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[B]Captain America [/B]#24
(32 pages, 2.99$, sorti le 29 novembre 2006)
[B]Drums of War[/B], part 3 (of 3)
[B]Scénario [/B]: Ed Brubaker.
[B]Artiste [/B]: Mike Perkins.
[B]Couleurs [/B]: Frank d’Armata.
[B]Couverture [/B]: Steve Epting.
Conclusion de l’arc [B]Drums of War[/B], directement lié à [B]Civil War [/B]et aux évènements qui s’y déroulent, évènements dans lesquels Captain America joue un rôle crucial. Après un épisode consacré à Bucky et à Nick Fury, on retrouve ici, comme dans le #22, le couple Captain America/Sharon Carter au centre de l’action. Le premier épisode les voyait argumenter tout au long de l’épisode, chacun tentant de convaincre l’autre du bien-fondé de sa position, et dans ce rôle, Captain America apparaissait nettement plus convaincant que Sharon, dont la rhétorique dissimulait assez mal les doutes. Cette fois, la situation a changé : Sharon a définitivement choisi son camp. Un choix qui doit moins à ses sentiments pour Cap ou à son sens du devoir qu’à la manière dont la Civil War a évolué.
[B]Civil War [/B]a ébranlé les fondations de la communauté super-héroïque, faisant des amis d’hier les ennemis acharnés d’aujourd’hui. Dans ce contexte, il est intéressant de voir évoluer ici l’entourage de Captain America. L’épisode précédent nous donnait à voir la position choisie par Nick Fury et le Winter Soldier, Brubaker achève ici son tour de table avec Sharon, dont le rôle au sein de la série s’en trouve renforcé.
Cet épisode offre davantage d’action que les précédents, et permet à Mike Perkins de signer quelques pages très spectaculaires, dans lesquelles Captain America affronte seul deux douzaines d’agent d’HYDRA. Même si, ici ou là, ses personnages sont un peu raides, il met en scène un combat au corps à corps assez brutal, qui rappellera sans doute aux plus anciens certaines pages de Jim Steranko sur la série…
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Comme les deux épisodes précédents, celui-ci s’achève sur le Red Skull, lequel a encore trouvé un copain de jeu pour faire progresser son plan visant à la destruction de Captain America. Plan dont nous ne saurons évidemment rien, pas plus que nous n’apprendrons ce qu’a découvert Cap dans le local de l’A.I.M. où il s’est introduit. Brubaker use un peu trop de cette méthode, à la longue ça finit par agacer quelque peu…
Ceci dit, le scénariste a su parfaitement gérer les contraintes imposées par [B]Civil War[/B]. Ces trois numéros lui auront permis de clarifier la situation concernant ses principaux protagonistes, sans perdre de vue ses propres objectifs.
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