je comprends l’idée, je vois le principe, et je valide le concept de base, même si l’auteur flirte encore avec des idées déjà vues ailleurs (au hasard, la plante Black Mercy, ou évidemment Flashpoint) - et la caractérisation de Booster Gold, insouciant dans le précédent, ici perturbé, perdu et même touchant dans sa détresse… mais ça ne se lance pas vraiment, en fait ; ça reste un ensemble rigolo, mais creux.

Si Tony S. Daniel assure grosso-modo, sans rendre son meilleur travail mais en étant très correct, si tout se lit bien, ça se traîne quand même, et ça ne décolle pas. A voir la suite, mais le temps jusqu’au mariage au #50 semble un peu long…
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