A côté du Viper, grandeur nature, les autres maquettes sont plus modestes.
Il y avait, entre-autres, la maquette de la navette de secours du vaisseau Nostromo dans
Alien, le chef-d’œuvre de
Ridley Scott (1979) ainsi qu'un croiseur impérial triangulaire de
L'Empire contre-attaque (pas reproduit, trop peu de temps et trop de détails) et un Aigle (Eagle) de la série des années 70,
Cosmos 1999. Autant je détestais les vedettes (Martin Landau, sévère, et Barbara Bain, glacée) sauf le professeur Bergman (Barry Morse, paternel), autant j'aimais les lignes de ces vaisseaux post-2001 et pré-Star Wars.
2001, l'Odyssée de l'Espace n'était pas oubliée car il y avait des maquettes des vaisseaux du film de
Kubrick (hélas, pas de combinaison spatiale) et aussi l'impressionnant
Rodger Young, le vaisseau amiral du
Starship Troopers de
Paul Verhoeven (1998)
LE SAVIEZ-VOUS ?
En 1895, le visionnaire russe
Konstantin Tsiolkovski imagine de construire une tour de 36 000 km depuis la Terre pour accéder à l'espace.
Pourquoi 36 000 km ?
Parce qu'à cette altitude, les objets échappent à l'attraction terrestre et une simple poussée permet leur mise en orbite.
En 1960,
Youri Arsutanov imagine le concept d'
ascenseur spatial en remplaçant la tour par un câble très résistant reliant la terre à une station en orbite géostationnaire (c'est-à-dire, gravitant autour de la Terre à la vitesse de sa rotation...)
Mais le projet est abandonné jusqu'à l'invention des nanotubes de carbone.
En 1979,
Arthur C. Clarke, l'auteur de
2001, l'Odyssée de l'Espace, popularise l'idée à travers son roman
Les Fontaines du Paradis.
Aujourd'hui, les entreprises liées à l'aérospatiale rivalisent pour mettre au point cet ascenseur pour les étoiles dont l'utilisation diviserait par 1000 voire 10 000 le coût d'expédition d'un objet dans l'espace