Comme le dit Yaneck il y a certains paramètres financiers globaux à prendre en compte.
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Posté par Dicodisco |
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Oui mais je suis quand même souvent surpris, et pas en bien, par les choix comics de Delcourt. A part quelques locomotives (les séries Kirkman), il y a quand même beaucoup *beaucoup* de choses anecdotiques dont on peut se demander comment elles ont passé le barrage du comité éditorial VF. Quand je vois certains albums sortis ces 3 ou 4 dernières années, je me demande chaque fois comment ils peuvent s'imaginer en vendre plus de 50 exemplaires... Même si Delcourt est une maison solide, c'est prendre de sacrés risques, selon moi. Par exemple exposer la viabilité peu véidente d'une collection comics aux yeux de la direction elle-même. |
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Et il faut également prendre en compte la stratégie globale des éditeurs. A savoir toujours fournir plus d'albums qu'il n'y aura de retour (la fameuse cavalerie) afin d'être toujours en positif chez les trésoriers de la BD que sont les libraires.
Ne pas perdre également de vu que de plus en plus d'éditeurs ont leur propre équipe de commerciaux et font la distribution également ce qui permet de leur rapporter de l'argent par la simple circulation des livres entre l'entrepôt, le libraire et éventuellement le retour à l'entrepôt. Le libraire prenant en charge tout ou partie de ce transport
Bref, même si un titre se doit d'être rentable, il génère out un tas de "bénéfices" à tout plein de niveau et si ce ne sont des bénéfices, c'est comme le souligne Yaneck, des économies d'échelles par le simple fait de l'accroissement de la production (baisse des coûts d'impression, optimisation des coûts de stockage, meilleur productivité de la masse salariale etc)