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Vieux 22/01/2019, 21h33
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Freedom Fighters #1/12
Je suis en retard, mais Robert Venditti et Eddy Barrows commencent très, très bien leur maxi-série sur les Freedom Fighters, en soignant surtout l'ambiance de leur lancement.
En surfant sur plusieurs moments de l'Histoire de ce monde alternatif, le scénariste livre un récit terrible, où l'oppression du régime semble l'emporter sur les combattants de la liberté. L'idée de commencer plusieurs années après la seconde guerre mondiale "classique" et l'asservissement de l'Amérique sur cette Terre est bonne, et le destin des Freedom Fighters originaux est terrible et brutal ; un coup dans le ventre, qui coupe le souffle, et donne littéralement la gerbe.
C'est dur, c'est violent, c'est sale, c'est révoltant. Même si Venditti ne s'achemine pas vraiment sur le "terrain" de l'idéologie nazie, il fait bien remonter l'horreur de ses représentants, dans leurs activités d'anéantissement de l'ennemi. Le bond temporel, pour parvenir au temps présent, permet de poser les bases de la saga à venir - avec une intégration un peu rapide des nouveaux Freedom Fighters, mais c'est surtout pour le choc du lancement.
Tout est fluide, bien écrit, bien pensé. J'ai particulièrement été intrigué par les Plastic Men, et l'idée de faire
l'un des leaders principaux du groupe original est une idée aussi fine qu'intelligente. C'est pertinent, et son destin est terrible.
Eddy Barrows livre des planches toujours aussi belles, mais l'ambiance est pesante, oppressante. Il plonge idéalement dans cette atmosphère d'horreur, de post-défaite de la liberté et du bien ; c'est terrible, mais ça fonctionne complètement.
Le duo démarre donc très bien sa saga : c'est quasiment un sans-faute, hormis une petite baisse sur la fin, avec cette introduction un peu "simple" des nouveaux FF ; mais c'est un détail, et j'ai hâte de voir la suite... dès demain.
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