Discussion: Critiques VO 2023
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Vieux 06/09/2023, 13h49
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Shazam! #3
Sympathique.
Mark Waid enchaîne, en avançant doucement ses pions et en amenant quelques révélations. L'on apprend en effet que, deux semaines plus tôt, Freddy a été emprisonné / interrogé par les cinq qui donnent les pouvoirs de Shazam (Solomon, Hercules, Achilles, Zeus, Atlas, Mercury), et "passent" par lui pour espionner / avoir accès à Billy. L'idée ? Le contrôler, donner des impulsions pour que ses actes correspondent mieux à leurs souhaits. C'est pour cela que The Captain a agi étrangement récemment, il était sous la coupe d'Achille et d'Hercule. Freddy est forcé d'oublier, ensuite. Au présent, Billy se morfond de ne plus utiliser ses capacités, s'ennuie, ouvre même une page dédiée à... Metamorpho, pour s'occuper. Il est cependant forcé à agir quand un bus est menacé ; un bus rempli de gorilles venus de Gorilla City, qu'il ramène chez eux. Il y apprend que l'Empereur de la Lune (!) menace, et Billy y va... pour confronter un étonnant obèse verdâtre. Tandis que, en parallèle, Tawny doit gérer le dinosaure venu demander des comptes à Billy, et menace de l'arrivée des... Auditeurs !
C'est sympa', oui. Pas forcément aussi fou-fou qu'on peut l'espérer, ou que ce résumé peut le laisser imaginer, mais sympa'. J'aime bien l'idée que les entités qui donnent leurs capacités exigent des comptes, c'est plutôt pertinent et ça amène quelques réflexions sur l'utilisation des pouvoirs. Je suis largué sur l'Empereur de la Lune, mais le rendu est surprenant et fun ; comme le dinosaure administratif, même si ce n'est pas forcément délirant. C'est cool mais pas dingue.
Graphiquement, Dan Mora assure... mais un rien moins. C'est beau, léger, dynamique, mais un rien moins brillant que d'autres fois. Ca se comprend, vu son planning.

Sympa', mais pas aussi énorme que ça pourrait l'être.

Steelworks #4
Efficace, bien que très convenu.
Michael Dorn poursuit son récit très balisé, mais agréable. Alors que John Henry cherche pourquoi l'énergie de Superwoman est revenue pour Lana, le pauvre type manipulé par Charles Walker III attaque le bâtiment. Désormais Silver Mist, le type tente de voler le fameux artefact mis au point par Steel. Ca se bagarre, le type s'enfuie, a priori avec rien, car Irons a créé un faux et caché le vrai ; mais de faux nettoyeurs, à la solde de l'ennemi, volent le vrai. Steel, Superman et Lana comprennent que l'artefact transforme ceux liés à l'énergie des Supers, alors que Charles Walker III a enfin sa puissance pour son projet.
Rien de novateur, donc, mais une intrigue convenue efficace. Michael Dorn anime de manière cohérente ses personnages et ses événements, avec un Steel tour-à-tour bon stratège et un peu neuneu. Sa relation avec Lana est agréable, l'intrigue autour du coeur Genesis lié à Warworld créé une belle continuité, et l'ensemble est prenant, même si les opposants sont un peu faibles.
Graphiquement, Sami Basri et Vicente Fuentes proposent des planches classiques, fluides mais réussies. Sans plus, mais rien de moins.

Une saga convenue, agréable à retrouver.

Justice Society of America #6
Un bon épisode, qui fait la transition avec la mini-série Stargirl: The Lost Children. Sympathique, mais ça avance peu.
On enchaîne en effet avec la fin du #5, où Stargirl amène les sidekicks enlevés et oubliés au QG de la JSA, qui se remet de la chute de Degaton. On apprend la chronologie : Degaton a perdu il y a trois jours, Stargirl est revenue hier ; Courtney a donc enchaîné salement, elle mérite une petite pause... mais non ! Stargirl accompagne les sidekicks, en essayant de retrouver leurs marques. Tous n'ont pas la chance de Judy, qui retrouve son père Jay Garrick (on apprend sa date de naissance, en 1949). Les sidekicks sont troublés, l'ex apprenti de Mr Terrific découvre Michael Holt, la sorcière de Salem est crispée devant Khalid (qui évoque tous les Doctors Fate, dont Kent V. Nelson, cool). Helena est installée à New York par Bruce, encore très gêné. Finalement, Helena et Power Girl évoquent la suite des recrutements, et notamment l'idée de réhabilitation des super-vilains. Et Huntress veut commencer par... Solomon Grundy !
Bon, c'est sympathique mais ça n'amène pas grand-chose. Geoff Johns "encaisse" ici les retombées de Stargirl: The Lost Children, avec l'accueil et la réadaptation de certains sidekicks. On sent bien lesquels vont réapparaître, et c'est plutôt sympa'. Ca rappelle sa deuxième série, avec la menace de Gog, et aussi énormément de jeunes formés par la JSA. C'est aussi cool de revoir Ted Grant, qui vient faire coucou et jouer sur le subplot sur Yolanda et Dr Mid-Nite. Mais... bon, ça n'avance quand même pas.
Graphiquement, Marco Santucci a déjà fait mieux, souvent ; mais ça se lit. C'est solide et pro'. Sans plus.

Un bon numéro, mais plus pour encaisser la mini-série annexe. Vivement que ça reprenne vraiment.
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