Sinon, il y a une pépite sur Netflix depuis peu qui s'appelle Poupée Russe (Russian Doll).
Alors ça, c'est formidable, impeccable, original, profond, drôle, troublant. Sur une idée initiale qui rappelle "Un jour sans fin" (une trentenaire revit sans arrêt le jour de son anniversaire et cherche à comprendre pourquoi elle est coincée dans une boucle temporelle... Jusqu'à ce qu'elle découvre qu'elle n'est pas la seule dans ce cas), c'est parti pour huit épisodes d'une trentaine de minutes absolument géniaux.
La surprise est d'autant plus forte que cette série est créée et interprétée par Natasha Lyonne, qui avait été révélée à la fin des années 90 par Woody Allen avant de sombrer dans des comédies comme "American Pie" puis de disparaître des radars en essayant de se racheter chez les indés.
Aidée par Amy Poehler et une showrunner, elle a convaincu Netflix de financer son projet. Carton. Deuxième saison commandée.
Les personnages principaux - elle, gouailleuse, emmerdeuse, fataliste mais pugnace ; lui, maniaque, dépassé mais complice - forment un tandem épatant et leur drôle d'aventure est pleine de surprises, où l'on rit, où on est intrigué, où on est complètement chamboulé. Impossible d'anticiper les rebondissements. Et en même temps nécessitant d'être vigilant car le diable est dans les détails.
Un des shows les plus stimulants actuellement.
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