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Vieux 27/06/2013, 00h43
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
SCALPED TOME 8 (Le prix du salut)

Jason Aaron / Jason Latour, Davide Furno, RM Guéra


Du bon Scalped en 7 très bons épisodes.

Scalped 43 (Aaron/Latour)
Venez à Jésus
Un petit stand alone pour Aaron comme pour Scalped 35, écouter tourner la terre. Autant le dire cette histoire n'est pas la meilleure contée par Aaron même si elle a des qualités. Son principal défaut est de ne pas s'insérer dans la trame principale. Cela nous prend moins aux tripes que d'habitude. Surement parce qu'au final on a une impression de déjà vu. On suit donc l'histoire du shérif Karnow, qui roule des mécaniques sur son territoire pour mieux cacher ses faiblesses (psychologique, sexuelle et personnelle). L'histoire d'un homme, pas mauvais bougre, mais qui au au final est passé à côté de sa vie. Sa tentative ratée pour impressionner (qui on se le demande) avortera dans un premier temps mais le conduira dans l'arène, au casino de Red Crow, pour se confronter aux fauves comme un homme, un vrai. Pour Aaron c'est l'occasion de montrer une nouvelle facette de la réserve et du casino et de comment ils peuvent être perçus. Bon choix de prendre Jason Latour pour cet épisode comme cela on ne le compare pas à RM Guera et il dessine de très jolies planches très détaillées (saurez vous retrouver une représentation d'un célèbre mutant griffu !!).

Scalped 44 (Aaron/Furno)
La nuit où le vieux Dixie est tombé
Rien n'est joué dans Scalped. L'agent Nitz va s'en rendre compte dans cet épisode. Mais ici c'est plutôt une bonne pioche pour lui. Aaron n'oublie pas son casting. Après quelques numéros sans qu'il soit très présent (ou mis en avant) nous assistons au retour de Nitz, toujours rongé d'un désir de vengeance envers Red Crow. Depuis le début on sent que cela risque de très mal finir pour lui. Et Aaron enfonce le clou dans cet épisode. En un seul numéro il résume finalement toute la vie de l'agent spécial Nitz (période je veux buter Red Crow) : l'obstination, l'aveuglement, la solitude, la déchéance mais il est toujours là et bien là. A la fin de l'épisode, par un twist assez bien vu car il colle bien au personnage, le statut quo a évolué pour Nitz. Plus dure sera la chute (à mon avis).

Scalped 45 à 49 (Aaron/R.M. Guera)
Le prix du salut
Aaron revient à sa trame principale dans cette histoire en cinq partis. Chaque épisodes focalisent sur un personnage en particulier : Red Crow/Falls Down/Dino/Dash/Catcher. Le chemin de la rédemption commence pour certains (Dino, Dash, Red Crow) et s'en éloigne pour d'autre (Catcher). Aaron met en place les derniers ressorts dramatiques qui doivent nous amener à la conclusion. Plus question de nouveau mystère désormais. Les langues se délient, les situations conflictuelles se précisent. Les choix de chacun s'affirment. On y est. La dernières planche de ce tome 8 met dans la même pièce 2 protagonistes que l'on avait hâte de voir l'un en face de l'autre (mais chut je ne vous dévoilerais pas les conditions de ses retrouvailles). Ici Aaron balaie très largement son casting. En plus des 5 personnages cités ci dessus il nous raconte également des pans de vie de Carol, Nitz, Shunka et surtout Lawrence Belcourt (très bien fait et intéressant). On lit tout cela comme dans un thriller. Un soit disant calme avant la tempête. Saga portée sur l'introspection elle n'en est pas moins prenante et écrite et dessinée avec virtuosité. Le dessinateur principal RM Guera est à la manoeuvre côté dessin et c'est encore une fois superbe.

Bilan : un tome différent des précédents qui devrait encore plus s'apprécier quand tout cela terminé (snif plus que 2 tomes). Je reste bluffé par la qualité d'écriture de Aaron et son association avec RM Guera.

ma note : 4,5/5 (surement 5/5 dans quelques mois)
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“Our dreams make us large.” Jack Kirby

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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 27/06/2013 à 07h57.
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