La Marche des Spectres.
L'Homme Sans Visage s'introduit nuitamment à l'
hôtel Drouot où doivent être vendus
les sceaux qui révèlent la cachette du trésor des Templiers mais il est surpris par
Paul de Borrego qui le
blesse au bras droit. Il parvient cependant à s'échapper, non sans avoir donné l'ordre à ses
tueurs sans âmes, qu'il a introduit dans le bâtiment à la barbe de la police en les faisant passer pour des
mannequins, de tuer ses adversaires. ceux-ci en réchappent de justesse.
© Terra films (Paris) et S.O.A.T. (Milan)
Les tueurs sans âmes de l'Homme Sans Visage : masques blafards, orbites vides, longs manteaux, brassards rouges et démarche saccadée.
Les sceaux sont achetés par
un vieil original, un homme du
commissaire Sorbier qui doit servir
d'appât pour l'Homme Sans Visage. Celui-ci parvient à
s'emparer des sceaux lors de leur transfert en train, déjouant à nouveau les plans de la police. Le
professeur Petrie annonce alors que les sceaux étaient des faux.
L'Homme Sans Visage le fait
assassiner par un de ses robots humains.
Entretemps, le
Sacristain cherche à découvrir ce qu'il est advenu de son complice
La Futaille. Il passe à tabac le patron du
Clairon de Sidi Brahim sans autre résultat que d'être désigné pour cible à son ami, devenu lui aussi un robot humain. Cependant, La Futaille contrevient à sa programmation en ne tirant pas sur son complice, mais il est
abattu par la police sous les yeux de celui-ci.
Le corps de
Bernard Trévoux refait surface à la
Cité du Bonheur : le décoffrage d'un pilier révèle sa main, ornée d'une
chevalière qui l'identifie.
Léopold de Baklava, le promoteur, convoque l'
inspecteur Péclet et dément toute implication dans l'affaire. Toutefois, une
indiscrétion de la secrétaire du promoteur attire l'attention de l'inspecteur : de Baklava est
blessé au bras droit comme l'Homme Sans Visage ! Pour confondre le criminel, Paul et l'inspecteur veulent obtenir un échantillon de son
A.D.N. mais pour cela, il faut un prélèvement de sang ou de salive. En dépit du scepticisme de Sorbier, Paul envoie
Séraphin Beauminon se procurer l'échantillon au petit village où habite de Baklava.
Le rouge, couleur-signature de l'Homme Sans Visage, sert de repère aux robots-humains afin qu'ils se reconnaissent entre-eux.
Dans le rôle du vieil original, on retrouve
Raymond Bussières, habitué des seconds rôles à la télévision (
Les Compagnons de Baal, Chapeau Melon et Bottes de Cuir - épisode La Licorne,
Tim - avec
Roger Carel dans le rôle de la Mort ! ) et au cinéma (
La Malédiction de Belphégor).
Les péripéties s'enchaînent parfois
en dépit de toute logique, ainsi, l'Homme Sans Visage, plus
Homme-Araignée que jamais, grimpe sur un train lancé à pleine vitesse grâce à de puissants
électroaimants... alors qu'il est censé être
blessé au bras ! Plus tard, la blessure de Léopold de Baklava l'empêche même
de signer des chèques ! La Futaille est lancé
presqu'instantanément aux trousses du Sacristain après sa descente au Clairon de Sidi Brahim, et il est abattu par des policiers qui l'ont reconnu
de loin et de nuit comme un suspect recherché ! On est dans la logique propre aux romans-feuilletons qui cherche le
rythme plutôt que la vraisemblance.