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[B]Crisis on Infinite Earths : Convocation[/B]
[I](Crisis on Infinite Earths – The Summoning, [B]Crisis on Infinite Earths #1[/B], Avril 1985)[/I]
[B]Scénario :[/B] Marv Wolfman
[B]Dessin :[/B] George Perez
[B]Encrage :[/B] Dick Giordano
[B]Résumé :[/B]
L’épisode démarre sur une présentation nous narrant l’origine de l’univers DC : celui-ci est en fait un multivers, composé d’un très grand nombre de dimensions parallèles, où les planètes occupent le même espace/temps mais sous une fréquence de vibration différente.
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Après cette mise en bouche, nous assistons ensuite à la destruction d’une Terre alternative par un mur d’anti-matière. Ce carnage est accompagné d’un héraut, Pariah, dont la malédiction est de devoir assister à l’anéantissement de toutes les dimensions les unes après les autres, ce sans rien pouvoir y faire et sans avoir la possibilité de mourir.
La prochaine victime de la vague d’anti-matière est l’univers de Terre 3, résidence du Syndicat du Crime.
[I][U]Note[/U] : sur Terre 3, seuls des gens mauvais ont réussi à obtenir des super-pouvoirs; l’équipe du Syndicat du Crime est en fait le pendant négatif de la Ligue de Justice, elle comprend les membres suivants : Ultraman (Superman), Power-Ring (Green Lantern), Owlman (Batman), Johnny Quick (Flash) et Super-Woman (Wonder-Woman).[/I] :nerd:
Face à cette catastrophe, les affreux mettent leur mauvais penchants de côté et essaient de sauver la populace, mais peine perdue, ils succombent tous les uns après les autres.
Alexander Luthor, seul héros de cette planète, comprend que tout est finit. Il se rend chez lui retrouver son épouse (Loïs Lane), et décide d’envoyer leur fils sur une autre dimension, celle de Terre 1. La fusée contenant le bébé réussit à franchir le mur vibratoire juste à temps.
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Dans l’univers de Terre 1, un personnage énigmatique s’avère être au fait de la destruction de toutes ces dimensions et prend la décision d’arrêter les frais. Il récupère le petit rescapé de Terre 3, et demande à son assistante Lyla, alias Harbinger, d’aller chercher un certain groupe d’individus qui seront en mesure de stopper ce fléau cosmique.
A travers l’espace et le temps, Harbinger se démultiplie et quête successivement l’assistance de Solivar, Dawnstar, Firebrand et le Scarabée Bleu.
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[I][U]Note[/U] : l’un des avatars de Harbinger se fait attaquer par une ombre, celle-ci prend le contrôle de son esprit.[/I]
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D’autres vont rejoindre les rangs : Firestorm, Superman de Terre 2, Green Lantern de Terre 1, Obsidian, Cyborg, Arion, Geo Force, mais aussi quelques super-vilains, tels que Psycho Pirate, Dr Polaris, Killer Frost et Psimon.
Tout ce petit monde se retrouve téléporté au sein du satellite du mystérieux commanditaire de Harginger. A peine ont-ils le temps de s’accommoder à cette réunion impromptue, qu’ils se retrouvent attaqués par des ombres.
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La lutte s’avère très âpre : les héros attaquent de concert et n’y vont pas de main morte, mais pourtant, ils n’arrivent qu’à repousser leurs adversaires (ex : Arion, qui est un puissant sorcier, ne peut que les ralentir).
Soudain, une lumière pénétrante apparaît et fais fuir les assaillants. Son auteur s’avère être le Monitor. Il annonce aux heureux élus que c’est lui qui les a convoqué, car leurs univers respectifs sont sur le point de mourir.
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[B][U]Commentaire[/U] :[/B]
Cet épisode, servant avant tout de mise en bouche quant à la menace cosmique planant sur l’univers DC, a aussi le mérite d’être accessible pour un néophyte.
A froid, on pourrait dire qu’il ne s’y passe pas grand-chose : deux univers détruits par une obscure menace, un personnage énigmatique qui recrute quelques héros et vilains pour stopper tout cela et un petit peu de bagarre.
Sauf que non.
Le Syndicat du Crime, version maléfique de la Ligue de Justice, se retrouve tué en quelques cases… On ne parle de vilains d’opérettes, mais d’individus de puissance égale à Superman ou Green Lantern là !
A l’époque, il était très rare dans les comics de voir des personnages se faire trucider, encore plus lorsqu’ils étaient anciens (ce groupe d’affreux jojos fut crée dans les années 60).
Wolfman & Perez annoncent clairement la couleur du jeu : tout va changer, et personne n’est à l’abri.
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