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Vieux 01/07/2015, 11h15
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
Panini Marvel saga 7 : Punisher 2 retour en ville

MARVEL SAGA 7 : PUNISHER 2 RETOUR EN VILLE



Citation:
Frank Castle poursuit ses aventures en solo et tente de retrouver des soldats américains détenus au Costa Rica. Une mission périlleuse où le Punisher va affronter de redoutables mercenaires, dont Crossbones. Et, après avoir croisé la route de Black Widow, il doit se mesurer à un nouveau seigneur du crime de Los Angeles… Par Edmondson, Maurer, Carnero et Gerads. (Contient les épisodes US Punisher (2014) 7-12)
Ce deuxième volume des aventures du Punisher par Nathan Edmonson commence par deux épisodes assez brouillon bien que non dénué de charme et d'action. Frank, blessé, va se retrouver comme monnaie d'échange de différents trafiquants tout en étant au centre d'une mini guérilla où des agents des forces spéciales américaine sont impliqués. Le rythme est assez bancal et surtout les dessins de Carmen Carnero sont fouillis. On a du mal à différencier certains visages et dans la jungle c'est encore pire. La drôle d'impression que l'on a à la lecture de ces deux numéros c'est l'effet compressé dont on n'avait plus l'habitude car cela se tient très bien au final. En plus Edmonson convie Crossbones ce qui ancre le Punisher dans l'univers Marvel. La fin reste ouverte permettant d'enchainer rapidement et le scénariste se permet un ajout intéressant à la mythologie du Punisher qui selon ses aventures n'est pas forcément perçu comme un criminel mais plutôt comme une source d'inspiration (je pense que l'on peut y voir un clin d'oeil au fil de Clint Eastwood American Sniper avec une mise en scène assez similaire si je me souviens bien). D'ailleurs Edmonson est secondé au scénario par Kevin Maurer, qui écrit sur les commandos, la guerre et les forces spéciales sur ces deux épisodes (oui il faut le savoir car ce n'est pas Panini qui va nous le dire)

Les 4 autres épisodes (#9 à #12) sont sur deux intrigues. La plus importante va suivre le voyage retour de Frank vers Los Angeles tandis qu'en parallèle le lecteur peut lire l'évolution de la situation dans la cité des anges suite aux évènements du #6.
Forcément beaucoup d'embuches pour le Punisher qui va se battre sur un bateau, faire une drôle de rencontre avec la Veuve Noire, se retrouver dans une cellule d'une prison mexicaine pour finalement arriver à Los Angeles où il va tenter de faire le point sur la situation.
Le scénariste applique toujours cette fausse décompression avec d'un côté un Punisher qui vit pas mal d'aventures et de l'autre on peut se demander l'intérêt d'aboutir à encore une nouvelle guérilla urbaine à Los Angeles qui va surement occuper une bonne partie de l'arc suivant. Retour au point de départ et impression de tourner en rond. Maintenant je reconnais que cette narration est efficace dans le sens où volontairement elle ne chasse pas sur les terres du Punisher de Ennis, Aaron ou encore Rucka (qui n'est pas oublié avec un retour qui fait plaisir). Ici c'est du comics dit "pop corn". Cela ferait un bon blockbuster pour l'été.
Comme pour son premier arc Edmonson a de bonnes idées avec le suport cast mais c'est poussivement qu'il les applique. Par exemple Stone et les Howling Commando ne sont pas assez présent pour que l'on ressente une réelle empathie. De même pour Loot qui revient comme par enchantement au #12.

Je reste sur ma précédente appréciation vis à vis de Mitch Gerald :
C'est beau, efficace, sans fioriture même si il y a parfois un côté statique dans certaines cases. Il s'adapte à tout les environnements et sa mise en couleur évolue en fonction de l'effet souhaité et du décor

Par contre quel dommage que ce recueil ne propose pas Black Widow #9 du même Edmonson qui est un mini cross over avec Punisher #9. Il n'y a même pas une ligne dans l'éditorial. Carton rouge sur ce coup là (le rédactionnel étant peu passionnant encore une fois, les crédits auraient également du être plus précis sur qui fait quoi).

Une bonne et agréable lecture au final qui renoue avec les comics funs et efficaces.
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