[John Keats]

Je participe à l'effort de guerre, et moi aussi j'adore cette nouvelle mouture de la legion, et moi je trouve que ce nouveau concept de la legion, une sorte de rebellion adolescente contre l'entropie caractérisée par une vieille génération sclérosée, et ben pour la peine c'est punk. Bon le dessin je ne saurais dire s'il est parfaitement adéquat, mais il est bon, Kitson m'avait donné envie d'en voir plus après Empire justement, et le voir à l'oeuvre ici est un bonheur malgré tout, et je ne parle pas du cadeau de nous mettre du Gibbons en back story.
Mon préféré reste l'épisode sur Trio girl ou je ne sais plus comment elle s'appelle, qui était magnifique d'intelligence.

Ocean 5, c'était bon ça, décidemment Ellis est fait pour écrire de la bonne SF, il y excelle, et là ça donne un truc vraiment détonnant, avec du Sprouse de qualité comme j'en avais pas vu depuis un moment (faut dire qu'il y a honteusement abandonné mon Tom Strong adoré). L'épisode d'avant était grandiose ("une civilsation est caractérisé par son vocabulaire et la place donné à une catégorie de mots, ici plus deux cents façon de dire meurtre!").
Dans ce numéro ça s'emballe, les caissons vont se réouvrir, la révélation sur l'origine des ET est bonne même si classique, et ça promet pour un final action à mort. C'est comme ça que j'ai envie de lire Warren Ellis, pas sur du Ultimate faisandé.

Flash 220 marque le début de ce que j'attendais depuis trois ans, la Rogue War! Là au moins on a plus de couleurs! Johns m'a profondémment déçu dans Countdown, comme je le dis par ailleurs, mais là il me rappelle pourquoi je l'ai tant aimé sur TT et JSA, la couverture illustre bien le numéro. Opposition entre les rogues de Cold et les réformés de James Jesse. Bien écrit bien raconté et haut en couleur. Même si la touche de déprime est au rendez vous je trouve que Flash incarne malgré tout l'espoir, par une phrase, "Linda m'a fait réalisé qu'avec elle je ne suis pas seul", voilà ce qui manquait cruellement dans le one shot teaser précité, de l'espoir! Un peu de blanc au milieu de ce noir sinistreux.

Outsiders 22, avec Deathstroke en première ligne comme informateur de l'équipe depuis le début, comme révélé dans le dernier numéro. Dessin pas terrible, déception après un D'anda mièvre, on est loin de l'ère Raney. Final bien amené et cliffhanger qui donne cruellement envie de lire la suite.
J'aime le perso d'Arsenal, mais putain le pauvre qu'est ce qu'il prend pas dans la gueule dans cette série! Espérons que la spirale de malheur ne va pas trop toucher non plus cette équipe qui a pu être fun au possible dans ses débuts.

Enfin Otherworld 1, faut s'accrocher, la représentation de cet autre monde est assez space, mais ça le mérite d'avoir accrocher ma curiosité sur le speech initial, même si je ne suis pas sur de ce que Jimenez a bien voulu dire dans tout ça. Bon evidemment le dessin est magnifique, ça n'étonnera personne, maintenant il reste à voir si l'histoire vaut un clou ou pas, pas convaincu pour l'instant, mais j'ai de l'espoir (thème récurrent)!
Et puis j'aime les histoires de triangle amoureux, ce genre de petit jeu malsain m'a toujours passionné et fasciné.