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Vieux 13/02/2019, 16h43
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Superman #8
Ce numéro poursuit l'explication sur ce qu'ont fait Jon et Jor-El pendant les six années d'errance spatiale et a priori dimensionnelle, qui ont suivi le départ (fort rapide) de Lois du vaisseau. Si je maintiens mes regrets de voir la disparition du personnage de Jon enfant, si sympathique et si agréable à lire et si pertinent avec Superman, j'attends de voir ce que Bendis veut faire ici... même si je suis prudent, car je ne comprends vraiment pas l'intérêt de ce changement (notamment parce que le même Bendis réintroduit Conner Kent, qui aura à peu près le même âge et le même pseudo que Jon).
Après... après, ce serait mentir de dire que ce numéro n'est pas agréable. Ca se laisse lire, Bendis gère plutôt bien le duo Jon/Jor-El, et leurs pérégrinations cosmiques ont un peu de sens. Disons que ça ne sort pas de nulle part, et ça "fonctionne" plutôt bien. Même le personnage de Jor-El a du sens, ici ; enfin, il faut quand même rappeler que son existence ne rime à rien, que c'est une idée pourrie, mais... bon, ici, ça fonctionne dans le numéro.
Les passages sur Terre et au présent sont un peu moins pertinents : la relation Lois/Clark est bonne, Jon est plutôt bien caractérisé à 17 ans, mais... ce Superman qui "explose" ne sort pas de nulle part, mais ça ne colle pas forcément. Ca fonctionnait dans la saga d'avant, dans la Zone Fantôme, là moins ; et le passage avec Mongul devra être repris, sinon c'est du foutage de gueule.
Mais... bref. Je reste prudent, et finalement assez opposé à l'idée de base, mais Bendis gère bien son numéro. Le fond me gêne, ce qu'il écrit ici fonctionne cependant ; c'est cohérent, plutôt bien mené, et rythmé. Ivan Reis s'en sort bien, même si je relève un problème de perspective dans sa première grande image, et il gère bien ses personnages. Je n'aime pas Brandon Peterson, mais il livre des planches correctes et plutôt réussies.
Pour conclure... et bien Bendis ne me convainc pas encore sur le fond, mais ce numéro fait bien le boulot. Ca fonctionne, c'est agréable à lire, et c'est bien illustré ; à voir la suite, donc. Je n'ai pas de "bille" pour hurler sur Bendis, et j'attends alors la fin, pour découvrir le projet final de l'auteur... et lui tomber dessus, alors.
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