Greg Rucka est une pointure du Comics. De Queen and Country à Gotham Central en passant par Checkmate et Wonder Woman: The Hiketeia ou encore Lazarus, le monsieur a montré sa maîtrise du polar, du mainstream et de l'indé.
Déjà à la manœuvre sur une 30 aine d’épisodes exceptionnels de l'amazone pré-New 52, il reprend les commandes sur ce Rebirth.
Et là, c'est le drame.
Oubliez la demi-déesse charismatique, fière et farouche d'Azzarello et dites bonjour à la niaise de Thémiscyra, "bouh, ils sont trop méchant avec moi!". Heureusement qu'elle est bisexuelle, ça fait au moins un truc à discuter dans ces salmigondis de mièvrerie.
Du coup, après avoir vu le loup sur son île, Barbie raccompagne Ken... pardon Diana raccompagne Steve Trevor vers le monde des hommes en gardant un air de gaffeuse désolée pendant 170 pages.
Diana discute le bout de gras avec Pan-pan le lapin, le vilain Arès se fait ficeler en moins de 2 et c'est fini.
Bref, un accident industriel à fuir comme la peste! Et dire qu'il a fallu intercaler un autre arc pour que Nicola Scott finisse son "Year one"!
