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Vieux 10/07/2012, 18h10
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Hawkguy
 
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Wolverine 1 :


La revue consacré au griffu canadien repart aussi au n°1, avec un peu plus de pages (64 au lieu de 48) et la série-titre cohabite avec Wolverine & the X-Men. Intrigué par la réputation flatteuse du scénariste, Jason Aaron, j'ai décidé de voir pour juger sur pièce.

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Wolverine & the X-Men a donc droit à deux épisodes (#1-2 : Bienvenue chez les X-Men ! Et à mort !).
Ce nouveau titre découle directement de la mini-série X-Men : Schism (publiée dans la revue "X-Men") au terme de laquelle deux camps de mutants se sont formés : d'un côté, l'option isolationniste prônée par Cyclope sur l'ïle d'Utopia au large de San Francisco ; de l'autre, la frange cohabitionniste défendue par Wolverine qui a choisi de se réinstaller dans l'institut Xavier (rebaptisé institut Jean Grey) de Westchester. La séparation s'est fondée sur le fait que Wolverine ne voulait plus que les jeunes mutants soient utilisés comme des soldats et réapprennent à vivre en paix avec les homo sapiens.
Wolverine a reçu le soutien de Kitty Pryde, du Fauve, d'Iceberg (et Malicia, Gambit, Rachel Grey, Rocket entre autres) mais aussi du Pr X (même si celui-ci reste en retrait, n'adhérant pas non plus à la philosophie de Cyclope).
Deux inspecteurs académiques viennent donc visiter l'institut, et la visite n'est pas de tout repos, surtout lorsque Kade Kilgore, le nouveau roi noir du nouveau Club des Damnés, vient défier Wolverine en promettant de détruire l'établissement et de provoquer une nouvelle haine anti-mutants...


Jason Aaron a eu une drôle d'idée en faisant de Wolverine un directeur d'école-enseignant, après avoir formalisé la rupture avec les disciples de Cyclope dans Schism...
Mais, contre toute attente, non seulement cette idée fonctionne mais est traîtée sur le mode de la comédie (avec quand même pas mal d'action) ! Or, s'il y a bien un mélange délicat à réussir, c'est la mariage de la fantaisie et des super-héros (à moins de verser dans la parodie). Mais là encore, le scénariste fait mouche et emballe son affaire avec beaucoup de verve.

Les situations sont effectivement savoureuses, les dialogues piquants, la caractérisation bien sentie : on s'amuse franchement et quand Kilgore et son gang déclenche les hostilités, l'histoire bascule dans un joyeux délire avec tremblement de terre (dont l'origine est totalement foutraque), pluie de monstres de Frankenstein armés de lance-flammes, transformation des inspecteurs académiques...
Tout ça, c'est la partie rigolade.
Pour la dose d'action, c'est assez corsé aussi avec Wolverine qui péte les plombs et, surtout, un authentique morceau de bravoure où le personnage d'Iceberg, souvent sous-exploité, hérite d'une scène d'anthologie.
Le cliffhanger laisse augurer d'une nouvelle escalade dans l' "hénaurmité".


Au dessin, on retrouve Chris Bachalo. C'est un dessinateur qui m'a toujours posé problème : son style ne manque pas de puissance, dans un registre baroque-cartoony, mais avec des effets de découpage, d'encrage et de colorisation qui rendent l'ensemble parfois confus et pénible.
Il y a encore des plans un peu trop sombres, aux compositions alambiqués, qui nuisent à la lisibilité et donc à l'efficacité, mais pour le reste il faut reconnaître que c'est un choix judicieux car il traduit parfaitement plusieurs aspects du projet (la visite de l'école, avec un vrai soin apporté au décor, puis le chaos qui s'ensuit où tout part en vrille). Il est capable de croquer des gueules terribles à certains personnages comme de dessiner Kitty Pryde mignonne à croquer.
L'un dans l'autre, ce n'est pas parfait, mais il y a là des planches jubilatoires, à la (dé)mesure du script.

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Le premier épisode de Wolverine & the X-Men étant plus long que d'ordinaire (28 pages), pour boucler le sommaire, Panini propose donc un bouche-trou de 8 pages, issu du n°1000 (!) de la série Wolverine : il s'agit d'un bref flash-back sur Logan durant la seconde guerre mondiale, écrit par Vince Hernandez et joliment illustré par Luke Ross.

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Un relaunch décapant qui mérite qu'on s'y arrête - ne serait-ce que pour découvrir l'hilarant programme dispensé par l'institut Jean Grey (mention spéciale à : "Ethique 101 : Oubliez tout ce que vous a appris Emma Frost, par Mlle Pryde, directrice")...