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Vieux 28/03/2019, 19h10
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Fred le mallrat Fred le mallrat est déconnecté
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Posté par Ben Wawe
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Heroes in Crisis #7
Tom King semble ne rien dire, ici, mais dit tout, en fait. Comme d'habitude depuis le début de cette saga, le scénariste joue avec le lecteur et ses attentes, et il évacue le jeu de pistes classique, l'énigme du tueur, pour plonger en fait et encore dans la psychologie de ses personnages. Surprenant, mais puissant.
Soyons directs : il paraît clair, maintenant, que Wally West est responsable de la tuerie du Sanctuaire. Comment, nous l'ignorons encore, mais cela sera expliqué sûrement au #8. Pourquoi, ou plutôt ce qui l'a fait basculer, ce n'est pas encore dit ; mais Tom King continue d'expliquer le contexte qui a pu pousser Wally à agir ainsi. En centralisant les pages de psychanalyse sur le personnage, en semblant ne pas dire grand-chose de lui, le scénariste en dit finalement énormément sur son approche du héros, littéralement fracassé par ce qu'il vit. Par la perte de sa femme, de ses enfants, et le fait que ça ne semble gêner personne ; que tout le monde attend de lui qu'il incarne l'Espoir, alors qu'il n'a plus aucun motif d'espérer.
C'est bien. C'est fort. C'est brillant. Mais c'est obscur, aussi. Heroes in Crisis est une lecture exigeante, pleine de faux-départs, de longues pauses, de révélations difficilement amenées ; il faut l'accepter. La saga vise moins à suivre une ligne classique, qu'à plonger dans la psyché de héros fracassés par des carrières faites d'épreuves et de drames. La gestion de Harley & Booster est à ce titre très fine, notamment dans le statut de héros "principaux ou non", qui anime un dialogue. Tom King sait bien dialoguer, et il le montre encore ici ; son choix de Harley, Booster, Blue Beetle et Batgirl est aussi pertinent, tant ces personnages sont "importants", mais jamais autant que les "grands". Dont Batman et Flash, qui s'agitent, sûrs d'eux, mais qui n'arrivent pas à suivre.
Heroes in Crisis aura sûrement une fin qui ne ravira pas tout le monde, mais je demeure très impliqué dans la lecture ; ça "me prend", comme on dit. Moins pour savoir qui a fait ça, que pour voir comment Tom King continue à transférer des problématiques très humaines aux demi-dieux de DC ; c'est fort, mais c'est dur. Clay Mann l'accompagne encore, et c'est très beau, mais il ne fait pas tout ; le trait de Travis Moore ne m'a pas marqué, même si c'est joli, et Jorge Fornes livre sa prestation de copycat de Weeks et Mazzucchelli avec sérieux.
Le graphisme est bon, même s'il est diversifié ; il sert, surtout, un récit perturbant, car il évoque tout simplement les failles et l'humanité des héros DC. Qui demeurent faillibles, même s'ils apparaissent comme des demi-dieux.
adoré ce numéro.. adoré.
faudra que je relise tout un jour pour conforter mais ca part pour etre le meilleur event depuis Crisis On Infinite earth.. ou même le meilleur (et j englobe les events marvel)
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