Les vues de dos sont interdites dans les comics depuis l'accident de la chaise à bascule de la dernière fois. Ordre de Frédéric Vertpomme.
Je reprends où j'en étais resté, avec une de mes pin-up préférées.
J'ai été rapidement repéré par des éditeurs qui trouvaient mon travail ahurissant de virtuosité, allant même jusqu'à me qualifier de surdoué du dessin. Ils m'ont vite proposé de devenir cover artist sur Sperm-man, ce qui m'a conduit à obtenir rapidement une renommée auprès des geeks boutonneux et de leur chemises à carreaux boutonnées.
Il s'agit donc de ma cover la plus connue, celle qui orne l'épisode dans lequel Sperm-Man se rend compte qu'au bout de 50 ans d'existence, il n'est plus autant en forme qu'avant, ce qui le pousse à prendre sa retraite, et à se faire remplacer par Ropin, the gode wonder.
Une fois la consécration arrivée, on a tendance à se relâcher et à trouver des facilités pour gagner du temps au niveau du dessin, et surtout, pouvoir jouer un peu plus à la PS2.
C'est ce qui m'est arrivé, j'en ai un peu honte, mais je pense que ça arrive surtout aux meilleurs, donc j'assume parfaitement.
Je n'en dirais pas plus donc, il s'agit juste de montrer que s'améliorer c'est possible, être à un haut niveau aussi, mais il ne faut pas se reposer sur ses lauriers de champion du monde de PES6.
LE dessin qui a amorcé mon retour parmi les plus grands innovateurs des dessineux.
J'étais en train de vieillir mentalement, laissant la routine tuer à petit feu mon talent, perdant le "coup de crayon".
Puis soudain, j'ai eu une révélation, en lisant la rubrique spoilers de Buzz Comics.
Ca a été un coup de fouet inexplicable, un miracle. A peine avais-je compris ce que j'étais censé faire de ma vie que je me retrouvais à boxer des carcasses de viandes et à courir dans les rues et à gravir les marches du Musée d'Art Egyptien.
Cette pin-up témoigne tout simplement d'un retour au source et aux bons sentiments.
Ce dessin, vous le connaissez. C'est celui pour lequel j'ai reçu un Nestor Award.
Il s'agit bien entendu de la pin-up hommage au décés d'Héléne Beltacape, suivie de ma première BD (je vous en présenterais quelques extraits si j'y repense, mais je préférerais que vous achetiez l'album, à partir des 16000 vendus, j'ai droit à une prime), sombre et tragique, légérement autobiographique (le passage avec les chips) et que la critique mondiale a acclamé, et dont on dit qu'il est le premier album de BD a rendre justice à l'infériorité reconnue des femmes face aux koalas.
Je continue avec la veine sentimentale, avec des personnages riches en couleur et touchants, sobres et calme dans ma seconde BD, multi-primée (le prix J'envie Gro').
Le personnage principal, sur le fil du rasoir, voit sa vie partir en vrille et lutte comme il peut pour ne rien laisser paraître et ainsi ne pas inquiéter sa mère cul-de-jatte, sourde, aveugle, noire et blonde.
Cependant, je ne peux pas vraiment vous expliquer plus en détail ce chef d'oeuvre , du moins, tant que le procés pour mysoginie et homophobie ne sera pas terminé.
La BD, c'est bien, les pin-up, c'est mieux.
Après la convocation au tribunal au sujet de ma seconde BD, je me suis résigné à reprendre le chemin de l'illustration pure et simple.
Celle-ci est réalisée avec le Pentel Brush et retraitée via Photoshop, afin de lui donner cet aspect exsangue.
Je termine ma galerie avec un projet en cours, l'adaptation d'un texte d'un bloggeur inconnu, Milshakespeare.
Remarquez que j'ai repris l'habitude d'annoter mes dessins d'une date, parcequ'il paraît qu'en fait, ça fait paraître les gens cool.
