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Vieux 01/11/2019, 18h26
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Zen arcade Zen arcade est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Zen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John Constantine
SFSX (Safe Sex) #1 et 2 de Tina Horn et Michael Dowling

Dans un futur proche dystopique, les Etats-Unis ont succombé à un féminisme puritain extrême.
Le sexe y est régulé et les comportements déviants sont sévèrement punis. De mystérieux programmes de remise dans le droit chemin ont été activés.
Le corps, et le droit d'en disposer comme bon nous semble, est un espace de liberté qui doit être mis au pas.
Les dictatures, comme on le sait, s'accommodent très mal avec la joie en général et avec l'exultation du corps sous toutes ses formes en particulier.
C'est l'expérience amère qu'en font dès les premières planches du #1 les adeptes du club privé The Dirty mind, victimes en pleine orgie d'une intrusion armée par les sbires de The Party, l'organisme qui détient le pouvoir.
Quelques années plus tard, on retrouve une des protagonistes du Dirty mind, qui a réussi à fuir et à se faire oublier au prix d'une vie rangée et respectueuse des nouveaux codes de comportement en vigueur, mais son confort se révèlera rapidement fragile et provisoire.
Elle se retrouve à nouveau recherchée et en révolte face au pouvoir en place.
Bon, je ne vais pas tourner autour du pot, ces deux premiers numéros sont une superbe réussite.
A travers ce monde dystopique, c'est à un véritable hymne à l'empowerment sous toutes ses formes que Tina Horn et Michael Dowling nous convient.
Ceci dit, pour les regards prudes, signalons quand même que certaines scènes sont assez crues, mais jamais vulgaires, inutiles ou complaisantes. Elles contribuent au contraire à donner de la force au propos profondément queer des auteurs.
C'est sorti chez Image, et ça démontre, si besoin en était, que Image est toujours capable de sortir ce qui se fait de mieux dans la production mainstream.


La très belle cover de Tula Lotay pour le #1 :

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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
Denis Johnson - Arbre de fumée
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