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Posté par arrowsmith |
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LE CAID
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Le roi n’a pas toujours eu une couronne sur sa tête. Remontez le temps, jusqu’aux tous débuts de la carrière de Wilson Fisk, lorsque celui qui allait devenir le Caïd n’était encore qu’un jeune délinquant.
(Contient les épisodes US Kingpin 1-7, inédits) |
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Scénario : Bruce Jones
Dessin : Sean Phillips
Collection : 100% Marvel
Couverture : Cartonnée
Nombre de pages : 168
Date de sortie : 8 juin 2016
Prix : 18€ |
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Excité par ce récit inédit que j'attendais de lire depuis une plombe je n'ai pas attendu longtemps pour le lire après l'avoir acheté (vendredi). Ce fut plié hier soir. Oui plié car l'histoire de Bruce Jones n'a rien d'extraordinaire. Surement hors continuité (mais cela veut il encore dire quelque chose de nos jours chez Marvel), le scénariste qui a surement souhaité faire de cette histoire un récit accessible et victime de cette fausse bonne idée. En effet mis à part les apparitions un peu décalé de Spider-Man (décalé car Jones joue trop sur le fait que le tisseur débute et n'est pas connu dans les rues de New york d'où un malaise à réellement situer quand se passe l'histoire) et quelques allusions au Marvel-verse ici et là tout est fait pour nous présenter un background de la mafia new yorkaise rafraîchie et vierge de sens. intéressant sauf que l'on a du mal à y croire car on est habitué à nos Hammerhead et Silvermane. Peu d'allusion à l'enfance du Kingpin qui même si il reste le personnage mis le plus en lumière, ne reste finalement qu'un arriviste de plus qui souhaite arriver au sommet de la pègre en éliminant tout ceux qui le gène. Mais c'est à un véritable machiavel que l'on a droit. Du coup de retournement de situation en trahison multiple on retrouve le Bruce Jones de Hulk qui à force de multiplier les fausses pistes perd le lecteur.
Intéressant par contre l'approche graphique de Sean Philips, qui d'un côté souffre de la comparaison avec ses futurs collaborations avec Ed Brubaker mais qui adopte divers styles. Il y a du Sal Buscema dans son Spider-Man et du Miller et du Romita Sr dans son Kingpin. Graphiquement inégal car un peu quelconque Philips arrive quand même à nous proposer des planches intéressantes sortant des standards habituels Marvel pour nous représenter les rues sombres et criminelles de la grande pomme.
Un récit pour les complétistes et les assoiffées de séries Netflix (Panini ne s'en cache pas dans l'édito) mais qui ne manquera pas à de nombreux autres.