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Vieux 09/02/2019, 16h08
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
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Posté par Slobo
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Man and Superman 100 page super spectacular

Les premiers pas du Naif Clark Kent à Metropolis. Il a bien du mal à se faire embaucher et doit vite reconnaitre que Metropolis c'est pas aussi simple d'y agir qu'à Smallville. Mais il ne peut retourner à Smallville est tiens à décroché un job au planet.
Une attaque contre la ville ne va pas facilité les choses puisqu'il sera tout d'abord pris pour le responsable de celle-ci.
Avis :
Couverture - Bon soyons honnête ça aurait pu être mieux, mais je vois le lien. 1/2
Scénario - Wolfman ne réinvente pas vraiment l'eau chaude, même s'il fait passé clark par des étapes de doute aussi bien sur sa capacité à être un héros qu'à écrire au planet. 2/3
Dessin - Castellini fait un très beau travail. Son clark fait assez 90's. J'aime pas sa lois par contre qui est maquillé comme une voiture volée ^^ D'autre personnage féminin sont bien plus belles ici. 3/3
Sentiments - Un peu déçu j'attendais pas une sorte d'origine story du tout. Je comprend pas l'intérêt quand ils ont superman earth one pour ça. 1/2
7/10
Pour que Wolfman raconte sa vision d'un certain moment ?
J'ai trouvé ça très bien, et surtout plus pertinent que Earth-One.

Pour moi, c'est une magnifique surprise.
Je ne savais rien de ce one-shot, paru dix ans après la fin de sa réalisation, et treize ans après que Marv Wolfman ait commencé à l'écriture. Prévu, en effet, pour Superman Confidential, ce récit ne pouvait être édité durant la période New52... mais le voici, enfin ; et c'est vraiment très bien.
Marv Wolfman s'attache à montrer littéralement les premiers pas de Clark Kent à Metropolis : la recherche d'un appartement, le sentiment de perte et de solitude dans la grande ville, les premières actions, les peurs, les doutes, les incompréhensions... avec, évidemment, quelques rencontres avec les grandes figures de la franchise. Mais Wolfman ne se précipite pas, il fait lentement monter la pression jusqu'à la présentation de Lois, déjà vue dans l'ombre jusque-là, mais aussi de Luthor.
Tout fonctionne ici, en fait. Wolfman connaît très bien son personnage, gère son côté boyscout mais le rend... comment dire, il n'est pas neuneu, il est bon et doux, mais il a cette vulnérabilité et ces doutes qui fonctionnent si bien sur lui. Le scénariste prend son temps, les 100 pages sont adéquates pour raconter une intrigue finalement simple, voire même classique, mais qui prend son temps pour les détails, et l'intelligence de les traiter. Tout est pertinent, tout est simple et intelligent, avec des approches vraiment positives et cohérentes.
Ce comics me rappelle pourquoi j'aime Superman ; mais, surtout, pourquoi mon Superman est Clark Kent, et pas Kal-El.
En effet, à la différence d'un Zack Snyder sur Man of Steel, Marv Wolfman fait le choix de rappeler que si le destin lui a permis de bénéficier de pouvoirs divins, Clark Kent aurait été un combattant de la Vérité et de la Justice sans même être un super-héros. L'écriture et le journalisme auraient été ses armes, et ils tiennent un rôle fondamental dans ce récit ; c'est logique, cohérent, mais surtout fort agréable d'avoir un récit où Superman est bien avant tout Clark, et pas Kal. Evidemment, Wolfman gère aussi extrêmement bien son casting, avec une Lois vraiment dans le ton, un bon Perry, un Luthor classique mais pertinent... et surtout une Metropolis sur le point de s'effondrer, avant sa venue. On l'oublie, mais de nombreuses histoires ont montré que c'est Superman qui a aidé à faire de Metropolis une cité paradisiaque ; bonne idée de le rappeler, ici.
Evidemment, l'Italien Claudio Castellini est fondamental dans mon appréciation positive, ici. Même si son style peut surprendre au début, notamment par son classicisme voire quelques rigidités, je me suis très vite pris à aimer ses dessins, son dynamisme et sa narration. C'est joli, propre, très cohérent, mais surtout très en phase avec le propos. J'apprécie particulièrement qu'il donne des allures et des postures différentes à Clark ou au Flying Man, et je valide l'idée de ne jamais voir Superman en costume, hormis sur une photographie.
Je le répète, mais tout est bon, ici. Wolfman a très bien pensé son récit, Castellini l'a très bien illustré... et l'ensemble est vraiment pertinent, intelligent et dans le ton. Je le redis, mais c'est un comics comme ça qui me rappelle pourquoi j'aime Superman - et quel plaisir d'avoir 100 pages de cette qualité, pour cela !
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