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Vieux 18/01/2020, 19h26
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GenSen
-Généalogiste Sénile-
 
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Royal City de Jeff Lemire. Lorsque son père a une attaque cardiaque, Patrick Pike, un auteur en plein blocage créatif, revient dans sa ville natale auprès de sa famille. Une mère infidèle, une sœur qui s'apprête à changer l'usine qui fait tourner la ville, un frère à la dérive. Et un autre frère mort depuis des années, mais dont le souvenir hante ses proches.
J'ai dévoré cette série. Construite en 5 arcs, elle commence par le retour du grand frère et l'exploration de la perception de Tommy, le fils/frère mort, par chacun. Puis on suit le point de vue de Tommy lors des derniers jours de sa vie, avant d'achever la série avec la mise à jour de plusieurs secrets, l'élément salvateur qui permet de donner la paix aux personnages. Si l'histoire est finalement convenue, la narration et l'originalité graphique rendent la lecture passionnante. La seule chose que je reprocherai à Royal City est le happy end trop complet.

Aliens/Predator: Deadliest of the species de Claremont, Butch Guice et Eduardo Barretto. Une femme trophée, génétiquement créée pour être la compagne parfaite d'un chef d'entreprise, est hantée par des cauchemars. Ceux-ci deviennent bien réels lorsqu'elle est enlevée par un Prédator. Bizarrement, celui-ci (ou plutôt celle-ci) la laisse survivre et semble même l’entraîner.
Quand on est habitué à Claremont, on repère ses clichés favoris, voir ses fétichismes. Entre autres, on a droit ici aux femmes fortes réduites en esclavage avant d'y échapper, le contrôle mental, le changement de corps, même le crucifiement du héros. Faut le faire pour caser tout ça dans un titre Aliens/Predator ! Belle union des femmes avec l'héroïne qui endosse l'armure de la Predator avant de devenir (volontairement !) porteuse pour la Reine Xenomorphe. D'abord marrante, l'histoire devient complètement incompréhensible vers la fin avec des séquences western ou encore la mort et résurrection du personnage principal. Ce n'est d'ailleurs pas le seul clin d'oeil aux X-Men : on aperçoit parmi les trophées de la Prédator le crane de Cyclope et les griffes de Serval (avec les restes d'autres héros). Du grand nawak sur 12 numéros qui vont crescendo dans le délire.
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