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Vieux 03/06/2010, 11h06
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Auteurroriste Zeph Auteurroriste Zeph est déconnecté
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Auteurroriste Zeph change la caisse du Fauve
Tiens l'air de rien, je n'ai pas démonté grand chose depuis l'ouverture de ce topic.
Je vais donc m'y mettre de ce pas avec ceci:


Alias Shrapnel: Aristeia Rising, mini paru chez Radical, éditeur assez récent.
Bon une grosse partie de la mini dormait chez moi bien au chaud dans son bag car il me manquait un numéro. Gourvy m'a sauvé et à deux mois de la sortie de la nouvelle mini, il était temps de pouvoir savoir ce que ça donnait. Surtout que la suite est déjà préco.
Putain de système de préco.

Pour l'histoire, ça nous raconte la vie de gens sur Venus, colonisée avec amour par les Terriens dans un esprit de liberté et d'égalité. Les simples humains et les sélectionnés génétiquement sont sensés pouvoir y vivre en paix. Jusqu'au jour où débarque la très méchante alliance terrienne venu prendre, de force si il le faut, la jolie colonie sous son aile. Mais les vénusiens, là, ils sont pas d'accord. Du coup, ça va fritter. Et au milieu de tout ça, il y a l'héroïne qui a un passé qui oulala il est lourd et qu'elle ne veut plus combattre et qu'on découvrira au fur et à mesure pourquoi.

Donc voilà, pour l'histoire c'est à peu près ça. Je dirai bien à quelques subtilités près mais euh, il n'y en a pas des subtilités là dedans. Au premier abord, ça sent le Gundam Like, avec ses colonies, les méchants qui ne veulent vraiment pas que les gens vivent en paix et même des humains améliorés (même si là, ça marche plus sur le principe de Gattaca que du Newtype), le côté shonen kids friendly en moins. Sur le papier, il y a du potentiel. Sauf qu'en fait, non.
C'est en ramassis incroyable de clichés éculés et de trucs ultra déjà vus. Que ce soit l'héroïne malgré elle, qui reprend le combat à l'insu de son plein gré parce qu'elle ne voulait plus combattre, comprenez bien, elle a vu trop de morts colonel, et cette guerre, c'était pas sa gue... Un vrai Rambo like féminin. D'ailleurs, on a même le général qui est là. Avec un énorme sac de réplique absolument débile et improbable. Peut être que le scénariste pensait que ça ferait classe, que ça sonnerait comme au ciné.
A côté de ça, il n'y a rien d'autres. Les autres persos sont inexistants (impression renforcée par le dessin mais ça j'y viens après), aucun développement (sur 5 numéros quand même dont deux doubles). C'est vide. Il y a une tentative d'histoire d'amour, mais ça tombe sur un perso comme ça aurait pu tomber sur le gars dans le décors au fond à droite de n'importe quelle vignette du bouquin. C'est dire.
Voilà en gros ce qu'il y a à lire là dedans, des pages de dialogues débiles et de la baston. Mais sur ce dernier point, c'est plutôt la partie graphique qui est à blâmer.

Parce que ouais, c'est un sacré merdier à regarder ce comics. Déjà, le style graphique. Photoshop ta race. En puissance. Ça ressemble à des illus et des concepts arts pour jeux vidéo mais mal foutu. Deux visages pour tout le cast masculin, les tronches sont la plupart du temps floues ou dans l'ombre, parce que merde, si en plus faut dessiner ça sérieusement, où va-t-on! Du coup, bon, va savoir qui fait quoi ou se fait butter. Entre la caractérisation inexistante et les corps sans visages, impossible d'accrocher aux persos.
Idem pour les mechas/tenues de combat. Parce que les deux armées, il n'aurait pas fallu pouvoir les différencier sur le champ de bataille. Ça aurait été trop facile. Et puis quoi après, de la lisibilité dans la narration tant que vous y êtes?? Même pas en rêve. Et puis, même pas la peine de chercher un écusson, un emblème de telle ou telle armée, non. Les armures étant la plupart du temps à moitié couvertes d'ombre, il n'y a rien à voir, circulez.

Bon, avant de finir, je cherche un truc sympa à dire sur ce comics, mais euh... Voyons voir... le scénar, non..le "dessin", non plus...Pffff, non je ne vois pas.
Ah si, l'édition. Parce que franchement, Radical sur leur single, c'est la classe. 3$ et un putain de papier glacé que même les deluxe Authority il n'y ont pas le droit en France (véridique) et sur 5 numéros, deux double pour le même prix.

Mais, en vrai, rien à sauver du truc, véritable amas de clichés et de répliques débiles, le tout desservi par un amateur ne maitrisant ni photoshop ni sa narration ni les visages. Par contre, les flous et les ombres ouais, ça il sait faire.
Bon, apparemment, les auteurs changent pour la deuxième mini. Peut être que ça sauvera cette futur lecture du carnage. Ah, quoi? On m'indique que le dessinateur s'appelle... Concept Art House???
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