Afficher un message
  #774  
Vieux 23/03/2019, 19h04
Avatar de Man-Thing
Man-Thing Man-Thing est déconnecté
Gardien du nexus
-Généalogiste Sénile--Sentinelle du Temple-
 
Date d'inscription: avril 2005
Localisation: Un marais des everglades
Messages: 3 918
Man-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de Fatalis
MARVEL

Catégorie « Excellent »

Spider-man life story 1 : the 60's

Genre : Spider-man, hommage à Lee et Romita sr

Et si Spider-man avait vieilli en temps réel depuis sa création? Chip Zdarsky se prête à cet exercice périlleux et assez cliché avec l'aide d'un vétéran du tisseur, Mark Bagley, dont on ne compte plus les épisodes sur l'arachnide. Il pose son Spider-man en pleine époque historique Lee/Romita Jr et conserve même le parler étudiant cool de l'époque avec ses nombreux termes désormais surannés. Peter a toujours du mal à joindre les deux bouts avec ses nombreux problèmes mais il est plus que proche de Gwen Stacy. Il hésite à soutenir l'effort de guerre au Viet-nam et à aider Iron-man et Captain America là-bas mais son rôle de quasi soutien de famille ne le laisse pas totalement libre d'imiter son ami Flash Thomson, qui fait ses adieux à ses amis. C'est le moment que choisit son ennemi le bouffon vert pour frapper...

En un seul numéro, les auteurs parviennent à restituer avec talent une période et une ambiance révolues. C'est dense, c'est passionnant et ça pose parfaitement l'époque, entre insouciance et guerre lointaine mais qui est dans tous les esprits. Zdarsky nous régale avec ce numéro qu'on pourrait presque croire sorti des rotatives d'époque et raconte énormément de choses sans presser le lecteur. Le cliffhanger est très intéressant et nous fait espérer un traitement aussi réussi sur les autres évènements et périodes charnières du personnage. Bagley n'est pas en reste et livre ce qui compte parmi ses meilleures planches toutes périodes confondues.
Une très bonne surprise!

Scénario : 16/20
Dialogues :18/20
Dessins, encrage, couleur : 17/20
Note finale : 17/20

Catégorie « Très bon »

Wolverine epic collection 2 : Back to basics

Genre : Patch en Amérique du sud et sur ses terres favorites

Cet epic collection comprend le graphic novel Wolverine/Nick Fury : the Scorpio connection, le special Wolverine : the Jungle adventure et les numéros 17 à 30 de Wolverine volume 1, ce qui couvre en grande partie les années 1989 et 1990.
Commençons par le graphic novel écrit par Archie Goodwin et dessiné par un jeune Howard Chaykin, au style particulier déjà bien reconnaissable : Fury et Logan font face au retour de Scorpio, ennemi intime de Fury puisqu'il s'agit de Jake Fury, son frère censé être décédé à l'époque des faits (les épisodes cultes 46 à 50 de Defenders volume 1 par David Anthony Kraft et quelques autres). Qui est donc ce nouveau venu bien décidé à tuer Nick? Wolverine est quand à lui occupé à retrouver la trace du tueur d'un de ses amis, qui semble mêlé à ce cas?
Goodwin livre une intrigue classique et efficace, bien mise en scène par Chaykin mais manquant un peu d'originalité. The Scorpio connection offre un tandem bien mis en scène mais demeure un peu trop lent.
The Jungle adventure par Walter Simonson (scénario) et Mike Mignola (dessins) est plus réjouissant, notamment grâce aux planches superbes d'un Mignola dont le style de l'époque est déjà séduisant sans être totalement abouti. L'intrigue en terre sauvage est simple mais bien menée avec des personnages secondaires intéressants.
On passe ensuite aux numéros 17 à 23 de Wolverine volume 1 avec encore une fois Archie Goodwin au scénario et une alliance Byrne/Janson aux dessins. Wolvie quitte un temps Madripoor pour un pays imaginaire d'Amérique centrale. Il ne va pas chômer face à un nouvel ennemi ressemblant énormément à Silvermane, à une menace datant des origines de la Terre et à un dictateur bien décidé à créer son propre super soldat. A cause du crossover Acts of vengeance, il devra aussi affronter le sinistre Tiger Shark et venir en aide à une jeune mutante pleine de bonne volonté mais assez naïve. Cet arc est très classique mais très agréable à lire grâce au talent des artistes qui le réalisent. Un peu lent malgré tout avec le peu de fond qu'il propose, comme quoi la décompression ne date pas forcément des années 2000.
Du numéro 24 au numéro 30, Wolverine revient à Madripoor et y vit des aventures très classiques mais agréables de garde du corps, de combattant et d'enquêteur. Joe Duffy en écrit les 3/4 et Buscema en dessine la majorité. L'arc final The Lazarus project qui court du 27 au 30 est très agréable à lire malgré le caractère éminemment obscur et l'utilité discutable de l'objet que se disputent les personnages.

Un bon epic collection pour qui aime le Wolverine de Madripoor et ses enquêtes locales assez sombres. Les dessinateurs sont en général bien employés (avec une préférence personnelle pour les planches de Mignola et Buscema). Un cran en dessous du tome 1, ceci dit.

Scénario : 14/20
Dialogues :16/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 16/20

The Punisher 9 (numérotation legacy 237)

Genre : Pupu vs Taskmaster

Frank lance son insurrection en pleine capitale d'Hydra avec l'aide de ses nouveaux amis. Le maître de corvée est bien décidé à l'en empêcher mais le baron Zemo a désormais un énorme problème à régler...

Rosenberg continue à raconter son très bon run qui place le Punisher au sein d'un état voyou qui ressemble à une gigantesque confiserie à ses yeux! Ce numéro riche en action bénéficie de planches de Kudranski posant parfaitement l'atmosphère étouffante de Bagaglia en proie aux flammes et à la révolte de l'intérieur. Toujours un très bon arc narratif de Pupu.

Scénario : 15/20
Dialogues :16/20
Dessins, encrage, couleur : 14/20
Note finale : 15/20

Catégorie « Bon »

Guardians of the galaxy 3 (numérotation legacy 153)

Genre : Les gardiens se mettent en marche

Tandis que les champions rassemblés par Starfox continuent à traquer Gamorra, réceptacle probable de la résurrection de Thanos et tentent de convaincre Nova de les aider dans leur enquête de façon violente, Annihilus reçoit une visite inattendue et les gardiens décident de partir eux aussi en chasse malgré un Starlord dépressif.

Ce numéro intermédiaire est très plaisant à lire car il utilise bien ses nombreux personnages et bénéficie de très chouettes dessins de Geoff Shaw. Les dialogues de Donny Cates sauvent eux aussi les meubles du peu de progression scénaristique de ce numéro.

Scénario : 13/20
Dialogues :15/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 14/20

Venom 12 (numérotation legacy 177)

Genre : secrets et séparation

Grâce à l'aide intéressée du faiseur, Eddie en apprend plus sur son jeune frère et sur une part de son passé qui lui a été cachée. Son symbiote semble pour sa part avoir ses propres plans pour le futur.
Dernier numéro pour l'instant en attendant la fin de la pause de 3 numéros pour cause de crossover imminent, ce Venom 12 est efficace et, sans révolutionner le personnage, est bien écrit et divertissant. Cates semble quand même commencer à un peu s'essouffler sur le titre depuis quelques numéros. Espérons que son futur retour programmé lui redonnera la patate.

Scénario : 14/20
Dialogues :15/20
Dessins, encrage, couleur : 14/20
Note finale : 14/20
Réponse avec citation