Doctor Strange #12
Jesus Saiz n'est pas là, et Barry Kitson prend sa place pour une nouvelle saga, où Dr Strange doit faire face à Galactus. Si Kitson est moins appliqué qu'à certains moments de sa carrière, et si ses visages ressemblent parfois à du Ron Lim (que j'aime bien, hein), l'ensemble reste très correct.
Dr Strange fait le bilan, calmement, en se remémorant chaque instant, et notamment les moments où il a foiré avec les filles. Le temps passe, mais les choses n'ont pas changé, et il s'ennuie un peu, en attente d'un défi ; et voilà donc que ledit défi se présente sous la forme d'un alien, qui vient le réquisitionner violemment, lui et les pouvoirs gardés dans le Sanctum, pour stopper Galactus. Voir, en fait, l'envoyer carrément dans une dimension mystique, ce qui a tout de la fausse bonne idée.
Bon. Mark Waid me plaît bien sur cette série, après des débuts avec lesquels j'ai eu du mal. Il gère bien sa version de Strange, qui fusionne autant l'esprit du film, que le Strange d'Aaron et la version classique. Je trouve que l'alien gère un peu trop facilement Stephen, mais le dynamisme général est bon, et la fin laisse envisager quelque chose de sympathique ; mais sans plus. C'est une saga qui démarre, qui évoque une idée pertinente, mais qui n'ira pas forcément trop "loin". Ca ronronne un peu, ce n'est pas gênant, mais ça se sent. Je suis quand même curieux de la suite.
|