Peut-être, mais comme aegnor ça m'emmerde que les épisodes n'aient pas plus de teneur à eux, même dans une grande saga ambitieuse. J'ai relu ces épisodes de FF récemment aussi (jusqu'à Three) et en effet, on sent un projet à long terme, des trucs qui se recoupent, il y a de vraies bonnes idées (et c'est rare!), c'est cohérent et tout, mais pris individuellement, les épisodes sont assez ennuyeux. C'est quand même une série au départ. J'ai quand même lu plein de trucs décompressés ou sur du long terme, où chaque épisode avait tout de même son petit lot de jouissance. C'est notamment pour ça que j'aimais les USM de Bendis, ou que j'adore Walking Dead (dans un autre genre). Ou même "Lost" à la TV, tiens! Oui la fin est bancale et artificiellement ouverte pour alimenter les débats de geeks sur le Web, oui il y a des épisodes moins bons, mais globalement qu'est-ce qu'on s'est régalés pendant 6 saisons!!
Je dis pas qu'il se passe rien dans les FF de Hickman : au contraire, il y a pas mal d'épisodes qui ont leur propre histoire (ceux avec les nouveaux peuples notamment) et ils tentent justement d'avoir ce côté sense of wonder (on va adopter SOW, puisque l'expression a du succès!) sauf que ça ne fonctionne pas, en tout cas pas chez moi, et surtout pas à la hauteur de l'ambition affichée. Des fois, on est cencés faire "waouh" (et c'est honorable de vouloir faire "waouh au lecteur, c'est la recherche du SOW justement), sauf qu'on fait juste "mouais..." ou "ah?". Bon, peut-être que j'accroche juste pas à l'écriture, peut-être que le fait que j'aime pas trop le dessinateur du run joue fortement (d'ailleurs, le seul arc que j'ai apprécié est "Three", dessiné par Epting que j'adore) Alors du coup, même si le scénario global sur le long-terme est mortel et bien vu, si c'est dilué dans trop de pages où je m'ennuie, ça ne suffit pas pour moi. Limite je préfère lire un run qui finit en eau de boudin ou qui baisse par manque d'idées en fin de course mais dont les 20-30 premiers épisodes m'éclatent parce qu'il s'y passe des trucs (Cap de Bru par exemple, pour rester dans le magazine dont on parle) et tant pis pour le "grrrrrrand plan" du scénariste
