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Vieux 06/05/2016, 14h51
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Eddy Vanleffe Eddy Vanleffe est déconnecté
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MARVEL HACHETTE COLLECTION VOLUME 4: HAWKEYE

Puisqu'il est désormais interdit de dire Oeil de faucon, je n'avais pas identifié ce volume comme une réédition de la mini de Mark Gruenwald...
j'ai donc découvert de petit récit sympatique aux parfums vintage évidents. D'abord Mark Gruenwald ne fait pas que écrire, il dessine aussi et cela donne un style ni bon, ni mauvais mais au contraire totalement dans le ton de ces auteurs qui dessinaient aussi à l'époque (Larry Hama, Al Milgrom...)
En refermant le livre, je dirais que j'ai eu l'impression d'avoir lu le scénar d'un épisode d'Arrow. Un truc fun, un peu WTF avec de méchants au contours interchangeables et une idylle à la fois rigolote et gnan gnan.
Mark aime son personnage et donne le "La" des fondamentaux du Clint Barton (même celui de Fraction). Conscient d'être le seul Avengers sans super-pouvoir (ou à peu près), il cherche à prouver sa valeur en ayant une vie à bien à lui en plus de ses missions. Quelque chose qui lui renverrait une image de lui même plus valorisante. Ici, il est le chef de sécurité d'une entreprise, supervisant par des test en condition réélle la qualité de celle-ci. De plus il cherche la stabilité sentimentale auprès d'une femme qui est à la fois son employeur et son amante, aspirant à une certaine paix.
Mais cette paix n'est qu'illusoire bien entendu. En bon loser, il se fera berner sur tous les points, perdant a peu près tout ce qu'il a acquis.
Gruenwald déconstruit en quelque sorte son personnage afin d'expliquer aux lecteurs ce qui fait de Clint un héros à part entière et un Vengeur de premier plan.
il est honnête, loyale et cherche constamment à se dépasser. Tenace, il sait aussi se débrouiller comme le souligne la scène où il rencontre captain America mais fait le choix de ne pas lui demander de l'aide pour mieux se débrouiller tout seul.
Seul? non parce que Oiseau Moqueur, dont le nom indique avec un chouïa d'ironie, le parallèle évident qu'Hawkeye possède avec son homologue vert chez la distinguée concurrence, lui colle aux basque pour le sortir de toutes les galères. Oui ce n'est pas le contraire, déjà Clint a plus besoin des femmes que l'inverse.
L'intrigue est quant à elle simplissime. Trahi, Clint cherche à coincer des bandits qui font du traffic d'armes experimentales. Ces bandits envoient à ses trousses deux tueurs hauts en couleurs et complétement ringards (le gros point faible de la série à mon sens). Il fera la rencontre de celui qui pourrait constituer sa "nemesis" personnelle avant s'en tirer de justesse.
Un des fil rouge est bien évidemment son idylle avec Bobbi Morse. Mordue dès la permière page, celle ci essaie plein de fois de faire des tentatives d'apporche toutes aussi foireuses les unes que les autres jusqu'à la scène finale hilarante au quiproquo digne d'une sitcom.
un grand moment de nawak est aussi cette scène où Clint à cours de flèches va en acheter au Décathlon du coin, ben ouais pourquoi faire compliqué...
Le récit a vieilli dans le sens où les comics de cette époque s'adressaient sans ambiguité aux enfants mais avec suffisament de sérieux quand même. Les évenements sont traités avec désinvolture (ma baraque explose, oh bof pas grave!) mais le rythme est soutenu et l'empathie pour Clint marche à donf'

Dernière modification par Eddy Vanleffe ; 06/05/2016 à 15h39.
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