Discussion: Les comics Star Wars
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  #570  
Vieux 14/12/2017, 13h14
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Je vais passer à de la lecture TPB ou VF ce qui fait que ces chroniques mensuelles ne le seront plus.. ce qui est pas mal car je crois que je n'y suis jamais arrivé en fait... Bref, dernières lectures singles :

Darth Vader (2017) #3 - 6 : The chosen one (part 3 à 6)

Charles Soule (s) / Giuseppe Camuncoli (d)
#3 : Suite des pérégrinations de Vader juste après être devenu cet être plus machine qu'Homme à la fin de la Revanche des Sith. Et c'est plutôt original et puissant même de voir un Vader faible, pas encore la nemesis de la galaxie entière, pas cette machine à tuer implacable mais une créature faîte de colère et de haine qui ne maîtrise plus rien à son environnement, poussé par le côté obscur mais sans contrôle. Il rencontre ainsi un ancien Jedi pour construire son propre sabre Sith, Soule apportant au passage un addendum pas inintéressant à l'Ordre avec ces Jedi n'appartenant pas à ce dernier. Le face a face est plutôt efficace, Maître Kirak Infil'a n'étant pas un pauvre Jedi esseulé loin de son ordre mais un guerrier accompli, sûr de lui et qui comprends vite à qui il a affaire. D'ailleurs, tout comme dans les deux premiers numéros, Soule brosse avec habileté le personnage de Vader, tout en émotions négatives, détruit puis reconstruit, et il parvient efficacement à nous faire comprendre son état d'esprit et ses choix du moments, pas facile avec un perso aussi emblématique, cliché souvent et.. peu expressif ou prolixe. Même si l'histoire a peu d'enjeu majeur, voir encore une fois un Vader aussi faible et aussi loin de l'image habituelle est vraiment frais, et intriguant pour la suite. Camuncoli au dessins fait bien le taff, comme à son habitude, mettant bien en avant la violence du combat ou la puissante des deux protagonistes, et finit avec une splendide double page vertigineuse.

#4 - 5 : Et on enchaine, tant que j'y suis, avec la review des deux derniers chapitres du premier arc. Vader, un retour tout en souffrance vers son ennemi puis vers Mustafar et vers son maître.. mais sera t*'il toujours l'apprenti de Sidious en revenant*? Bien sûr que oui, mais Soule continue de bien jouer avec la psychologie fragile, borderline et immergée dans un océan de haine de celui qui n'est pas encore tout à fait Vader. Entre un duel remporté avec les tripes (mécaniques certes), une vision déstabilisante et un véritable tour de Force, Anakin Skywalker se forge de plus en plus cet alter ego qui prends vie sous nos yeux. Jamais facile de s'attaquer à un tel mythe mais Soule le fait avec beaucoup de sérieux, prends son temps, sans inonder le lecteur de pensées ou de réflexions pseudo-métaphysique. Quelques mots et quelques cases suffisent à suivre la psyché de l'ex Jedi dans ce tournant de sa vie. C'est parfois même passionnant*! Et Camuncoli aux dessins est un vrai plus, sans doute le meilleur pour croquer un Palpy tout en dents acérés et en postures inhumaines, mais aussi dans des décors simples mais présents et de belles pages où la puissance des personnages explosent réellement.. et c'est pas facile de dessiner la Force*!!

Edit, allez je vous fais le #6 aussi : Plus début d'une histoire que fin d'un arc, Soule lance les Inquisiteurs dans la bataille. Lien direct avec l'animé The Clone Wars, Vader voit arriver dans son entourage le Grand Inquisiteur ainsi que ces collègues, chasseurs de Jedi, ex-adeptes du côté lumineux. Round d'observation pour l'instant avant de lancer la traque aux derniers Jedi. Bonne idée que de rajouter ces inquisiteurs qui en plus d'être l'un des trop rares ajouts à cette nouvelle ère, sont une bonne idée. Cette police secrète aura donc du pain sur la planche avec les Jedi ayant échappé au 66 et à voir si Soule ne va pas aussi ajouter un petit jeu de pouvoir entre eux, Palpy et Vady. Là aussi Camuncoli fait du bon taff, même si un peu de moins bien sur l'armure de Vader et sur les cases chocs. Je n'en ai pas encore parlé je crois mais la palette de Curiel à la colo fait aussi son petit effet, peu de couleurs mais beaucoup de nuances pour une ambiance continuellement dans l'ombre.
3,5/5

Darth Maul #5

Cullen Bunn (s) / Luke Ross (d)
Ca ne partait pas bien pour ce pauvre Maul entre un scen poussif et des dessins trop léger mais l’embellie du 4 continue avec cet épisode final qui, si il ne propose rien de révolutionnaire, fait vraiment bien son taff. Face à face final donc entre la tumultueuse padawan Twi'lek et l'apprenti Sith et si la conclusion est plutôt attendue, le traitement psychologique de Maul est solide et rédigé avec sérieux. Les dernières pages témoignent notamment d'un personnage plus complexe que ce qu'il n'y paraît, dans la lignée de la paire de romans/nouvelles qui lui étaient consacré dans l'ex-UE. Luke Ross nous régale encore avec ce combat sur cette lune isolée, un décor lunaire et crépusculaire qui permet de se concentrer sur la violence du duel dans une ambiance angoissante. Au final, pas une si mauvaise surprise que cela ce Darth Maul version Cullen Bunn. Hélas, rien de révolutionnaire encore, nous sommes en plein dans le «*connu*» mais une lecture agréable qui monte crescendo vers un final à la hauteur des attentes. Peut être pour les fans de Star Wars avant tout quand même...
3,5/5

Rogue One : Cassian & K-2S0

Dwayne Swierczynski (s) / Fernando Blanco (d)
Boooooooooooon... dans ces chroniques, j'ai tendance à pointer du doigts régulièrement depuis plusieurs mois le manque de nouveautés, de prises de risques et le maintien de la sphère comics Marvel/Star Wars dans un carcan trop serré pour cette galaxie. Ce One-shot n'y fait hélas pas exception. Alors que tout, absolument tout, est faisable avec Cassian Andor et le truculent K-2SO, ces personnages étant nouveaux, Swierczynski nous livre une origine story sur leur rencontre vraiment banale. Au delà de cela, la mission de Cassian qui le mène à K-2 est également assez obscure, et les choix plus que discutables de certaines personnages, servant le récit par ailleurs, n'aide pas à tirer la lecture vers le haut. Il n'en reste pas grand chose après la dernière page hélas, les rares échanges Cassian/K-2 sont meilleurs dans le film et le reste est trop survolé. Fernando Blanco fait le taff certes mais quelques cases et quelques visages sans vie n'aident pas non plus cette lecture... dommage encore une fois.
1,5/5
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Dernière modification par Jorus C'Baoth ; 14/12/2017 à 14h41.
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