WONDER WOMAN TOME 5 : CHAIR DE MA CHAIR
Brian AZZARELLO / Cliff CHIANG, Goran SUDZUKA / Jose MARZAN JR
Wonder Woman #24 à #29
Le précédent volume avait pour lui d'apporter quelque chose de nouveau dans la série en modifiant le statut quo de Diana, d'Appolon, du premier né et surtout quelqu'un a enfin pris la place de Zeus sur l'Olympe.
Dès les premières pages on comprend si on a intérêt à continuer à suivre ou pas la Wonder Woman de Brian AZZARELLO. En effet le scénariste avait l'occasion d'écrire une nouvelle intrigue en laissant celle de la nouvelle Olympe en sub plot. Mais non Azzarello s'entête dans son histoire unique. Allez autant le dire cela m'a énervé car après plus de 25 épisodes j'espérais lire quelque chose de nouveau. Passez cette déception est ce que le récit que j'ai entre les mains vaut le coup ? Et bien globalement oui car ce qui peut être interprété comme une faiblesse de la part d'Azzarello fait aussi la force du récit car on a désormais un bon aperçu des nombreux protagonistes qui sont très bien caractérisés.
C'est donc l'histoire de Wonder Woman l'Olympienne plutôt que l'Amazone qui intéresse le scénariste. D'ailleurs elle devient, de part ses précédents actes, la nouvelle déesse de la guerre. Et forcément on se doute de sa réaction. Cela donne un premier rebondissement un peu facile. Ensuite tout ne sa passe pas comme prévu pour Appolon et son nouveau bras droit, Dio qui est surement un des personnages les plus intéressant de ce cinquième tome. Dio exploite a fond son potentiel et cela nous donne de bon passage en France au travers d'une chasse bien particulière. Enfin la descendance de Zeus reste le moteur de l'intrigue principale avec l'enfant de Zola et le premier né. L'attitude de Zola a tendance à m'exaspérer (comme Hermes d'ailleurs) comme si Azzarello ne savait plus que faire avec elle (elle part, elle revient...). Le premier né est plus intéressant. Déjà il subit de la part de Appolon des sévices dans des scènes de tortures très impressionnantes. Et puis on voit très bien qu'il lui en reste sous le coude.
Parmi les bons points pour une série mettant en scène une femme je dois dire que le casting féminin est très intéressant : Héra, Eris, Casandra, Artémis, Zola voilà une série qui sait ce qu'est la parité. Et elles sont toutes très bien utilisés voire attachantes (la rancoeur et la vengeance de Eris ou encore Héra qui s'humanise). Et Wonder Woman me direz vous ? Et bien on se croirait presque revenu à l'époque du run de Byrne tant on a parfois l'impression qu'elle ne sert que de faire valoir pour mieux mettre en valeur le reste du casting. On aurait presque pu renommer la série en Wonder Woman team up.
Bon point également pour le retour (même bref) de Themyscira et Orion qui est toujours présent en devenant la caution avec le New 52.
Bilan :
Rien à dire au niveau de l'ambiance (même si il faut aimer la mythologie), du rythme et des dessins. La Wonder Woman de Azzarello c'est un véritable partie pris et l'envie de la part d'un bon scénariste d'aller au bout d'une histoire ambitieuse qui fait rentrer l'Amazone dans un nouveau siècle. C'est simplement dommage d'avoir cette impression de lire un peu à chaque fois la même chose au bout de 5 tomes. Mais j'ai quand même pris mon pied à lire ce tome, qui pourrait limité être estampillé Vertigo au lieu de New 52.
ma note : 3,5/5[/QUOTE]