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En fait il faut juste regarder la répartition du PdV de l'album.
Dans le circuit classique, l'auteur va toucher entre 8 et 10% du prix de l'album, les intermédiaires récupérant donc les 90 % restant.
Lorsque tu optes, à l'instar de ce que refond les agriculteurs avec les AMAPs, pour du circuit court à savoir donc uniquement toi et les lecteurs, mécaniquement tu récupères la part du libraire, du diffuseur, du distributeur et bien entendu de l'éditeur. Certes, tu as des frais comme l'impression (entre 10 et 20% du PdV) mais globalement tu vas "marger" en moyenne à 60% ce qui fait quand même 6 fois plus que lorsque tu passes par un éditeur.
Bref, s'il te permet de vendre 6 fois plus que ce que tu es capable de faire, c'est jouable, sinon, ça n'a pas forcément d'intérêt, au moins financier !
Dans le cas de Laurent, 1000 ventes sur un seul point de vente avant même la sortie officielle de l'album et la tournée de dédicace qui s'en suivra alors que Delcourt n'en a jamais vendu 6000 exp (et laurent a plus que mouillé sa chemise pour pousser sa série à l'époque !).
Là, connaissant combien Delcourt l'avait payé pour faire son tome 2, il à d'ores et déjà gagné plus de 3 fois plus (je parle bien entendu par rapport à mon estimation de son bénéfice sur la souscription !) ce qui est donc un véritable succès puisque comme dit plus haut, l'objectif pour un auteur c'est de gagner sa vie en faisant dans les meilleures condition son travail... Chose que ne permettent plus que rarement les éditeurs "classiques " !
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