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Vieux 08/05/2016, 07h19
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de Pi
Image Renato jones one percent #1

RENATO JONES ONE PERCENT #1 par Kaare Kyle Andrews

Mon dealer me l'a conseillé et une fois n'est pas coutume j'ai ajouté ce titre à ma liste surtout que graphiquement Kaare Andrews c'est parfaitement ma came.

Tombons le masque immédiatement, donnons raison à ceux qui ne classe pas Spider-Man : The Reign dans les récits incontournables et marquants (ce qui n'est pas mon cas), Kaare Andrews scénariste ce n'est toujours pas cela.

Une quarantaine de page (pour un premier numéro il n'y pas tromperie sur la marchandise par contre) pour introduire Renato Jones, défenseur de la veuve et l'orphelin moderne, le chérif de Nothingham étant logé à Wall Street désormais. Un jeu de flashback nous raconte les origines de pauvre petit Renato Jones mais à ce stade on n'en sait pas forcément beaucoup plus sur ses motivations. Se déclarer contre le capital et présenter de façon assez grossière des abrutis aveuglés par le dieu dollars ne fait pas un grand scénario. Andrew le scénariste a oublié d'être subtile et avance comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.

On en ressort avec une impression mitigé. En effet comme graphiquement cela envoie du lourd, voire du très lourd (Andrews multiplie les effets comme les deux doubles pages du début ou il joue avec un effet cinématographique, où les fausses pubs chics et glamour) le lecteur est entrainé par le récit qui sait surprendre au bon moment. Las c'est également très brouillon (le destin de Cameron, la passé de Renato, un magnat trop caricatural) et finalement, mis à part visuellement pas grand chose nous reste après la lecture. Pourtant jusqu'au bout Kaare Andrews aura soigné ce premier numéro avec un courrier des lecteurs qui voit les lettres de David Aja ou encore Warren Ellis et une présentation des numéros à venir.

Drôle de récit qui fait penser à une essai non transformé dans un match de division inférieur. Je tenterai le #2 en espérant que l'artiste aura acéré sa plume sinon il risque de faire de son Renato Jones un fort bel objet qui sonnera creux.
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