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Vieux 22/12/2016, 19h07
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MARVEL

Catégorie « Excellent »

Silver surfer 8

Genre : On a toujours besoin d’un plus petit que soi

Ce run va rester longtemps dans l’histoire du personnage, voilà une chose de certaine.
A partir d’un évènement banal (le surfeur et Dawn sont coincés dans le ventre d’un cachalot spatial et se rendent compte que sa flore intestinale est consciente), les auteurs livrent encore une fois une leçon de narration et une sorte de conte moral qui a l’intelligence de résoudre un conflit par la discussion, au contraire de bien des titres qui privilégient le combat.

La description des peuples et planètes de l’univers Marvel s’enrichit encore une fois de bien belle manière tant les auteurs le peuplent de créatures très différentes et loin d’être de simples décalques des humains.
L’éloge du mérite du petit personnage dont les héros racontent les aventures est intelligent en ce qu’il relativise ce qui peut paraître comme un défaut et montre qu’il y’a plusieurs manières d’envisager un problème.

Voilà encore une fois du lourd du meilleur titre Marvel, qui nous éblouit à chaque numéro.
Ils sont forts. Ils sont très forts.

Scénario : 17/20
Dialogues : 17/20
Dessins, encrage, couleur : 17/20
Note finale : 17/20



Catégorie « Très bon »

Doctor Strange 15

Genre : Eye in the sky

Prisonnier du taxi de The orb, un des plus vieux méchants de Ghost rider/Johnny Blaze, Strange est toujours traqué par Mordo, qui veut le tuer en profitant de son état de faiblesse et est assisté de Dormammu.
Suite au décevant crossover Original sin, the Orb a hérité d’un des yeux du gardien certains super pouvoirs (il est quasi intuable apparemment et peut faire rouler son véhicule sur les murs des immeubles) mais surtout la capacité de repérer les rebuts de la société.
Son plaisir est d’assister à leurs derniers instants, quitte à donner un coup de main pour précipiter leur chute, au contraire de la mission du défunt…

Un numéro un peu surprenant basé sur les suites d’un crossover pas génial et sur un personnage obscur qu’Aaron avait déjà plutôt bien utilisé pendant son très bon run sur ghost rider, le recréant en grande partie.

Strange continue ses affrontements contre des ennemis qui jouent avec lui et son manque de pouvoirs. Le cliffhanger est classique mais promet une suite d’arc toujours aussi bonne pour un run d’une qualité très convaincante pour l’instant.

Scénario : 15/20
Dialogues : 15/20
Dessins, encrage, couleur : 13/20
Note finale : 15/20



Doctor Strange/Punisher : magic bullets 1

Genre : gentil flic/ méchant flic

Pupu vient requérir l’aide du docteur pour lutter contre un gang investi de pouvoirs démoniaques contre lequel il est démuni.
Comment ces deux individus qui n’ont rien en commun (ils se connaissent à peine) vont-ils pouvoir affronter la somme de ce qui les définit ?

Dans la rubrique « très bonne surprise », ce team up entre deux personnages que j’adore fait des étincelles.
Si les dessins sont assez simples, ils disposent d’une très bonne mise en page et remplissent leur mission : raconter l’histoire. Celle-ci est simple mais amusante et intrigante.
Son humour passe essentiellement par le Punisher et ses commentaires acerbes lancés à froid, qui détonne dans la vie de tous les jours, tant il est souvent impassible. Son premier dialogue avec Strange est tout bonnement merveilleux dans le genre, avec les allusions façon Fred Hembeck à Brother Voodoo et la méconnaissance de la magie d’un Franck tellement désemparé qu’il en est presque touchant.

Le doc joue le rôle du bon flic garant de l’ordre moral et de la logique et donne très bien la réplique.
J’ai hâte de lire la suite de ce qui pourrait être un team up qui va rester dans les annales.

Scénario : 15/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 13/20
Note finale : 15/20



Sam Wilson : Captain America 16

Genre : La couverture ment…en grande partie

Après un numéro centré sur D-man, une autre acolyte de Sam Wilson, sa compagne la détective Misty Knight, a les honneurs de ce numéro centré sur elle.
Pendant que son compagnon se repose de ses récents déboires, Misty enquête sur une mystérieuse vidéo porno mettant en scène une de ses ennemies, laquelle jure que c’est un faux.
Elle remonte la piste et tombe nez à nez avec un ancien ennemi de Spider-man devenu un adversaire régulier de Captain America et ses proches au fil des années.
Encore un numéro un peu décevant car il ne développe pas l’intrigue principale. Ce choix permet tout de même de rendre un hommage très féministe à Misty Knight, super-héroïne qui était un peu dans l’ombre de Falcap ces dernières années.
L’enquête en elle-même est classique mais bien menée et a le mérite de parler d’un sujet rarement usité dans les comics Marvel en général.

Scénario : 14/20
Dialogues : 15/20
Dessins, encrage, couleur : 14/20
Note finale : 15/20



Deadpool 23

Genre : Début d’arc qui fait plaisir

Deadpool a été infecté et est porteur saint d’une saleté pour laquelle il n’existe apparemment pas de remède, après son affrontement avec Madcap.
Il décide d’écumer les repères des associations terroristes de Marvel comme l’Hydra avec l’aide de son amie l’agent du SHIELD mais doit se résoudre à trouver de l’aide.

Un numéro riche en humour noir réussi (la façon de « soigner » Deadpool m’a beaucoup fait rire), avec de la tension et un cliffhanger intriguant.
On a peut-être enfin un arc qui va sauver l’honneur de ce décevant run all new now.

Scénario : 15/20
Dialogues : 14/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 15/20



Catégorie « Bon »

Punisher 7

Genre : Les dernières planches de Steve Dillon

Pupu se remet de son combat contre The face et le cartel qui écoule une drogue qui rend surhumain dans un petit patelin perdu.
Traqué par deux hommes de l’organisation, il cherche un endroit ou panser ses plaies tandis que the face semble avoir complètement pété les plombs et que le DEA est dans le brouillard.

Voici donc les dernières planches de Steve Dillon, décédé en octobre dernier.
On en compte en tout à peine 5, le reste étant assuré par un artiste efficace mas pas folichon. Ceci dit, la page cliffhanger est de Dillon et elle est tellement typique des sales trognes qu’il aime dessiner qu’on versera une dernière larme en la mémoire de ce géant.

Un hommage de la scénariste conclut le volume.Elle y explique qu’elle avait suggéré qu’on utilise comme couverture la case du numéro 4 de la mini-série d’Ennis et Dillon pour lui rendre hommage.
On y voyait le Punisher donner un coup de poing à un ours blanc, pour le résultat que l’on sait, cette mini-série ayant fait renaître le personnage de ses cendres…

Un numéro qui vaut surtout par la fin de l’époque qu’il marque d’une croix blanche.

Scénario : 14/20
Dialogues : 14/20
Dessins, encrage, couleur : 14/20
Note finale : 14/20



The totally awesome Hulk 13

Genre : début d’arc léger

Cho a envie de se changer les idées après les évènements de Civil war II (qui, je le rappelle, n’est toujours pas fini pour les lecteurs, qui attendent encore le dernier numéro et l’épilogue !).
Il décide d’aller jouer au basket avec des jeunes de son âge et fait la rencontre d’un (apparemment) célèbre basketteur chinois évoluant au sein de la NBA, qui est là car il souhaitait le rencontrer.
Ils sympathisent et Cho est invité à participer à un match de basket inter espèces et inter dimensions (si j’ai tout pigé) à la façon de Space Jam. Biens pur, le célèbre basketteur est si balèze qu’il y va « au naturel » alors que Cho doit se transformer en Hulk…

Le début d’un nouvel arc léger et bien exécuté pour l’instant, avec un cliffhanger sympathique, même si j’attends un peu plus de Pak que ce qu’il fait sur the totally awesome Hulk et qu’il me déçoit pour l’instant.
Graphiquement, c'est chouette.

Scénario : 14/20
Dialogues : 14/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 14/20



Deadpool : back in black 5

Genre : Conclusion sympa sans plus

Conclusion des aventures de Deapool et du symbiote appelé à devenir Venom avec une confrontation face à ses traqueurs et, forcément, un raccord avec l’histoire officielle du tisseur et d’Eddie Brock, puisque Back in black est de l’Histoire secrète destinée à incruster Deadpool dans des évènements qui ont précédé son apparition.

C’est léger, c’est bien fait et divertissant sans être vraiment très bon, malgré des dessins réussis et on perd en grande partie l’humour et le côté léger qui faisaient le sel des 4 premiers numéros.
Comme les autres séries Deadpool de Bunn, c’est agréable mais ça peut mieux faire.

Scénario : 14/20
Dialogues : 14/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 14/20



UDON

Catégorie « Excellent »

RIEN

Catégorie « Très bon »

Street Fighter unlimited 12

Genre : Epilogue

C’est le grand final entre Akuma en mode Oni et Ryu qui a atteint la plenitude des deux voies du hado!
En épilogue, on suit la visite de Guile chez Alex, reconverti en catcheur de spectacle miteux mais surtout un cliffhanger qui annonce une suite, avec un invité de prestige venu tout droit de Final Fight.

Voilà la fin de cette série, qui sera suivie par un crossover entre les univers de Street Fighter unlimited et Darkstalkers.
Joe Ng, qui s’occupe du combat entre les deux kimonos, est un cran en dessous de d’habitude et l’artiste qui le suit est bon mais la colorisation gâche un peu son travail.
Ce numéro sert un peu d’épilogue au précédent, qui était la vraie fin de l’intrigue de Street Fighter III.

Espérons que le crossover à venir sera bon.

Scénario : 15/20
Dialogues : 14/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 15/20



Catégorie « Bon »

Street Fighter unlimited annual 1

Genre : Dispensable mais beau

Cet annual rassemble quatre histoires parues en bonus de divers TPC ou HC afin de pousser les détenteurs de singles à racheter ce qu’ils ont déjà.
A priori, il y’a aussi du contenu de certains numéros gratuits du Free comic book day.
Derrière une des deux très chouettes couvs (les 4 héroïnes des histoires ou Dan qui se tape l’incruste), on découvre 3 aventures dessinées par l’excellent Omar Dogan, le spécialiste des héroïnes de Capcom, ça tombe bien et une autre dessinée par Takeshi Miyazawa, qui avait œuvré sur le très bon Mary-Jane et qu’on retrouve par moments dans les pages de Ms Marvel.

Les scénarios sont si anecdotiques qu’ils sont en général écrits par les dessinateurs eux-mêmes.
On commence avec Chun Li, qui affronte à Honk Kong un nouveau membre des Mad gears, qui se sont internationalisés et tentent de médiatiser leur existence via les réseaux sociaux. Problème, ces crétins ont vendu la mèche de leur venue lors d’un concours de beauté et Interpol les a repérés.
Une histoire très sympa, tant du point de vue des nouveautés (évolution des Mad gears) que du combat superbement mis en scène par Dogan.

On enchaîne avec la superbe Juri, qui réveille la doll de Shadaloo Decapre par accident, ce qui occasionne un bel affrontement, toujours par Dogan.
Ne seraient les beaux dessins, c’est un peu creux.

Ensuite, la ninja lycéenne Ibuki est chargée par son clan d’infiltrer un complexe industriel mais tombe vite sur un os en la personne du mystérieux et peu charismatique Q.
Miyazawa livre lui aussi de belles planches pour une histoire vraiment oubliable.

On conclut avec la meilleure histoire du volume : Dogan utilise ses personnages fétiches, Dan et Sakura, pour narrer l’entraînement haut en couleurs du comique de service, chargé de se battre contre un titan pour la plus grande gloire du style Saikyo.
Bien sûr, rien ne se passe comme prévu et Dan en prend encore pour son grade, malgré une Sakura résignée et pleine de compassion.

Au final, un annual dispensable mais bien sympathique qui vaut surtout par ses première et dernière histoires et ses très beaux dessins.

Scénario : 12/20
Dialogues : 14/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 14/20

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