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Vieux 18/09/2016, 13h23
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
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doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
Critiques Doopiennes de Septembre : Black Knight (ANIMAA Hors Serie 1)

Nouvelle organisation des critiques doopiennes, par mois, où je posterai des critiques de manière irrégulière. Je n'ai plus trop le temps ni trop l'envie de faire de longs pavés, je vais me concentrer par un ou deux trucs par semaine.

ALL-NEW IRON MAN & AVENGERS HORS SERIE #1 : BLACK KNIGHT (PANINI COMICS Septembre 2016, 5.50€)

Contient les numéros 1-5 de la série BLACK KNIGHT (Marvel, 2016)
( Scénariste : Frank Tieri, Dessinateurs : Luca Pizzari, Kev Walker)
Le pitch :
Dane Whitman est le dernier légataire de l'épée d'ébène, une arme maléfique transmise de génération en génération qui a fait de lui un super-héros. Cette épée possède malheureusement un inconvénient majeur : elle corrompt celui qui la possède. Après avoir vécu une longue carrière chez les Vengeurs, nous retrouvons Dane en tant que souverain d'une partie de Weirdworld, un monde mystique composé de démons et de créatures en tout genre.

J'ai pas mal hésité avant d'acheter cette revue, dans la mesure où j'avais perdu le chevalier noir de vue depuis plusieurs années. Je garde le souvenir du run de Bob Harras sur Avengers qui avait fait de Dane l'un des principaux protagonistes de l'équipe mais depuis, plus d'apparition mémorable (j'ai écarté de ma mémoire la série New Excalibur).
En fait, j'ai pris cette revue pour le prix et pour le nom de Frank Tieri. Pour certains, Tieri est synonyme de mauvais scénariste et s'il a toutefois réalisé quelques histoires assez navrantes, on lui doit parfois de bons moments de lecture, notamment sur sa série WEAPON X. Je ne connaissais pas le dessinateur, Luca PIzzari mais ce que j'ai pu voir en feuilletant la revue ne m'a pas rebuté.

Apparemment, Dane a fait un retour dans une histoire annexe de l'event ORIGINAL SIN, cette histoire posant les bases de cette nouvelle série. C'est dommage de ne pas l'avoir consignée dans ce volume, car de fait il manque quelques points essentiels de la lecture. Disons qu'on suit mais qu'un personnage en particulier tombe comme un cheveu sur la soupe (la fille experte en Black Knight dont j'ai déjà oublié le nom).
C'est dommage mais encore une fois, cela ne nuit pas plus que ça à la lecture.

Passons la couverture assez moche d'ERIC POWELL (cela arrive même aux meilleurs de se planter) et plongeons nous dans l'histoire. Qui commence ma foi plutôt pas mal.
En effet, les auteurs plantent plutôt bien le décor dès le début de la série, proposant personnages secondaires qui peuvent potentiellement tenir la route (les gardes du corps de Dane) et une histoire de bataille contre des démons. Si c'est très loin d'être original (on a déjà vu ça des centaines de milliers de fois), on se dit que cela peut donner une petite histoire assez sympathique, reposant bien sur les principes du Weirdworld tels que l'ont défini Moench et Buscema à l'époque.
Après tout, cela fait un moment que Marvel n'a pas produit de série de ce type, de la fantasy version Conan, et on se dit que, pourquoi pas. En plus, l'idée de faire de Weirdworld un monde caché dont l'accès est difficile est plutôt bien vue.
Sauf que dès le deuxième épisode, patatras…
Tout s'écroule…
Vraisemblablement, Marvel ne sait plus rien faire sans nous coller une équipe d'Avengers et voilà donc l'équipe unité (enfin je crois car personnellement j'ai arrêté les Avengers depuis SECRET WARS, la plupart des séries étant superficielles et sans intérêt) qui débarque pour rapatrier Whitman sur Terre. S'en suit une longue bataille de quatre épisodes (entrecoupée de flashbacks) entre les partisans de Whitman et les Avengers qui n'a, avouons-le, strictement aucun intérêt. On arrête donc de se pencher sur le monde et on se concentre sur une énorme bagarre entre des personnages génériques et interchangeables. On abandonne toute idée de fantasy pour se retrouver dans un corssover Marvel où les héros se mettent sur le coin de la figure.
Comme dans la plupart des séries actuelles, aucun personnage de l'équipe n'est développé. Pourtant, on les voit sur quatre épisodes complets, ce n'était pas difficile de leur donner un tout petit peu d'exposition. Deadpool fait des blagues navrantes (c'est dur d'être drôle), il y a la torche humaine mais on ne sait même pas si c'est Hammond ou Johnny, Malicia ne sert à rien et, cerise sur le gâteau, une inconnue (Synapse) dont je ne pourrais rien vous dire d'autre. Il y a d'autres perosnnages dans cette équipe, mais je les ai déjà oubliés…
Le vieux Captain America est un peu mis en valeur à la fin de l'intrigue mais dans un rôle assez cliché, avec un retournement de situation plus que prévisible. Disons que cela sent le réchauffé et que c'est tout sauf original.
Cette série était vraisemblablement prévue pour durer un peu plus longtemps et on sent que Tieri a totalement bâclé la fin de son histoire (pourtant installée dès le départ avec un sous-marin plutôt intriguant sorti de nulle part). Du coup, tout se mélange à la fin, c'est très cliché et comme aucun personnage n'a été développé, on a l'impression de s'être ennuyé tout du long. Les flashbacks ne servent finalement à pas grand-chose si ce n'est laisser se reposer le dessinateur principal (puisque c'est Kev Walker qui les prend en charge) et passent quatre numéros à nous expliquer ce que l'on avait compris dès le début.
Niveau dessin, la série propose une prestation correcte de Luca Pizarri, inconnu au bataillon et qui est plutôt honnête même si parfois ses pages sont assez confuses. Il y a aussi parfois un problème au niveau des visages et des attitudes des personnages. Ce n'est pas le point faible de la série, mais ce n'est pas un point fort non plus. Je suis en revanche nettement plus critique sur la prestation de Kev Walker, bâclée et vraiment en dessous de ce qu'il nous a proposé jusque-là.
Voilà donc une série moyenne, qui partait plutôt bien mais qui tombe dans les revers les plus classiques et fréquents dès son deuxième numéro. Ce n'est pas une purge, simplement une histoire pas très intéressante et assez mal fichue. Les dessins ne sont pas une valeur ajoutée non plus.
Dommage.



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