L'histoire :
Faisant leurs adieux à un Clairton en ruines, Brandy, Rick et Cindy commencent leur nouvelle vie sur Terre.
Rom lui, sillonne l'espace, perdu dans ses pensées sur son départ et son humanité perdue.
Son attention est attirée par une étrange lueur sur une planète non loin de lui. Afin de connaitre son origine, il s'y rend aussitôt.
La planète est désertique et il arrive arrive auprès d'une cavité recouverte d'une couche de glace en plein dégel.
Rom ne s'en rend pas compte mais la température monte sur la planète, des pluies font leurs apparitions donnant vie à une végétation luxuriante.
Dans la grotte, il est attaqué par un monstre mais grâce à son traducteur universel, il parvient à communiquer avec lui et le rassurer sur ses intentions.
Le monstre lui explique alors qu'il est le gardien des Sleepers, les habitants de cette planète, qui viennent juste de se réveiller sous leurs yeux.
Il y a longtemps, leur soleil s'est éteint et avec lui toute vie sur cette planète. Mais une fois tous les millénaires, la configuration de leur système solaire leur permet de bénéficier d'une chaleur qui sort la planète de sa léthargie.
A cette occasion, les sleepers se réveillent et chantent une ode muette à la vie, le lifesong, le chant du cœur.
Les sleepers n'ont pas souhaité quitter leur planète tant qu'une étincelle de vie y brille encore même tous les mille ans.
A peine, le monstre a-t'il finit ses explications, que la végétation dépérit ainsi que le chant des sleepers qui rejoignent leur grotte qui disparait sous une nouvelle couche de glace.
Rom quitte cette étrange planète en pensant que même sa vie de cyborg est bien plus enviable que celle des sleepers et qu'il compte la chérir chaque seconde.
C'est mon avis et je le partage:
Voilà un épisode dont Marvel aura pu faire un .1 si elle était sorti aujourd'hui, un parfait jumping point pour les nouveaux lecteurs avec un prés d'un tiers de pages d'explications et de résumé sur les protagonistes.
C'est aussi un épisode qui aura pu trouvé sa place dans un Amazing Fantasy si elle était sorti en 1962.
Certains y verront un épisode démodé et complétement inutile là ou d'autres y trouveront une certaine poésie nostalgique du Silver Age.
Le seul vrai problème, c'est le manque d'idée précise pour la série. La perspective de voir déambuler ROM dans l'espace sans but n'a rien de passionnant et ce n'est pas ce genre d'histoire qui passionnera longtemps le lectorat. La quête de Galador aurait pourtant pu être une direction intéressante.
Les spectres disparus, il n'y a plus aucune menace, aucun subplot intriguant et même sur Terre, il ne se passe rien à part des lamentations du trio pleurnicheur.
L'association de Ditko et P. Craig Russell est très harmonieuse et convient parfaitement au ton de l'histoire. Il se dégage des planches une magnifique naïveté qui peut aussi rebuter que séduire.
"Rom # 67 : "Un nouveau départ sans ligne d'arrivée" :