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Vieux 12/01/2011, 19h41
Avatar de zaitchick
zaitchick zaitchick est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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zaitchick s'enflamme comme la torche humainezaitchick s'enflamme comme la torche humainezaitchick s'enflamme comme la torche humainezaitchick s'enflamme comme la torche humainezaitchick s'enflamme comme la torche humainezaitchick s'enflamme comme la torche humainezaitchick s'enflamme comme la torche humainezaitchick s'enflamme comme la torche humainezaitchick s'enflamme comme la torche humainezaitchick s'enflamme comme la torche humainezaitchick s'enflamme comme la torche humaine
Les feuilletons qui vous faisaient ch... quand vous étiez petit.

"La Dynastie des Forsyte (The Forsyte Saga) est un feuilleton télévisé britannique en 26 épisodes de 50 minutes, adapté du roman éponyme de John Galsworthy" dit Wikipédia.
26 épisodes seulement ? ça comptait double, alors.

C'était en noir et blanc pluvieux et ça venait polluer le début de l'aprèm', juste après le journal télévisé pompidolien (qui pourtant remplissait déjà très bien cette fonction) au début des années 70. On pouvait pas zapper, y avait qu'une seule chaîne.
C'était des grandes personnes qui n'arrêtaient pas de causer de trucs de grandes personnes, et de causer encore, et qui, le reste du temps se baladaient en redingote et gibus dans les rues de Londres (j'ai appris plus tard que c'était Londres), grises et pluvieuses les rues.
Quand je voyais un type en redingote et gibus à la télé, je disais : "zut ! Encore un Forsyte !"
Traumatisé j'étais.
Je vous dis pas les cures de Vidocq que j'ai dû faire. (Période Claude Brasseur.)
Quand on eu la couleur (au milieu des 70's) et que le mec de la bourse passait à la fin du JT, on retrouvait cette ambiance. Même en couleurs, il paraissait gris, le mec. Derrière, y avait des types qui beuglaient autour d'une corbeille. Z'avaient déjà l'air con.



Nans le Berger.

Je suivais pas mais j'avais l'impression que ça passait tout le temps.
ça a duré deux ans.
Sans remise de peine. C'est l'histoire d'un berger qui s'appelle Nans. Le générique annonce la couleur : écoutez la flute stridente et les percussions bien grasses. La boue du terroir lui colle au sabot, à Nans. Et il a le pas lourd. Et ça se sent.
C'était en couleurs mais profondément déprimant.
Nans se fait broyer le torse par un rocher. Il est mort. Le feuilleton continue : c'était une saga familiale !


Le samedi soir, après Numéro un, l'émission de variétés avariées des Carpentier, on avait le droit à de chouettes feuilletons. Ou à Peyton Place. Même si on avait été sage. C'est pô juste !
On a pas eu l'intégralité des 514 épisodes. Par contre, des redifs par salves de 30 épisodes, ça oui. Ceux qui critiquent Dallas ou la petite maison dans la prairie ne se rendaient pas compte ! Peyton Place, c'était pareil, mais en noir et blanc moche. Le linge sale de la bourgeoisie locale déballé à longueur d'épisode dans des décors en carton pâte... Il aurait fallu noyer une lycéenne et faire débarquer un enquêteur du FBI qui cause à son enregistreur pour rendre le truc un chouïa intéressant.


C'est tout pour l'instant.
A vous de réagir et de compléter.
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Quand les mecs de 110 kg disent certaines choses, ceux de 60 les écoutent.

Maman ! Je suis de nouveau surZaïtchick's blog

Dernière modification par zaitchick ; 12/01/2011 à 19h54.
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