Marvel Comics Présents 79. Ecrit par Daryl Edelman, dessiné et encré par John Byrne.
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Solar sauve son amie Christina Aguilar de la chute d'un arbre. Durant l'incident, celle-ci perd sa bague de fiançailles.
Roberto lui signifie qu'il y a pire que perdre une bague dans la vie, comme être un mutant haï par la société.
Le soir même, Roberto soupe avec la famille Aguilar. L'ambiance est bonne et tout le monde s'amuse des maladresses d' Euphy, la petite dernière.
Soudain déboule une bande de punks, anti-mutants qui saccage la demeure.
Les pouvoirs de Roberto sont inopérants.
Il se prend une véritable raclée par ces brutes jusqu'à ce qu'il réalise que l'un d'eux porte la bague de Christina.
Fou de rage, comprenant que l'incident de l'arbre était une tentative de meurtre, il se transforme en Solaar et vient à bout de tous ces crétins.
La police vient arrêter les criminels et Roberto reprend la bague de son amie.
La famille Aguilar et Da Costa reprennent leur repas, dans le noir, assis par terre. Roberto s'excuse que la famille ait été en danger parce qu'elle accueille un mutant. Euphy, toujours aussi maladroite signale qu'elle aussi a des problèmes et que tout le monde s'en fiche ! Roberto lui répond que ses soucis ne sont rien par rapport au fait d'être un mutant, pourchassé par toute l'humanité.
Roberto continue en prétendant que la vie d'Euphy est toute tracée... Elle trouvera un mari, aura des enfants...alors que pour lui la vie sera compliquée. Elle se rebelle et lui rétorque qu'il n'est pas le seul à avoir des problèmes et que la vie est tumultueuse pour tous...
Vexé, Roberto s'en va. Christina veut le consoler mais son père la retient en lui disant que la nuit tombe pour tout le monde, mutant ou pas.
Que dire de cet épisode ? Déjà que tomber sur 8 pages illustrées par Byrne que je ne connaissais pas, ça fait un bien fou ! Comme sur ses Wolverine, il illustre l'Amérique du Sud à merveille. L'épisode ne grandit pas Sunspot qui passe pour un pleurnichard tout du long mais en dit long sur les adolescents et leurs sentiments exacerbés. On a envie de lui mettre des baffes en même temps qu'on le plaint.
Un très bel ouvrage en somme.
Concernant Daryl Edelman, je ne trouve pas grand chose, si ce n'est qu'il a édité des titres X et écrit un numéro de Thundercats. Je ne sais pas non plus à qui est dédié le numéro. En tout cas, il a écrit ici un bon épisode.
