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Vieux 31/01/2017, 17h46
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de Pi
DC Kamandi Challenge #1

alors il vaut quoi le premier numéro du Kamandi Challenge ?

Deux équipes artistiques, deux récits, deux ambitions différentes :

Dan Didio et Keith Giffen nous offrent un prologue de 12 pages assez sage mais surtout trop révérencieux à Royer et Kirby que l'on retrouve même personnifié (et au delà de Kamandi il y a également une inspiration OMAC dans l'histoire) . Les dessins de Giffen enfonce le clou (on l'a quand même connu plus inspiré dans son trait Kirbyesque) mais la colorisation de Hi-Fi ne m'a pas semblé adapté. Convenu, sympa sans plus mais surtout cela permet d'amener à la suite.

Avec Dan Abnett et Dale Eaglesham on rentre dans le vif du sujet, ce pourquoi on est venu. Au contraire du prologue c'est un travail plus personnel qui est proposé avec deux artistes qui nous proposent leur version revisitée du dernier garçon sur Terre tout en respectant, sans trahir, l'univers imaginé par le King. C'est donc avec un plaisir non dissimulé que l'on suit les aventures de Kamandi qui doit employer sa malice et son énergie pour se défaire du piège tendu par le Prince Tuftan. Pris en charge par le Dr Canus (et oui ils sont tous là), Kamandi va commencer à découvrir le monde inconnu qui l'entoure, décrit comme une planète des singes par Dan Abnett (même code, même astuce, on évolue en terre connue). Puis quand Caesar va se dévoiler c'est la grande menace des années guerre froide, thème cher à Jack Kirby, qui va refaire surface. Le cliffhanger tombe et place à une nouvelle équipe dans le prochain numéro pour se dépêtrer de la situation.

Bon rythme, Abnett utilise parfaitement les 24 pages mises à sa disposition pour construire un socle solide à cette maxi série qui doit durer 12 mois en injectant immédiatement un climax et surtout les références nécessaires à l’œuvre de Kirby. Il y a encore de la marge pour les suivants, ce qui est rassurant, les cartouches n'ayant pas déjà toute été brulées dès ce premier numéro.

Graphiquement Dale Eaglesham propose également des planches assez personnelles. L'affrontement dans l'arène est tout en puissance et mouvement, et la découverte de la ville se fait avec des cases pourvues de décors détaillés et surtout l'ensemble profite de la palette de couleurs assez chatoyante de Hi-FI, plus à l'aise que sur le premier récit. Par contre j'ai noté que Eaglesham avait tendance à dessiner Kamandi de dos, ce qui fait que l'on voit peu son visage. Déception de ce côté là.

Conclusion : un premier numéro qui nous en met quand même plein la vue. Défi relevé car l'attente était grande. Le mélange entre classique immuable et modernité prend parfaitement. Véritable plaisir de lecture le format mensuel rend en plus justice au côté feuilleton et justifie les équipes tournantes.
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