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Vieux 17/04/2019, 13h59
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Batman #69
La (trop) longue saga Knightmares s’achève par ce numéro magnifiquement dessiné par Yanick Paquette. Si Tom King ne gomme pas tous les défauts de son intrigue (et de son run) en un épisode, force est de constater que sa “conclusion” est bien faite - autant sur le fond que la forme.
Batman danse avec Catwoman, dans ses rêves, et explique à Selina (donc à une part de lui-même) ce qu’il se passe ; il est piégé. Il a rêvé, tout ça. Il a essayé de se réveiller, mais le dosage des produits de l’Epouvantail a été augmenté ; il en prend conscience, mais a déjà fait des tests à propos de ça… et sait que, pour sortir, il doit se provoquer une plus grande peur encore. D’où Selina, à qui il demande “pourquoi” elle a refusé de se marier ; la réponse étant la terreur même de Bruce, qui est confronté ici à ce que son inconscient pense. A ce qu’il pense, vraiment, sur ce mariage, son union, l’amour, et donc le bonheur. Tandis que, en parallèle, on a confirmation que Bane est bien derrière tout ça, mais aussi qui est son allié ; surprenant, mais pourquoi pas.
Tom King est très démonstratif ici, mais Yanick Paquette livre des planches tellement superbes que le souci est évacué ; ça passe. Le tout sera sûrement maladroit, en y repensant, mais la lecture est fluide et agréable. Je retiens notamment le graphisme magnifique, la poésie qui se dégage et gomme l’aspect “tunnel de dialogues” du numéro ; mais aussi l’identité de l’allié de Bane, qui a du sens dans le propos de King notamment en repensant à The Button ; et surtout le final, qui révèle “pourquoi” Selina aurait dit non (mais ça reste l’approche de Bruce…), et “pourquoi” une part de Bruce, inconsciente, pense qu’il n’a pas droit au bonheur.
Tom King est toujours aussi bon sur l’analyse psychologique des personnages, et c’est honnêtement ce qui sauve son run qui souffre de lenteurs, lourdeurs et autres problèmes narratifs. Je ressors de cette saga Knightmares un peu “soûlé” par ces numéros souvent beaux mais vains ; alors que je ressors de ce #69 charmé tant par les dessins que par les mots, pour un moment de poésie triste mais bien réalisé. Toujours aussi surprenant, tout ça, je suis curieux de la suite.
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