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Vieux 15/05/2007, 22h50
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
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Messages: 25 078
doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
Crit.Doop. sem 11:hellshock,shadowpact,frontline,filles du dragon,agency

Critiques Doopiennes semaine 11

SHADOWPACT TPB1 : THE PENTACLE PLOT


(Willingham/Willigham-Walker-Scott-Derenick-Mc Manus)
Contient les épisodes 1-3;5-8 de la série régulière.


De même que SECRET SIX est issue de VILAINS UNITED, voici la série régulière qui poursuit DAYS OF VENGEANCE, avec le SHADOWPACT, c’est à dire l’équipe de héros avec des pouvoirs en relation avec la magie. Comme le ONE YEAR LATER est présent très rapidement, le scénariste, BILL WILLINGHAM, connu pour ses ELEMENTALS critiqués ici par notre brillant XXL, c'est là
et plus récemment pour son ongoing FABLES nous sort une idée toute neuve, afin de détourner le concept. (
) très bonne idée ; cruciale d’ailleurs pour une série qui commence et qui contient des personnages obscurs en tant que protagonistes qui n’ont pas besoin d’être modifiés par le OYL. Nos héros vont se trouver en opposition avec leurs doubles maléfiques, puis subir plusieurs assauts par le méchant , fil rouge de la trame de la série, qui se nomme DR GOTHAM..
Evidemment, pas de grosses surprises si l’on connaît le style de WILLINGHAM, c’est bourré de très bonnes idées et il a l’air de se faire plaisir avec les animaux parlants, comme le DETECTIVE CHIMP, ou REX, un chien qui parle. Il crée un endroit (un bar où se rencontrent tous les mystiques de l’univers DC et qui appartenait à NIGHTMASTER avant le one year later, mais repris depuis par un homme-phoque. )
Autant vous le dire, la comédie est bien effectivement présente et les dialogues sont bien sentis. Les points faibles de l’histoire, car il en existe quand même quelques uns sont liés en fait au méchant, pas extrêmement charismatique et très peu développé, ainsi qu’aux personnages principaux pas franchement affirmés (à l’exception de DETECTIVE CHIMP et peut être de RAGMAN). On a droit à un subplot un peu moyen et pas très résolu (le faux frère de BLUE DEVIL), et les méchants des trois premiers épisodes sont peut–être plus intéressants que les personnages principaux. De bonnes idées néanmoins comme l’apparition du PHANTOM STRANGER au début de chaque épisode) et un ton que WILLIGHAM apprécie et dans lequel il est très à l’aise, cela suffit à mon plaisir.
Parlons un peu des dessins maintenant.
Surprise, c’est WILLIGHAM lui-même qui assure la partie graphique des deux premiers épisodes, et il faut avouer que c’est extrêmement séduisant, surtout encré par WAYNE FAUCHER. Bien évidemment, il n’a pas été possible pour lui de suivre le rythme et c’est un peu dommage, car les dessinateurs vont s’accumuler, ce qui n’aide pas à la cohérence de la série, surtout dés son début. Si CORY WALKER de la série INVINCIBLE, s’en sort extrêmement bien (beaucoup mieux que sur la série de KIRKMAN, à mon avis), SCOTT et surtout TOM DERENICK ne sont pas du tout à leur place, et c’est assez difficile de soutenir la comparaison d’un numéro à l’autre, voir les scans sur les chiens de l’enfer ci dessous dessinés par WALKER, puis DERENICK, cela n’a plus rien à voir.
Y’a quand même une légère différence de style, là, d’un épisode à l’autre….
Je pense qu’il faut absolument garder un dessinateur au style assez cartoony pour cette série.
On est sur de bons rails, mais il manque un petit je ne sais quoi pour en faire une série incontournable, peut-être WILLINGHAM aux dessins, ou alors un MARK BUCKINGHAM.
En attendant, on ne va pas bouder son plaisir, c’est assez fun, frais et construit pour donner envie de voir la suite.
A SUIVRE, donc
et demi.

TPB FRONTLINE 1


(Jenkins/Bachs-Lieber-Weeks et de nombreux artistes variés.)
reprend les six premiers numéros de FRONTLINE, la série qui est censée explorer les dessous de CIVIL WAR.

Quoi que donne cette série, c’est toujours un plaisir de lire du JENKINS, au moins on n’est pas ennuyé par des dialogues et une écriture pourris.
Mes premières impressions ; pour l’instant c’est très bon, les deux histoires principales, EMBEDDED, qui reprend un peu la structure de la mini DECIMATION avec la journaliste qui enquête sur les super héros et qui a pour vedette BEN URICH livre exactement ce qu’elle promet, à savoir un regard un peu moins bourrin que la série CIVIL WAR principale et qui s’intéresse à ce qui se passe autour, donnant de la crédibilité. Les dessins de RAMON BACHS sont bons, comme d’habitude, et on a des storylines assez sympathiques (BEN WAVE , si tu nous regardes…) comme la réaction de JAMESON, l’apparition de NORMAN OSBORN. CIVIL WAR vu par des humains et écrit par un gars comme JENKINS donne forcément quelque chose de très humaniste. Evidemment, la sensibilité de l’auteur transparaît immédiatement et lui, il a choisi son camp, n’hésitant pas à mettre en parallèle ce qui se passe dans CIVIL WAR et les camps de GUANTANAMO. Il est donc contre la registration, et cela sans ambiguïté. Le contrepoint manque un peu.
C’est encore plus flagrant sur la deuxième histoire principale, THE ACCUSED, qui fait vivre à SPEEDBALL, encore vivant, une vraie torture dans les prisons à la solde du gouvernement, torturé, battu, trahi, rien ne lui est épargné ! STARK, RICHARDS, le SHIELD et autres agissent comme des pourris et c’est une des rares fois que SPEEDBALL est traité comme autre chose qu’un rigolo qui vanne à tout bout de champ. Quelle force de caractère il possède, ce petit. Aux dessins, c’est STEVE LIEBER, qui renvoie une atmosphère assez sombre et plutôt réussie.
Une troisième histoire voit le jour au fil des pages, SLEEPER CELL, pour le moment assez peu développée et qui met en scène WONDER MAN et un agent secret ATLANTE envoyé sur la terre ferme depuis des générations. Bizarrement, c’est celle qui a pour le moment le moins d’attraits, WONDER MAN n’étant pas particulièrement un perso extrêmement charismatique et JENKINS ne fait pas l’effort de le développer, de la même manière, LEE WEEKS est très loin de livrer sa meilleure prestation sur ce titre, ses atmosphères si particulières étant détruites par l’encrage de SANDU FLOREA et des couleurs absolument trop flashy.
Les petites histoires de deux ou trois pages, mettant en parallèle les évènements de CIVIL WAR et de véritables lettres de soldats des différentes époques de l’histoire (un soldat romain, un poilu dans les tranchées, des écossais, des japonais…) sont elles aussi très réussies, même si elles deviennent assez répétitives au bout d’un moment. Cela nous permet quand même de voir des dessins de KANO, DAVID AJA, ROY MARTINEZ , JORGE LUCAS.
Acheté un peu au hasard, sans en attendre grand chose et surtout parce que le découpage VF de PANINI m’aurait privé de la totalité du truc (n’achetant pas CIVIL WAR en VF, puisque je l’ai en VO, j’aurais été privé de l’histoire de SPEEDBALL. ), c’est finalement une très bonne surprise, en tout cas j’achèterai le deuxième volume sans hésiter.
et demi.

JAE LEE’S HELLSHOCK

(Jae Lee/Jae Lee)

Enfin, depuis le temps que j’attendais une fin à HELLSHOCK. Possédant les trois premiers épisodes du deuxième volume et étant resté un peu sur ma faim, je me demandais ce qu’allait en faire JAE LEE, surtout qu’il n’a rajouté que vingt deux pages pour conclure son récit ! Relecture donc et on replonge dans ce monde glauque, sauf que voilà, LEE a fait appel à JUNE CHUNG pour remplacer les couleurs de VILLARUBIA, et c’est absolument autre chose. Là où VILLARUBIA utilisait le noir, le rouge et l’épais, CHUNG rend des tons pastels , et éclaircit énormément les dessins de LEE. Evidemment, c’est encore très joli, et CHUNG réussit plutôt bien, mais l’ambiance est tout de suite beaucoup moins glauque, en tout les cas moins impliqué.
On ne parlera jamais assez de l’importance de la couleur…

Deuxième temps, l’écriture. C’est qu’il se débrouille extrêmement bien , le JAE LEE, pour un dessineux. Un peu verbeux, certes mais tout est franchement bien écrit et il n’a pas à en rougir. Après, les dialogues pêchent un peu, et il est plus à l’aise sur un texte en prose mis dans des cases, que sur des phrases percutantes, mais c’est à ma grande surprise, extrêmement bien agencé.
Maintenant intéressons nous à l’histoire. Alors évidemment, rien à voir avec la première série, puisque cela ne reprend que le personnage principal, et encore, il n’a rien à voir avec celui de son volume 1. On le sait, JAE LEE s’est manqué sur l’histoire, s’embourbant dans des circonvolutions dont il n’a pu sortir et qui on conduit à l’arrêt de la série. On pouvait penser, au vu de ses previews dans le numéro un original qu’il allait nous réintroduire les persos , les graphismes et tous les codes de la première série, mais non, en fait il s’agit simplement d’une histoire d’amour en trois parties, qui aurait simplement bénéficié de s’appeler autrement que HELLSHOCK. Pas d’action, pas de méchant, pas de héros à croix rouge tatouée sur le visage, comme on le montre sur la couverture, c’est je crois tout le problème de cette série ; à savoir que ce n’est absolument pas HELLSHOCK et que JAE LEE s’est perdu en essayant de rattacher son histoire d’amour entre deux personnes dans un asile à sa série précédente.
Vu sous l’angle d’une mini qui raconte une histoire d’amour et qui livre sa vision d’un système médical défaillant, cela fonctionne à, 100%, et c’est absolument magnifique ; en revanche, si l’on s’attend à quelque chose qui est censé être du HELLSHOCK, c’est quand même une grosse déception.
LEE a bien compris qu’il ne pourrait aller nulle part, et le prouve
Autant vous le dire tout de suite, les 22 pages rajoutées sont absolument inutiles et permettent d’éclaircir un tout petit peu ce qui nous semblait obscur à la fin du troisième. Ces nouvelles planches sont loin d’être les plus travaillées en plus, et on peut se demander si en fait, on ne s’est pas fait un peu avoir, surtout quand on possède les trois premiers épisodes. Cela a quand même eu le mérite de me faire redécouvrir cette histoire sous un nouveau jour, et l’on ne peut qu’apprécier si on le lit pour la première fois.
Le bonus (les 22 planches originales de la série jetées à la poubelle, intelligemment appelée DEBUT ALTERNATIF) ne servent à rien si ce n’est à voir du JAE LEE période NAMOR et FACTEUR X, en plus, on en avait vu la moitié dans HELLSHOCK volume un.
Difficile de noter car il y a beaucoup plus de choses qui rentrent en jeu qu’un simple graphic-novel.
Si on le considère comme cela, ou si c’est la première fois qu’on le lit, on peut aller jusqu’à
et demi et cela aurait pu monter à quatre sans ces pages rajoutées qui ne servent pas à grand chose.
Sinon, si vos connaissez déjà, vous allez avoir un peu l’impression de vous être fait arnaquer

100% MARVEL : DAUGHTERS OF THE DRAGON

(Gray-Palmiotti/evans/palmiotti)
Voici donc l’intégralité de la mini série qui réintroduit les filles du dragon. Et autant vous dire que j’ai eu très peur au départ. La première partie de la série est absolument imbuvable, nous ressortant tous les clichés pourris de la blaxploitation et des trucs cool des années 70. Pour faire encore plus cool et fun, on rajoute des vilains pourris, genre ORKA et RAZORFIST, HUMBUG etc…pas parce que cela sert à quelque chose, juste parce que c’est censé être cool. En plus de ça, les filles sont dans des postures qui nous font montrer leurs fesses et leurs seins improbables à tout bout de champ… Tout ce que je déteste… Encore, si c’était bien fait, mais là, les dialogues sont extrêmement creux et on se retrouve avec un scénario ultra pénible car qui veut trop en faire. Y’a rien de pire je pense pour un scénario que de vouloir trop en faire, quand cela se voit autant. C’est extrêmement difficile de faire du…COOL…sans devenir lourdingue, et très peu de scénaristes y arrivent, genre le ENNIS des temps anciens, je pense au TRANSMETROPOLITAN d’ELLIS , aux gars de chez VERTIGO en général, et que ce début de série est poussif. En aucun cas les personnages principaux ne sont développés et c’est super pénible. C’est trop vu, trop fait, trop refait et ce n’est plus à faire J’ai même failli arrêter !
Heureusement, une fois tous les clichés épuisés dans les trois premiers numéros, GRAY et PALMIOTTI reviennent aux fondamentaux, à savoir les persos et l’histoire qui prend un semblant de cohérence et n’aligne plus les clichés. Le personnage de MISTY, absolument terrible au départ dans son trip AFRO à gros seins devient attachante quand on s’intéresse à son histoire et à sa relation avec son bras bionique. Reste COLLEN WING qui n’est pas franchement exploitée en dehors de sa relation avec sa partenaire et c’est dommage car c’est ce perso qui me semble avoir le plus de potentiel. Bref, au bout d’un moment l’histoire se met en place et on commence à se prendre à la lecture, pour arriver à une conclusion finalement satisfaisante. Reste les dessins, et c’est peut être le plus gros problème, je n’apprécie pas vraiment le style de KHARI EVANS, trop rentre dedans et un peu trop fouillis dans le storytelling à mon goût. Je pense que c’est surtout ça qui m’a gêné dans cette histoire.
Bien, sur , on va dire que c’est une parodie, mais je trouve que cela a été fait beaucoup mieux dans d’autres comics et qu’on peut être drôle sans être totalement lourd.
Maintenant, la fin reste assez convenable, et bizarrement, cela donne une histoire qui se lit, mais qui ne vaut pas non plus par sa grande originalité. Je ne sais pas ce que donne l’ongoing, mais j’espère que les scénaristes et les dessinateurs sont arrivés à sortir de ce cliché 70’s comme ils ont réussi à le faire à partir de la deuxième moitié de cette histoire.
Un comics dans la moyenne, quoi, qui ne restera pas dans les annales, mais pas franchement indispensable.
et demi.


THE AGENCY

(Paul Jenkins/Kyle Hotz)

Qui reprend la mini série THE AGENCY #1à 6

Nous voici dans un futur assez proche, où tout est devenu absolument crade. Le mal est partout, la couche d’ozone à explosé, la saleté est dans les rues et les trois quart de la population est devenue accro à la télé et à l’ordinateur, le cerveau grillé par toutes ces informations, on les appelle maintenant les CRAMES… La police n’existe plus, car il n’y a plus un humain serviable et disponible, et la sécurité des USA est donnée à une agence privée, THE AGENCY, qui règle les problèmes des gens au prix fort. Et cette fois ci ils sont sur la piste d’un serial killer aux pouvoirs mentaux impressionnants. Heureusement, les membres de l’agence, comme JONEZ VIRTUELLE, une cyber-gonze handicapée par un moteur de recherche envahissant qu’un programmeur lui a infiltré pour rire, ou KERRICK, un gros psychopathe pouvant distordre les corps des gens dans tous les sens, ne vont pas se laisser faire.
Alors, qu’est ce que cela donne, cette mini série ?
Eh bien c’est très bon, à ma grande surprise. Le récit de JENKINS est très dense, il s’y passe beaucoup de choses et les personnages sont très bien exploités. Comme c’est du JENKINS, il y a forcément son point de vue sur le monde, et cela renforce le récit, lui apportant un petit supplément d’âme en dehors du truc gore et méchant. La critique de la société est acerbe, le ton est extrêmement gore et crade, et on a l’impression que ce n’est plus vraiment l’auteur de chez MARVEL qui parle, mais celui qui fut en son temps chez VERTIGO. L’histoire est bien trouvée, le scénario a des rebondissements, il est haletant, donc tout fonctionne parfaitement bien. De bonnes idées, comme le psychopathe ; le système d’exploitation caché dans la fille robot, les back-rooms faites de fantasmes ….
Les dessins maintenant, comme c’est extrêmement gore, forcément KYLE HOTZ est à son aise. Sauf que je trouve qu’il a fait beaucoup mieux, là, il y a des planches un peu ratées ou trop too much, mais c’est un peu le style de l’histoire. Après, HOTZ sait dessiner et rendre une histoire lisible. C’est donc une bonne petite surprise qui nous conte un futur glauque avec une histoire glauque et des démembrements et projections de boyaux à tout va, tout en restant intelligent et en faisant avancer l’histoire et les personnages. Bon, évidemment, on reste quand même assez loin du cynisme et de la dérision d’un TRANSMET, mais c’est une série très agréable à lire, qu’il m’a été difficile de lâcher avant la fin. Plutôt une bonne surprise.
et demi
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