Discussion: Les comics Star Wars
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  #569  
Vieux 12/09/2017, 22h46
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Bon grosso modo je sais plus où j'en suis de quand ça sort tout ça, débrouillez vous ^^

The Screaming Citadel
(The Screaming Citadel #1, Star Wars #31-32, Doctor Aphra #7-8)

Kieron Gillen, Jason Aaron (s) / Salvador Larroca, Andrea Broccardo (d)

Le voilà, le nouveau crossover Star Wars après le moyen mais sympa Vader down de l'année dernière. Au menu de cette citadelle qui crie très fort, la truculente Chelli Aphra retrouve le jeune Jedi wannabe Luke Skywalker et l'embarque dans une mission foutrement casse gueule. L'intro est globalement habile, dans le sens où il y a clairement une transition fluide avec la série Dr Aphra, et pas d'artificialité, de fossé ou d'excuses scénaristiques bidon pour lancer l'histoire. On peut pt'te pointer du doigt le comportement de Luke, être naïf et jeune est excusable, partir sans rien dire avec l'ex bras droit de Darth Vader, c'est juste con... mais bon, il faut bien lancer la machine.
Voici donc notre couple gagnant de la semaine se ruer avec une citadelle étrange, maison mère d'une reine particulière, vivant recluse sauf une fois par an où elle ouvre son palais à tous ceux qui ont des formes de vies extraordinaires à lui montrer...oué, là aussi, c'est pas l'idée la plus subtile qui soit mais la dernière page montrant la fameuse reine sous un jour plutôt sanglant peut laisser penser qu'il y a matière à creuser. Ajouter à cela un début totalement classique (Luke s'embrouille dans une cantina, sauvé par Aphra qui la joue «*ma réputation de badass me précède*») et on se retrouver avec un chose pas totalement excitant. Mais Checchetto c'est quand même beau, visuellement riche même si son découpage reste classique et que la lecture manque un peu de peps du coup.
La suite par contre se lit sur un rythme impressionnant (du coup, l'histoire gagne a être lu d'une traite, les unités de temps et d'espace étant très réduites) et enfin, nous sommes dans de l'exotique, avec notamment une histoire de symbiote originale pour Star Wars et même bien flippante.
Cela change des sempiternelles affrontements avec l'Empire ou les Hutts ou le Soleil Noir ou Boba Fett. Les deux auteurs jonglent bien avec leurs séries et leurs thématiques malgré, encore une fois, une narration soutenue, y mêlant les cas de conscience d'Aphra, son cristal mémoire dérobé lors de l'arc précédent, le besoin de Luke d'un guide Jedi, la relation naissante entre Leia et Han...Tout comme l'introduction, le récit se fonds habilement dans les deux séries, fait très appréciable.
Le statut quo final, comme d'hab, ne va pas faire tomber le lecteur à la renverse. Il fait néanmoins avancer le personnage d'Aphra, grande gagnante de l'histoire (certes, le perso n'est pas entravé par les films à venir) ainsi que ces deux droïdes meurtriers de masses qui une fois de plus apportent une touche d'humour trash qui fait systématiquement mouche*!
Après Checchetto, nous avons un Larroca pas en grande forme, ces visages notamment étant souvent ratés ou, semble t'il, trop inspiré de vrais photos des acteurs (la petite Aphra, une nouvelle fois, s'en sort bien elle) mais le boulot d'ambiance de cette citadelle glauque est plutôt bien rendu par ailleurs. Andrea Broccardo pour les épisodes de la série Aphra a un style plus péchu que Salvador et il est parvenu a bien s'approprier visuellement les personnages. Et même si cela manque parfois de détails et que quelques cases manquent de travail ou d'inspiration, le tout donne un genre rapide, fluide et très agréable à l’œil.
Bref, si cela ne révolutionne pas Star Wars (mais pouvons nous sincèrement nous attendre à une révolution?), The Scremaing Citadel est à la fois suffisamment exotique et rythmé pour être distrayant, et c'est déjà pas mal.
3,5/5

Poe Dameron #14 - 16 : Legend lost (part 1 à 3)

Charles Soule (s) / Angel Unzueta (d)
14 :Poe Dameron, pilote émérite de la Résistance va t'il enfin décoller*? Cette série continue de me décevoir par son manque d'ambition. Ce n'est pas mauvais si on a juste envie de lire les aventurettes de Poe et BB8 contre le vilain Premier Ordre mais bon...
Ici, petit entracte bien triste avec l'enterrement d'un personnage secondaire, officiellement important mais tellement peu mis en valeur jusque là que finalement l'émotion n'est pas si présente que cela. Et quel classicisme encore, entre le discours de Poe aux troupes, rappelant le devoir et le destin des soldats, le pot au camarade disparu avec la flasque à alcool que l'on fait tourner et un énième discours de Terrex sur sa vision de l'Empire, nous sommes en terrain plus que connu*! Trop même*! Sans imagination, sans prise de risque, c'est de l'ultra balisé qui a force attaque même le charisme du personnage principal plutôt bien vendu par Oscar Isaac. Bref pas d'embellie dans ce récit passe partout où le trait d'Angel Unzueta fait du bien à côté d'un Phil Noto trop faible pour une galaxie aussi grande que celle ci.
2/5

15 : Ah.. ah... que se passe t'il*? Poe a une nouvelle mission, cette fois ci enfin avec ces partenaires de l'escadre Black avec un rôle actif, y a le 1er Ordre, des pirates, de l'action, du suspense.. enfin*? Enfin la série décollerait elle*?
En tout cas, y a du mieux, Dameron donc dans une mission a haut risque pour la résistance au bord du gouffre énergétique. Mission cruciale, du genre qui pourrait mettre un terme au mouvement et voilà enfin le Black Squadron au complet qui se lance derrière des cargos pirates. Très vite cela tourne mal, Poe et ses complices se retrouvent dans une situation impossible, où ils devront improviser face à des stats qui les donnent perdant à tous les coups. Héroïsme et courage sont les maîtres mots de ce numéro qui enfin montre Poe et sa bande comme étant le top du top avec un cliff certes pompé sur un grand succès des films d'action US des années 90 mais suffisamment efficace pour tenir en haleine. Unzueta remplace Noto pour l'instant, et si c'est parfois un peu immobile ou peu détaillé sur certaines pages à mes yeux, c'est plus intense et émotionnel que ce dernier.
3/5

16 : L'embellie du 15, qui mettait enfin la série sur les rails qu'elle promettait se continue t'elle ici*? Et bien c'est pas mal en effet. Nous restons dans la lignée du 15 avec une mission de haute volée, à toute vitesse, mortellement dangereuse et où seuls les plus braves et les plus fous survivront. Contre toute attente (oui j'en rajoute un peu), Poe et son crew renverse la situation face au premier Ordre et à leur nouveau Nemesis, une commander implacable qui a mis Terrex à ses pieds. Nous sommes enfin les témoins d'un gunfight spatial X-Wing vs Tie Fighters qui ressemblent à quelque chose, d'une montée des hostilités entre Resistance et Premier Ordre qui rapproche de l'Episode VII et qui apporte, là aussi, enfin quelque chose sur le contexte global du moment. Bon sans être le comics du mois, ce petit dyptique reste efficace, nouveau méchant, action spatiale, des héros au bords du gouffre et un renversement de situation à la dernière seconde, c'est divertissant et rien que cela, c'est mieux qu'avant.
Unzueta aux crayons corrigent quelques défauts de son travail précédent mais la couleur très artificielle de Prianto ajoute un aspect trop lisse et parfait plutôt déstabilisant.
3/5 quand même, ne boudons pas.

Darth Vader (2017) #1 - 2 : The chosen one (part 1 à 2)

Charles Soule (s) / Giuseppe Camuncoli (d)
Retour surprise (ou pas) du seigneur Sith peu après la fin de la série de Gillen avec cette fois ci l'hétérogène Charles Soule au stylo. On est juste après la Revanche des Sith, Le nouveau seigneur noir se réveille dans son armure et nous suivons donc les premiers jours du bras droit de Palpatine que ce dernier place sous sa coupe sans tarder. Si pour l'instant, il n'y a (toujours) pas de révolution dans l'univers Star Wars, il faut avouer que ce premier numéro est plutôt efficace, enchainant sur les minutes suivant la fin de l'Episode III, avec un Vader qui doit faire ses preuves, à commencer par l'obtention de son sabre laser carmin. L'idée est brillante j'avoue, alors qu'Anakin a déjà du passer par cette épreuve en Jedi, le voilà obligé de recommencer en Vader pour les Sith. Le parallèle est habile, et la manière d'obtenir ce sabre, typiquement Sith, est assez savoureuse. Le trait de Camuncoli est excellent, retranscrivant avec dureté et âpreté la quête de Vader. Il nous gratifie de cases cinématographies magnifiques qui se glissent magnifiquement, encore une fois, à la suite de l'épisode III. Et si le #2 semble un peu trop dans la mouvance du 1er, il apporte son lot de points intéressants, surtout pour le fan peut être, avec un avant poste Jedi dont le concept est nouveau, ainsi qu'un Vader bien loin de la machine de guerre implacable de Kieron Gillen. Le seigneur noir semble avoir une marge de progression importante et cela serait une excellente idée si Charles Soule s'y engouffrait.
Enfin, pour justifier les 5 dollars du single #1, Chris Eliopoulos et Jordie Bellaire nous livre un petit réçit cette fois ci assez drôle.
4/5

Darth Maul #4

Cullen Bunn (s) / Luke Ross (d)
La série de Bunn laisse un peu perplexe pour l'instant mais ce numéro remonte le tout sans contexte, petite gifle même. Le petit cliff du #3 avait donné l'eau à la bouche, Maul et sa bande, «*accompagné*» malgré elle par la padawan Eldra Kaitis, se retrouve donc à la merci d'une bande de pirates, mercenaires, voyous, riches et/ou puissants lancés tous dans une chasse à l'iridonien sur une planète isolée. Le coup de génie de Bunn est que durant tout le comics, alors que Maul et sa bande se battent pour leur vie, le vrai fil rouge est le futur affrontement entre Darth Maul et la petite Eldra Kaitis. D'un côté, un Maul qui ne tient plus en place, qui veut en découdre et faire payer aux Jedi mais sans plus se cacher, de face, pour leur prouver sa valeur, quitte à agir dans le dos de son maître. De l'autre, une jeune apprentie seule et isolée en terrain hostile mais qui ne manque pas de force, de charisme, de maturité, assumant son destin et son rôle. Il faudra hélas attendre l'ultime numéro pour être les témoins de leur duel, mais Bunn parvient à mettre une telle tension dans son récit que l'attente va être longue.
Luke Ross a lui aussi bien monté son niveau pour cet épisode, proposant des cases ultra efficace, ultra puissante, simple mais percutante, avec un découpage chaotique, alternant les scènes d'actions, les gros plans à la Sergio Leone et les poses dramatiques avec une terrible efficacité*! Quel numéro*!!
4/5

Poe Dameron Annual #1

Robbie Thompson (s) / Nik Virella (d)
Encore du Dameron avec cette fois ci l'Annual qui pour le coup ne s'intègre pas du tout entre le 15 et le 16. Un numéro plutôt oubliable dans l'ensemble, qui reprends le reproche personnel que je fais à la série depuis moultes numéros*: un one man show souvent too much de Poe Dameron et un manque d'ambition narrative au vue de l'outil à disposition*: une galaxie entière avec un gros gros background.
Bref, ici mission solo de Poe qui s'en sort seul (avec son droïde) face a des ennemis aussi impersonnel qu'inefficace. Point plus néanmoins avec une bonne gestion du général Organa qui parfois n'est là que comme McGuffin ou Deus Ex Machina. Pour le coup, les quelques échanges Poe/Leia entre les scènes d'action sont plutôt agréables et montre la facette de l'ex princesse aux macarons que l'on connaissait moins*: la générale d'un mouvement armé qui doit faire des choix, seule face à tous. Le reste est hélas assez moyen, pas d'enjeu, pas de surprises, pas de coup de génie je dois avouer, et si le plot se tiens globalement, il reste très basique. Virella, vu sur All New Wolverine ne semble pas d'ailleurs plus inspiré que cela, livrant une copie acceptable sans plus même si il faut reconnaître qu'il n'a pas le défaut des dessineux habituel du titre*: ses avatars dessinés de Poe Dameron et Leia Organa ne sont pas trop artificiels et s'intègrent bien dans le comics.
2/5
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Bad to ze Bone!

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