Trinity 42
An Old Pattern Repeating Itself / Weaving Fate
Writer : Kurt Busiek / Kurt Busiek & Fabian Nicieza
Penciller : Mark Bagley / Scott McDaniel
Inker : Art Thibert / Andy Owens
Colorist : Pete Pantazis / Allen Passalaqua
Trinity : quand il n’y en a plus, il y en a encore ! Sitôt le #41 dévoré, j’ai le #42 qui s’offre à moi !
Le dernier fut tellement bon que j’attends le même verdict pour celui-là !
Que me réserve Kurt Busiek ? Va-t-il opposer la Trinité à la Troïka ou va t’il se pencher sur leur ennemis naturels comme sous-entendu lors de
Trinity 41 auquel cas la Troïka aura le temps de se réorganiser ?
Est-ce qu’il y aura encore des réactions à leur retour ? Des sympathisants ou des opposants vont-ils se manifester ? D’ailleurs, où sont les
Lost In Trinity ?
La 2ème partie va-t-elle encore faire la part belle à Krona et ses ouailles dont Erdammeru (toujours une plaie à écrire) ?
Si je ne m’inquiète pas pour Mark Bagley quasiment toujours au top, je m’interroge plus sur la capacité de Scott McDaniel à maintenir un certain degré de qualité vu qu’il est quasiment là toutes les 2 semaines (même s’il ne me déçoit pas)?
En tout cas, j’ai hâte de me (re)plonger dedans !
Maintenant que la Trinité a momentanément écarté la Troïka de Metropolis, le temps est venu de purger leurs bases d’opérations de l’influence néfaste de la Dark Arcana et de continuer à corriger les failles de sécurité !
Direction Washington où Cheetah est confrontée à Black Adam : dans cette réalité, il est le protecteur de la ville mais l’arrivée de la Trinité lui fait retrouver ses esprits et se barre dans la foulée !
L’heure du jugement est venue pour Cheetah :
Belle descente de lit…
A Metropolis, les Lost In Trinity ont été laissés en plan : Donna et Kara sont allées contacter la Justice Society International pour les informer de l’origine du retour de la Trinité. Du coup, la petite troupe est rapatriée à New-York au QG pour un débriefing…
Après Metropolis et Washington, place à Gotham City où le Joker a pris ses quartiers : grâce au pouvoir octroyé par la Dark Arcana, il est en mode Emperor Joker et surtout se rappelle bien de Batman !
Pas de bol, Batman s’en souvient aussi et s’apprête à reprendre le pouvoir au Joker pour que tout redevienne comme avant : pourtant, c’est exactement ce que veut le Joker pour recommencer ses petits « jeux » avec Batman…
C’est ce moment que choisit Luthor pour intervenir : il estime que toute cette énergie pourrait servir à transformer le monde dans le bon sens…
Il est repris de volée par Superman qui reconnaît en lui un ennemi de sa vie passée et purge son armure de toute énergie sans le tuer : vient alors le tour du Joker…
Just Do It!!
Une fois, les 3 ennemis historiques de la Trinité rendus impuissants alors qu’ils avaient des objectifs différents, la Trinité se rend au QG de la Justice Society International pour rendre leurs aspect et personnalité originels aux héros restaurant du coup leur statut quo alors que le monde n’est pas complètement revenu à la normale. Ceci fait, elle s’en va sans se soucier des conséquences…
C’est un choc pour certains héros dont Hawkman ou Supergirl…
Les personnages se souviennent de tout mais, plus que tout, l’attitude de la Trinité commence à inquiéter comme si le monde n’avait pas forcément gagné au change :
Un « I Told You So » est de rigueur…
Comment vont réagir les héros dans ce monde ?
Pourquoi la Trinité ne rectifie pas le monde d’une traite ?
To Be Continued…
Cette deuxième fournée de
Trinity est quasiment aussi bonne que la 1ère : Kurt Busiek commence à montrer les changements opérés par le retour de la Trinité tout en préparant le terrain du grand final où Krona va se pointer !!
Le compte à rebours est enclenché, il ne reste plus que 10 numéros !
La 1ère partie se consacre au remontage de bretelles par la Trinité qui reprend possession de ses terres (avant de vouloir faire de même avec la Terre ?) ; le dernier numéro avait pour terrain de jeu Metropolis : forcément, ce sont les sites dédiés à Wonder Woman et à Batman qui sont présentés cette fois-ci.
Kurt Busiek est galant : il commence par la jolie amazone ! C’est l’occasion d’une scène assez décalée avec un Black Adam que j’ai connu plus virulent… Après, Kurt Busiek fait dans le clin d’œil au fait que Wonder Woman a souvent changé de base d’opération au gré des auteurs (Boston sous George Perez, Gateway City sous John Byrne, etc…).
Là où c’est moins marrant, c’est dans le comportement de la Trinité qui use de moyens assez radicaux sans se soucier des conséquences : ils assument totalement leur statut de divinité…
C’est encore plus marquant quand vient le tour de Gotham City où Kurt Busiek montre que le plus fou des 2 entre Batman en mode dieu et le Joker n’est pas forcément celui qu’on croit : le fait de revenir à la réalité précédente doit théoriquement s’accompagner du retour au chaos ambiant à Gotham City. Est-ce que Kurt Busiek veut expliquer qu’inconsciemment Batman est prêt à le générer pour avoir à intervenir (et quelque art montrer un zeste de folie chez le personnage qui n’est pas exempt de tout reproche dans ses propres séries…) ou bien sa nouvelle forme le rend définitivement encore plus détaché ?
Je miserai bien sur la 1ère hypothèse mais la scène avec le Joker est saisissante (en plus d’être très belle).
D’ailleurs, aux actions à sens unique de la Trinité voit s’élever une seule voix : celle de Lex Luthor. Même si le personnage est connu pour sa mégalomanie et son égocentrisme, il est le seul à vouloir tirer profit de la situation dans le bon sens pour améliorer les choses : la réaction de la Trinité est une fois de plus sans équivoque…
La Trinité finit son périple en réglant la question des héros qui retrouvent du même coup leur identité et il y a un risque de décalage dans un monde qu’ils ne connaissent pas : est-ce que Kurt Busiek montrera le contrecoup ou se penchera t’il uniquement sur quelques personnages ?
Il y répond partiellement dès le début de la 2ème partie avec un Hawkman décidément très présent dans la série et je ne peux m’empêcher de penser à ce qui lui arrive dans d’autres séries : est-ce qu’un relaunch est dans les starting-blocks avec Kurt Busiek aux commandes ?
En attendant, cette partie montre le retour aux affaires de la Justice League Of America dans son rôle d’équipe numéro 1 chez DC (du moins présentée comme telle).
Enfin, elle montre aussi qu’elle est plus taillée pour les menaces cosmiques (dont celle à venir…) et beaucoup pour celles supposées moins « importantes » : c’est l’occasion de sortir Gangbuster du placard et faire ressurgir l’intrigue Tarot. C’est appréciable.
Ce que j’apprécie une fois de plus est le travail de mark Bagley pour qui les félicitations sont toujours de rigueur : il offre un somptueux Joker dont j’avais déjà eu un aperçu lors de son
Batman / Spider-Man mais là c’est d’un autre niveau ! :hug:
Les autres personnages ne sont pas en reste et il fait super bien les décolletés féminins….
Scott McDaniel n’use pas ces artifices pour attirer mon regard : il profite d’une atmosphère assez « calme » pour se focaliser sur les visages des personnages et leurs émotions prouvant qu’il dispose d’une palette d’expressions.
Pour la couverture, Shane Davis termine son triptyque avec une Wonder Woman au visage assez singulier : si l’objectif était de la rendre menaçante à défaut de sexy, il a réussi !
Plus que 10 numéros avant
Wednesday Comics et la tension ne redescend pas : j’en veux encore….
Bilan :
et demi